La voix de Lilie

Cette étape peut se faire par le chemin historique dans les terres en 18km ou par le chemin des pêcheurs vers la mer en 22,5 km, ce que nous choisissons pour profiter encore un peu de ce cadre merveilleux.

Le départ de la randonnée passe juste en dessous de notre hébergement,  sur une placette , ancienne fontaine peut-être sur laquelle se trouvent quelques jolies statues de fer. Le chemin est parallèle à la route d’hier soir, sur l’autre rive de la Seixe.   La route est plus courte de ce côté et rejoint la plage au bout 3km. Il y a déjà beaucoup de monde sur la plage et de voitures garées le long de la route. Une légère brume se lève et enveloppe le haut de la falaise, puis le bas jusqu’à la mer. C’est très différent d’hier. La dame du gite nous avait parlé d’un chemin facile, sans sable… Que nenni, des dunes, du sable sur toute la partie falaise en bord de mer, soit 6km. Enfin le chemin oblique vers l’intérieur et on retrouve une végétation type méditerranéenne avec des pins, des immortelles,  des arbousiers. Et d’autres herbes typiques d’ici qu’on ne connait pas. Il fait maintenant très beau, la brume de ce matin a laissé place au soleil. À  l’intérieur des terres, la chaleur est plus élevée car il n’y a plus le vent de la mer. On avance plus vite mais on a plus chaud. La ville de Rogil se trouve au carrefour du chemin des pêcheurs que nous suivons depuis quelques jours et du chemin historique que nous avions pris au début du parcours. La suite de la route jusqu’à Aljezur est commune aux deux chemins. On quitte Rogil par un chemin en terre battue de 4km tout droit, sans rien autour, en plein soleil, terrifiant pour le moral ! Les derniers kilomètres heureusement sont plus diversifiés avec une grande descente sous les Eucalyptus puis une jolie route pavée pour entrer dans la ville d’Aljezur, terme de notre route du jour.