1er week-end de confinement…
Normalement, nous en sommes au 2ème week-end, mais le 1er comptait pour du beurre. Nous n’étions pas dedans. Nous rentrions de vacances. Les enfants étaient toujours à la maison…Là, nous y sommes, dedans. Plus de 60 000 contaminations et autour de 800 morts si on inclut les Epadh et autres établissements d’accueil; ça calme. Je n’ai même plus envie de sortir.
Au marché ce matin, il y avait beaucoup de monde. En y allant, j’ai croisé mon voisin. Sa femme a été gravement malade l’hiver dernier. Elle se rétablit doucement. Nous n’en avons rien su. Nous habitons dans des cases superposées, dans une promiscuité qui fait la part belle à la propagation des virus qu’il soient coronavirus ou endoctrinement sectaire, et nous nous ignorons. Curieuse époque.
En rentrant du marché, j’ai croisé un Papa, non masqué, avec sa fille, masquée, sur sa trottinette. Difficile de tout comprendre. Mercredi dernier, ma petite-fille a voulu mettre un masque pour rentrer chez elle. Elle s’était maquillée. Elle se sentait adulte. Et l’adulte ne sort que masqué!
Ce samedi, nous avons gardé notre rythme habituel. Le programme, c’est courses, ménage, lessive. Et du temps pour nous. Nous n’aurons pas les enfants demain. Il y a moins de courses à faire. Moins de cuisine aussi.
Hier soir, lors de notre promenade de fin d’après-midi, une Maman accompagnée de sa fille nous a montré un point lumineux dans le ciel. J’ai dit que c’était l’étoile polaire. Je crois bien que je me suis plantée. Ce devait être l’étoile du Berger, qui n’est pas une étoile mais la planète Venus. Le confinement sert aussi à ça, à prendre le temps pour regarder le ciel. Et Internet pour vérifier.
La voix de Lilie
2ème week-end de confinement, car nous étions déjà là pour le premier ! Mais est-ce vraiment un confinement ? Dehors beaucoup de monde. Partout. Même dans ma rue, je n’ai jamais vu passer autant de monde. On dirait qu’ils vont se promener uniquement pendant les confinements. Nous nous sommes approchés d’un magasin de bricolage. Le parking était blindé de voitures, idem pour le supermarché à côté. Nous ne sommes même pas sortis de la voiture. Le bricolage attendra. Finalement les gens travaillent et prennent les transports en semaine, puis ils se ruent dans les magasins le samedi. Comment peut-on espérer diminuer le nombre de contaminations ? Au delà de ça, qu’est ce que tous ces gens ne comprennent pas ?
Il me semble que nous allons tous l’avoir ce virus, rien d’autre…. L’optimisme n’est pas de mise en ce moment.
J’aime entendre ta voix Lilie. Elle rend la solitude plus douce, plus supportable.