La voix de Graine
Sur le front de la pandémie, enfin une amélioration! Le bout du tunnel? je l’espère.
Ce matin, nous allons chercher du wisky dans la distillerie du département. C’est pour l’anniversaire de mon fils. Au passage, nous nous arrêtons au gros bourg le plus proche, au supermarché pour l’essence et les croquettes du chien, puis à la quincaillerie magnifique : une grosse vis pour la ponceuse, un pinceau de soie et de la mèche de coton pour mes travaux de céruse, et aussi du produit de nettoyage pour mes tommettes.
A la distillerie, mon mari goutte les whiskys, moi pas. Je n’aime pas. Whisky tourbé ou pas tourbé? Nous séchons. Sans réponse de mon fils, nous optons pour le non tourbé. Ouf, il s’avère que nous avons raison. Malgré l’heure tardive, nous rentrons déjeuner à la maison. Comment faire autrement?
Après le repas, le programme, c’est la céruse. Ce que j’avais oublié, c’est qu’après l’application de la céruse qui prend peu de temps, il faut poncer pour l’enlever. Elle ne doit rester que dans les fissures du bois. J’y passe l’après-midi. Et je n’ai pas assez de céruse pour tout faire. Deux portes sont laissées en attente.
A 18 h, j’ai mon cours de yoga que je n’ai pas eu mardi soir. Après mon cours, je reprends le ponçage. Après le ponçage, je passe le fond dur à la mèche de coton, deux couches.
Cet après-midi, mon mari s’est échappé: recherche de cailloux, passage à l’épicerie, remontage de la vis centrale de la ponceuse…
Mon atelier d’arts plastiques est passé à l’as. Nous avons faim. Nous dînons tard, en prenant le temps, de bien manger, de boire du vin.
Une certitude, le temps à la campagne, n’a pas la même densité qu’à Paris.
La voix de Lilie
Les jours de travail défilent et se ressemblent. Il n’y a rien de tel pour laisser filer les heures, les jours, les années. Combien de temps déjà ? Presque 40 ans.
Je m’offre tout de même une seance de gym avant le travail. C’est ce qui me donne la pêche. Sans ça je sombre tout à fait dans la morosité. Il faut dire qu’il pleut toute la journée et il fait froid. Rien pour remonter le moral. Rien à voir avec le printemps de l’an dernier où on mangeait dehors, bronzette à la pause déjeuner. C’est encore l’automne.
Voilà des semaines que je n’ai vu personne d’autre que ma famille. A l’exception malheureuse des obsèques de mon amie. Le confinement a stoppé net les activités, le télétravail a éloigné les collègues, je n’ai pas vu les graines depuis longtemps.
Les terrasses et les spectacles vont bientôt recommencer. Je voudrais bien aller voir un spectacle mais je ne sais plus comment chercher. Je ne sais même plus si j’ai envie de trouver.
Bientôt, il faudra revenir au bureau. L’occasion pour rester un peu sur Paris le soir. Reprendre ses marques pour se distraire après tant de temps passé à la maison. En seront nous encore capable ?
Ce soir j’ai trouvé un peu de temps pour faire de la cosmétique sur le site, surtout en version mobile. J’ai passé une couche de céruse sur la page d’accueil et poncé 2 ou 3 modules. Je n’ai pas eu assez de temps, il reste 2 pages à faire ! Surtout, je trouve qu’il manque d’unité. A voir donc Graine.