La voix de Lilie
Arrivés hier soir par le bus de Lisbonne après 2h de route, nous voilà ce matin frais et dispo pour la première étape de la rota Vicentina.
Nous sommes quatre à partir , Graine, Moi et nos 2 messieurs. Graine a eu l’idée, nous l’avons organisé ensemble il y a déjà plusieurs mois et nous voilà, le grand jour est arrivé.
Après un bon petit-déjeuner dans une pasteleria , croissant, tartines, café, nous prenons le chemin qui traverse la vieille ville de Santiago de Cacem et monte jusqu’au chateau. La vielle ville est typique avec ses maisons basses, murs blancs, volets colorés et ses vieilles batisses. Le soleil brille, le ciel azur rehausse les contrastes. En haut le chateau et son jardin ombragé, l’église et son cimetière. La place domine la ville avec une vue jusqu’à la mer.
C’est le point de départ de la randonnée. Nous suivons les balises rouges et blanches du chemin historique. On chemine entre forêts de chênes liège dont on aperçoit les découpes plus ou moins récentes. On se pose plein de questions sur la repousse, sur la fréquence de coupe…. on regardera ce soir peut-être sur internet !
Toute la première partie du chemin offre des points de vue sur la colline et le chateau de Santiago de Cacem.
Au bout de 7km, le chemin balisé ne correspond plus au chemin historique. Pourquoi a-t-il été détourné ? Mystère.
Puis on arrive dans les forêts d’Eucalyptus. Immenses, fins, dansants au gré de la brise. Il fait très chaud et de temps en temps la brise nous rafraîchit. Graine et moi discutons derrière, flanerie, prise de photos, les messieurs devant rythme sourenu ! On s’arrête déjeuner à l’ombre d’un grand chêne. Une grande pause pour nos jambes.
L’après-midi le chemin en hauteur offre une vue panoramique jusqu’à la mer. Des champs de pylones électriques disséminés dans la forêt de chênes à perte de vue. Le chemin passe de forêt de chênes à celles d’Eucalyptus et celles de pins. On longe même des plantations de petits pins. On s’amuse de tous les jeux de mots qu’on peut faire dessus ! Encore une petite pause sous un arbre, les messieurs assis sur 2 chaises en plastique et on termine les 5 derniers km sur un chemin sablonneux empoussieré par le vent. Le sable vole partout. Tout est beige, les arbres, les herbes, et nos chaussures et chaussettes !
Enfin on arrive dans le hameau de Vale seco. Si petit que rien pour dormir. Alors on prend un verre bien mérité dans le petit bar du coin. La dame nous appelle gentiment un taxi qui nous emmène dans la ville d’après où nous pourrons dormir.
Là, miracle, on retrouve nos valises qui sont transportées par un bagagiste d’étape en étape.
Une bonne douche, un repas….bah le bon restau se réserve, alors ce sera le snack du coin ! Et au lit.











La voix de Graine
Que dire de plus, Lilie à tout dit. Elle est plus rapide que moi et ça ne date pas d’aujourd’hui! Mais tout de même, voici ma voix.
Notre 1er jour…Petit dejeuner, préparer son petit sac et fermer son gros sac pour qu’il soit transféréLe marché pour acheter des fruits et des legumes, le bar ou la boulangerie pour les sandwiches. Ce midi, pique-nique.Bien sûr, aucun de nous ne parle portugais, mais…Une portugaise qui parle français au coin d’une rue face au marché.Notre randonnée commence au chàteau de Santiago. Nous montons…une belle vue nous attend.Et nous redescendons dans la forêt. Eucalyptus & pins. Nous traversons un parc avec 2 piscines. Accès libre, nous dit la même portugaise de tout à l’heure. Mais non, la baignade n’est pas prévue ce matin. Nous devons marcher.Magnifique vue sur le château.Eucalyptus et pins, chênes lièges dont on a enlevé une partie d’écorce. La forêt. Montée, descente et la forêt à nouveau. Chemin de terre, du vent et de la poussière. Nous sommes couverts de poussière.Partis vers 10h, nous faisons la pause pique-nique vers 12 h 30. Aucun bar, aucun ravitaillement à envisager sur le chemin.Le re-démarrage est dur. Il fait chaud. Le soleil est au zenith. Il n’y a pas d’ombre. Un peu de vent parfois.L’après-midi s’étire lentement. Nous avons besoin de nous arrêter à l’ombre avant de pouvoir repartir.Chemin désert. Quelques rares fermes, genre haciendas, de part et d’autre. Nous faisons un bain de nature, et de poussière.C’est la présence du bar qui nous indique que nous sommes arrivés à Vale Seco.La bière et la pause sont les bienvenues. Mais notre hébergement n’est pas là. La partronne du bar nous appelle un taxi qui va nous amener 23 km plus loin, à Cercal.Nos bagages sont là, ils nous attendent.Notre hébergement n’est pas en centre ville. Il nous faut encore marcher pour aller dîner. C’est mercredi, jour de fermeture de beaucoup de restaurants. Pour ce soir, le snack fera l’affaire!




