La voix de Graine
Un froid toujours aussi glacial, et le bleu du ciel vire au gris. Le ressenti du froid n’en est que plus intense. Un vent froid également.
Ce matin, j’ai rendez-vous à 7 h à ma coop pour faire mon créneau de livraison. Les livraisons se font attendre. Il fait froid dans le magasin.
Ce midi, beaucoup de passage. Mon fils et son petit. Ma fille qui nous amène le chat. Mon ex-gendre qui vient de Suisse pour récupérer sa fille et l’emmener au ski (les stations de ski sont ouvertes, ce sont les remontées mécaniques qui sont fermées). Heureusement, j’ai fait la cuisine hier. Je suis contente d’avoir mes enfants pour le déjeuner, contente de les voir avant de partir.
Petit fils aurait fait – soi-disant – ses premiers pas. Mais aucune preuve visuelle. Aujourd’hui, nous ne l’avons pas vu marcher. Il a passé la plus grande partie du temps sur les bras. Peut-être un démarrage de journée trop brutal: un coup de boule. Nous avons avancé la tête en même temps. Pas de bosse heureusement grâce à la glace.
Cet après-midi, je vais voir mes résidents de la Maison d’Accueil Spécialisée. Pas question de sortir, il fait trop froid. Nous regardons un livre. Nous regardons des photos. Nous prenons des photos. Nous jouons au jeu de société Uno.
La voix de Lilie
Enfin la semaine se termine. Il a fait si froid que je n’ai pas mis le nez dehors depuis lundi. Ce n’est pas raisonnable, mais je manque de courage pour affronter ce froid. Le télétravail mange une grande partie de mon temps, ma formation, les petits et grands, mangent le reste. Je manque de distraction, pas d’occupation.
Je ferme très tôt cet après-midi car mon petit fils vient passer la fin de journée avec nous. Je passe de la dernière réunion skipe aux coloriages et aux puzzles. Il s’exprime de mieux en mieux même si la prononciation laisse encore à désirer. Il fait de belles phrases, et a déjà le sens de l’humour. C’est un vent de fraîcheur dans la maison.
Voilà une belle distraction.
Pour la première fois aujourd’hui, j’ai entendu que la pandémie régresse dans le monde. Un signe, enfin.