La voix de Graine
Conférence de presse du 1er ministre: Le confinement va durer en l’état. Qui en doutait?
Je n’ai pas écouté la conférence de presse. La conclusion était évidente. Le confinement reste en l’état. Encore heureux qu’il n’ait pas été durci!
Pour cette saison 2 du confinement, chacun a pris ses marques. Chacun joue et prend des libertés avec son périmètre, son espace, sa famille, ses sorties. Seules réelles contraintes: le masque et l’autorisation de sortie.
Les enfants sont à l’école. Les tout-petits sont à la crèche ou en nourrice. Les services publics sont ouverts aux heures habituelles. Une majorité de salariés travaille. Certains en télétravail et d’autres non. Nous nous installons dans le confinement en prenant nos aises. Seuls les commerçants « non essentiels » font grise mine. Et les soignants.
Le civisme progresse t’il ? On peut en douter . Cependant, je ne vois plus de masques jetés dans la rue. Pas de gants non plus. Pour ma part, j’ai décidé de charger l’application tousanticovid. Mon petit acte civique à moi.
Ce matin, séance de respiration, puis une heure de jogging sous le soleil. Demain, yoga. Il était temps que je reprenne une activité physique. Le gras de l’hiver, sympa chez les autres; chez moi, je n’aime pas qu’il s’installe.
Il y a deux jours, l’annonce d’un vaccin efficace a fait grimper la bourse. C’est qui qui va encore gagner?
La voix de Lilie
Journée de télétravail. A part pour ma séance de sport ce matin, je n’ai pas mis le nez dehors. Notre fils est venu déjeuner avec nous, restes de raclette… Nous ne voyons qu’eux. Mais eux, qui voient ils ?
La conférence de presse du premier ministre a bien duré plus d’une heure. Pour dire quoi ? Dans les premières minutes, l’informatuon principale. On continue comme ça. Rien sur les incohérences. Beaucoup sur le non respect actuel, beaucoup sur la propagation de l’épidémie. Chaque ministre y va de son impact sur son ministère. Tout ira bien pour les petits dont l’entreprise ferme. Il y aura même des avantages fiscaux accordés aux bailleurs qui abandonnent leur loyer. L’impression quand même que les multinationales profitent pendant que les petits se meurent. On donne quelques avantages pour payer moins aux sinistrés du covid. Tourisme, restauration, librairie, culture, tout se meurt. Comment faire pour que ce tissu reprenne vie si on alterne liberté et confinement ? Combien de personnes sans emploi ? Et pourtant il faut bien arriver à endiguer l’invasion de ce virus. Déjà on nous prépare pour la fin de l’année. Il n’est pas encore temps de réserver des trains, des hôtels. N’imaginez pas de grandes fête. Le champagne sent le bouchon !
Entre ça et le fait de ne pas être sortie, le moral descend. Quand fera-t-on une nouvelle fête entre filles ? Je suis en manque d’elles.