La voix de Graine
Début des vacances de février pour les petits parisiens. Et pour nous aussi. Quel bien ça fait de mettre les voiles. Réveil à 6 h 30 ce matin. 9 H 05, nous voici partis, je respire. Peu de monde sur la route. Il fait froid, mais beau. Les conditions de circulation sont idéales. Vers 13 h 30, nous nous arrêtons pour manger. Je fais réchauffer ma salade pâtes, lentilles, jambon dans un micro-onde sur l’aire d’autoroute. Quel luxe! C’est possible parce que la station n’est pas bondée. Nous prenons le temps de boire le café à l’intérieur, au chaud, dans un coin tranquille. Rien à voir avec la période des fêtes où les aires étaient inabordables car archi-bondées. Nous arrivons à Laguiole, notre étape de pause, il n’est même pas 16 h. Il fait beau. Nous avons encore le temps de nous installer, de déguster une crêpe avec un chocolat chaud, de faire un tour à l’office de tourisme, de monter à la station….
Ce soir, c’est plateau repas avec de la vaisselle en carton, c’est pas fun. La viande est bonne, l’aligot aussi. La soupe par contre n’est pas assez chaude. Je dois aller la réchauffer…La queue devant les micro-ondes…En terme d’équilibre alimentaire, pas top non plus. Pas de souci. Avec ce que nous n’avons pas mangé ce soir, il y a de quoi faire notre sandwich pour demain: pain, charcuterie, fromage, part de tarte…Bref la vie est belle. Nous sommes en vacances. Demain,il va faire soleil et nous allons faire une grande randonnée raquettes.
J’écris le blog en regardant un reportage sur l’archipel des Galapagos. Heureux les riches car les territoires inexplorés et vierges leur sont accessibles même en période de pandémie. Carrément scandaleux, non? Mais voir de belles images, ça fait du bien et c’est gratuit. Vive les vacances.
Courage, Lilie, les beaux jours vont revenir, et les pique-niques et les rires et les restos copines…
La voix de Lilie
Je ssuis contente pour toi Graine, d’être partie t’aérer hors de la ville. Cette semaine tu vas égayer le journal et je vais m’aérer par procuration !
Aujourd’hui pour moi, c’était petit fils. Comme d’habitude j’ai fini la nuit avec lui. Il se réveille toujours vers 4 ou 5 heures et il appelle. Ce matin, nous sommes sur le pont dès 8h20. Et ça déménage. On colorie, on joue aux legos, au memory, à la tour infernale. Puis on se lance dans l’oeuvre du jour. Peindre un château fort à base de carton de protection. Après peinture et séchage, nous plantons le drapeau, cure dent et post it colorié. Il joue avec ses 3 chevaliers et son château fort multicolore tout le reste de la journée ! A 17h nous le ramenons car nous devrons revenir avant le couvre feu.
Le calme est revenu et nous passons la soirée au coin du poêle. J’aime cette douce tiédeur qui s’installe, toute l’humidité de l’air s’évapore. Il fait enfin chaud dans la maison. Les flammes me fascinent.
Le temps s’étire. Je m’ennuie. Beaucoup.
Les braises rougeoient, les bûches sont terminées, la journée aussi. Il est temps d’aller se coucher.