Trentième jour …C’est interminable.
Mon petit fils rit, attrape ses jouets, suce son pouce, tient son biberon. Il interagit de plus en plus. Ma belle-fille nous fait profiter de toutes les avancées du choupinet par vidéo. Mon fils nous appelle sur whatsapp dès qu’il le peut… Malgré tout, la caméra ne peut pas remplacer le contact réel.
Par contre, ce bébé du confinement, il a sa Maman disponible pour lui à temps complet. Visiblement, il apprécie.
En France, le Covid a commencé avec le nouvel an chinois, les juifs et les chrétiens ont fêté Pâques confinés – drôle de résurrection!
La nouvelle année tamoul, hier – l’année 5121 – le ramadan entre le 23 et le 25 avril… Toutes les fêtes religieuses se traduisent en principe par des rassemblements et un regroupement de la famille! Ben raté cette année!
L’incendie de Notre Dame. Un an déjà. Je n’ai pas entendu le bourdon à 20 h. C’est trop loin.
La voix de Lilie
30ème jour. Un mois sans contact. Comme dit Graine, c’est interminable.
J’ai donné rendez-vous à ma fille en début d’après-midi. Nous ferons nos courses ensemble. Sans se toucher mais en se parlant beaucoup sous nos masques. Après tout, on croise des personnes inconnues et sans masques, alors pourquoi pas sa propre fille. Cette escapade me fait un bien fou. Rien à dire, la vidéo ne remplace pas la présence. Oui, c’est interminable.
La femme d’un de mes collègues se relève tout juste d’une forme très sévère du virus. Son mari n’a pas de mot pour décrire ce qu’ils ont vécu. Pourquoi certaines personnes sont à peine voire pas malades et d’autres font des complications terribles ? Ce virus est insaisissabe jusque dans son comportement. Espérons que les chercheurs du monde entier finissent par percer le mystère et nous sortent de là. Sinon, le 11 mai, qui osera sortir ?
Une note plus légère avant de terminer cette journée. En observant bien le nid, mr et mme tourterelle couvent chacun à leur tour. L’échange est très rapide. Du coup, qui est sur le nid ? M ou Mme ? Impossible de le savoir. Ce qui est intéressant, c’est que le couple se partage le travail. Que l’un comme l’autre peut se dégourdir les ailes, manger et boire, avant de revenir relayer l’autre.