La voix de Lilie
La météo a prévu un temps magnifique aujourd’hui. Idéal pour aller jusqu’au Grand Ballon, nous qui n’avons pas vraiment pu profiter du ballon d’Alsace…
La route des crêtes a été tracée pendant la guerre de 14-18 pour relier les sommets Alsaciens tout en étant protégé de l’ennemi. L’Alsace se trouve toujours derrière la colline, la route passant sur la face avant de la colline. Voilà pour l’histoire.
Nous la prenons au col de la schlucht car nous avons déjà fait le haut jusqu’au col du bonhomme. Il fait beau, les points de vue sur les villages, les lacs en dessous sont splendides. Là une source, là un point de vue, tout est sujet à un arrêt. Pour faire les 40 km qui nous séparent du grand Ballon, on met plus d’une heure !
Au grand Ballon, un vent glacial nous surprend à la descente de la voiture ! Il faut être bien habillé, d’autant que le Ballon est à plus 1400m d’altitude, c’est le plus haut sommet du massif des Vosges. Ceci plus cela, il fait frais.
Une auberge avec terrasse panoramique promet de prendre un verre en distinguant au loin les alpes. Encore faut il que le temps soit très clair.
On part ensuite pour une randonnée de 15km qui commence par la montée au sommet du grand ballon. Un monument hommage au soldat de la grande guerre fait l’angle et domine la vallée. Une boule blanche (ballon, station météo ?) et deux pylônes garnis d’antennes marquent le sommet. Sous la boule, des plaques d’orientation permettent de situer les villes et les montagnes qui forment la ligne d’horizon. Et peut être la frontière ?
Puis le chemin descend en balcon permettant de profiter de la vue tout le long du parcours. En bas, un refuge avec tables de pique-nique nous accueille pour la pause de midi.
Le chemin passe par des prairies et traverse des pâturages, on croise des vaches allongées dans l’herbe, des salers, des chèvres et même deux Lamas dans un jardin. Au détour d’un virage, une biche nous observe puis repart en sautillant à notre approche.
Le chemin arrive à un village tout en bas et le reste du chemin se fera à remonter tout ce qu’on a descendu !
Heureusement les sous bois, les paturages, les chemins, les panoramas sont magnifiques.