Les feuilles du calendrier se sont envolées. 2022, nous sommes en 2022. 2022 est là, avec ses rayons de soleil, sa douceur, sa pandémie et ses promesses. Quelles promesses? Ma tête est embrumée. Elle bourdonne, les bruits extérieurs m’arrivent assourdis. Mes épaules sont courbaturées. A priori, ce n’est pas le Covid. J’ai seulement un gros rhume que m’a gentiment donné mon petit fils.
La pandémie bat son plein, pertube les relations sociales, la vie quotidienne, le corps médical, les soignants. La rue s’est à nouveau masquée. Difficile de rencontrer un sourire, un regard derrière ces visages fermés. La 3ième dose se généralise. A quand la quatrième? Le passe sanitaire ne va pas tarder à se transformer en passe vaccinal. Les non vaccinés résistent, s’énervent, deviennent agressifs… Notre président Emmanuel Macron, dans une interview de ce début d’année, dit « avoir très envie d’emmerder les non-vaccinés ». Cette pandémie nous pourrit la vie, nous épuise, nous oppose les uns aux autres, nous confine.
Sur la toile, les voeux s’échangent: whatsapp, sms, mail. Tout à la fois formalité liée à la tradition, politesse et envie réelle de garder ou de renouer le lien. Comment démêler le vrai du faux! Clairement, coincée dans mon appartement parisien, les contacts physiques me manquent. Je m’ennuie.
Le 1er janvier, j’avais prévu de passer un moment avec les résidents de la maison d’handicapés où je suis bénévole. Pas de chance, quatre d’entre eux ont attrapé le COVID. Même un appel Whatsapp n’a pas été possible. J’ai déposé une boîte de chocolats. Une astronaute m’a ouvert la porte et a pris la boîte. J’espère qu’ils ont pu en manger. Je n’ai aucune nouvelle. J’espère qu’ils vont bien.
Les projets de ce début d’année tardent à venir. Où sont les bonnes résolutions? Des sorties copines sont planifiées. Une escapade est prévue avec mon mari fin février en Andalousie.
En mars il y aura les élections. Pour qui voter? En qui croire? J’ai une pensée pour les jeunes. Comment peuvent-ils avoir envie d’aller voter?
En attendant des jours meilleurs, je vous souhaite une bonne année. Les petits bonheurs ne vont pas être faciles à dénicher tant le terrain paraît miné. Mais ne baissons pas les bras devant la difficulté. Au contraire, levons nous pour franchir l’obstacle vaillamment et avec le sourire! Le printemps va revenir. Il revient toujours.