La voix de Lilie
Il fait très chaud à Bangkok, et surtout très lourd. Dès le matin, c’est étouffant.
Nous voilà partis pour le marché de Chatuchak, le plus grand marché de Thaïlande.
Pour traverser le fleuve, nous prenons la barge repérée hier soir. 5 bats, l’équivalent de 10cts. Puis nous prenons le métro. Ici, il se paie pour chaque voyage et au nombre de stations, on nous donne une carte ou un jeton et lorsqu’on sort du métro la machine l’avale, recyclage, c’est bien vu ! Nous on en a pour l’équivalent de 1E. C’est un métro aérien, très très climatisé… Avec de la pub partout, même sur les panneaux du nom des stations. On profite du paysage, on se croirait à la défense plus plus, couplée à des quartiers pauvres à l’étage inférieur. Le métro ressemble un peu à celui de NY avec ses banquettes jaunes face à face.
On aperçoit en bas un terrain de golf, au milieu de la ville !
Il y a 2 niveaux, souvent pour traverser les routes, on prend des passerelles. Malgré la chaleur, beaucoup sont en jean ou pantalon. Et même gilets.
Dehors, d’immenses publicités, partout. On voit qu’on peut aller encore plus loin et ça fait peur…
Le marché de chatuchak n’est ouvert que le we. Il est immense. Des allées minuscules, étouffantes, éclairées car trop sombres. Chaque quartier est dédié à un type d’article. Vêtements, décoration, meuble… On peut y passer le we entier sans tout voir ! Nous on en sort au bout d’une heure, en nage !
On reprend le métro pour aller jusqu’à un ponton prendre le bateau qui longe le fleuve. Il est bondé, la contrôleuse cours partout pour essayer de vendre ses billets à tous les nouveaux entrants, pendant qu’à l’arrière l’homme de manœuvre du bateau hurle aux gens d’avancer et joue d’un sifflet strident pour communiquer avec le conducteur à l’avant pendant les manœuvres. Un poème, la navette bateau. Enfin nous arrivons à bon port si j’ose dire, devant le grand palais.
Il est plus de midi, on marche en plein soleil, il fait lourd, on est en nage. Pour visiter le palais il faut être habillé long, pantalon et manches longues. Ceux qui ne le sont pas sont recalés et doivent acheter ce qui leur manque à l’entrée (2x plus cher que dehors, business is business !). J’ai ce qu’il me faut dans mon sac, Mr Lilie est en short, bilan, un pantalon acheté ! Le site à visiter est grandiose. Le nombre de visiteurs aussi. Et tout le monde crie, marche dans tous les sens, une foule terrible. Plus la chaleur. C’est très beau, des temples, des stuppas, le palais. Magnifiquement décorés, dorés , on y passe presque 2 heures.
Ensuite on se pause un peu dans un bar restaurant à l’extérieur, dans un petit quartier, juste en face du bouddha couché. Le vieux quartier des restaurants contraste avec le faste des palais et des temples sur l’autre trottoir. 2 mondes qui se font face.
Ensuite on part visiter le temple du boudhha couché. C’est une merveille. Le bouddha fait 46 mètres de long et au moins 5 ou 6 de haut. Il est déjà impressionnant à lui tout seul, mais derrière sa « maison » il y a un dédales de temples tous plus beaux les uns que les autres. Décorés de céramiques, de mosaïques, de verres de couleur, de dorures, de fresque sur des hauteurs de plafond impressionnantes. On passe de l’un à l’autre par des passages, on trouve des alignements de bouddha, des temples avec un boudhha pour se recueillir. Des gardiens surveillent les tenues et les comportements.
Fatigués de toute cette chaleur, on décide de rentrer en touk touk.
Après une belle pause au bord de la piscine et le repas du soir dans le quartier, on décide de repartir pour voir un quartier chaud de nuit.
Re métro et nous voilà devant des alignements de bars avec des jeunes filles, ou des garçons ou des trans selon les rues. Beaucoup beaucoup de monde, un marché nocturne au milieu, de la musique, des cabarets de danseuses très déshabillées. Des hommes aux bars, dans les rues, peu de femmes, des touristes comme moi. Après cette immersion, on trouve un petit rooftop près du métro où l’on prend un verre pour finir la soirée.
Note de voyage:
La ville est propre dans l’ensemble, d’ailleurs on voit passer les camions poubelles chaque soir.
Il y a des règles ici, alors qu’à Samui c’est l’anarchie ! On ne fume pas n’importe où, on ne se gare pas n’importe comment.