Mercredi 28 février – La fin du voyage

Mercredi 28 février – La fin du voyage

La voix de Lilie

Déjà le soleil filtre à travers les rideaux de la chambre, le dernier jour du voyage pointe son nez…
Les automatismes des départs se mettent en route. Tout étaler sur le lit, ranger les valises, faire le check out de l’hôtel. Mais avant ça, prendre un bon petit déjeuner car la journée sera longue, se baigner car c’est la dernière, prendre un verre sur la terrasse de l’hôtel.
Mon frère nous quitte vers 14h pour prendre son vol pour Samui. Le notre est à minuit, il nous reste un après-midi de visite.
Nous prenons la barge pour traverser le Chao praya (le fleuve de Bangkok, je crois que j’ai oublié de mentionner son nom !), puis un bateau un peu plus chic que ceux que l’on a pris jusque là, pour aller voir le joli temple de Wat Arun au bord du fleuve. Ce temple est très particulier de par sa forme pyramidale et parce qu’il est fait en pierre recouvert de faiences mais pas de dorures. Il n’y a pas d’interieur non plus, c’est une Pyramide entourée de 4 tours. On peut monter au premier étage par des escaliers très étroits et très hauts ce qui donne un bel effet de vertige à la descente ! On fait le tour de la plate-forme et on aperçoit les escaliers qui montent tout en haut de l’édifice mais ne sont pas accessibles. Peut-être qu’aujourd’hui est un jour particulier car il y a beaucoup de chinoises vêtues de tenues traditionnelles et d’une ombrelle, certaines avec une couronne. Leurs amis les prennent en photo sur le temple. L’une d’entre elle accepte de faire une photo avec Mr Lilie.
Le jardin autour du temple se visite également, il y a plusieurs temples avec des grands bouddhas à l’intérieur, et la statue d’un homme devant lequel les gens se prosternent.
Comme d’habitude, à l’extérieur du temple, sous les Arcades on retrouve les plaques hommages aux disparus sous les alignements de bouddha.
Il fait très chaud encore aujourd’hui, on cherche l’ombre…
On reprend un bateau encore plus chic, on a essayé toutes les gammes aujourd’hui ! Pour revenir au centre commercial Iconsiam parce qu’on a repéré une terrasse au dernier étage et il doit y avoir une vue magnifique. Il faut d’abord monter les 8 étages d’escalator. Chaque palier a son bar en terrasse, mais impossible d’y aller sans consommer ! Heureusement au dernier étage, la terrasse est libre d’accès. La vue sur le fleuve et la ville est fantastique, ses grattes ciel ultra modernes mêlés aux quartiers pauvres, piquetés des dorures des temples qui se reflètent au soleil.

Il est temps de rentrer à l’hôtel, prendre un dernier bain dans l’eau tiède de la piscine, récupérer nos bagages, prendre un taxi pour l’aéroport.

Ainsi s’achève ce superbe voyage de 4 semaines en Thaïlande qui est passé si vite que je suis étonnée d’être déjà à l’aéroport en train de rédiger cet article..

Il faut bien refermer une page pour pouvoir en ouvrir une autre…

Mardi 27 février – Le parc Lumpini, le bouddha d’or et Asiatique

Mardi 27 février – Le parc Lumpini, le bouddha d’or et Asiatique

La voix de Lilie

L’hôtel dispose d’une navette qui, toutes les heures, dépose ses clients au métro le plus proche. Pratique, on en profite tous les matins vers 10h. Il faut dire qu’on est un peu lent au démarrage. Levés vers 7h, petit déjeuner à 8, baignade à 8h45, douche à 9h30 ! 😜
Ce matin nous partons donc avec la navette prendre le métro pour le parc Lumpini. Petit bois de Vincennes, ou plutôt mini central parc au milieu de la ville et ses grattes ciel, avec son lac central et ses allées . Bien sûr la flore est différente, la faune aussi. Si on croise des corbeaux et des pigeons, l’attraction ici se sont les varans. Ces gros lézards apathiques capables tout à coup de se déplacer à une vitesse impressionnante. Il y en a qui se reposent au bord de l’eau, d’autres qui se pourchassent pour un morceau de nourriture, d’autres qui nagent au bord du lac. Des adultes, assez gros, peut-être 1m50 de long, quelques petits, déjà bien 30cm.
Le cadre est très beau, le parc entouré par les immeubles autour. Il fait déjà si chaud que les promeneurs se laissent arroser par les arrosages automatiques !
Après cette mise en jambe, on reprend de métro pour aller voir le bouddha d’or. Il est à l’entrée de china town où nous étions hier, mais bêtas que nous sommes, nous ne l’avions pas vu… Un charmant monsieur dans la rue nous affirme que le temple est fermé ce matin car il y a une cérémonie pour la fille du roi. Comme hier, ce n’est pas vrai, pourtant cet homme avait vraiment l’air sincère… Pour monter voir le Bouddha, les femmes doivent se couvrir jambes et bras. Comme d’habitude, on ne demande rien aux hommes. Bref c’était la séquence féministe !
Le bouddha d’or, pèse 5 tonnes d’or massif. On rêve d’en gratter quelques grammes ! Il a 700 ans. A l’origine il avait été recouvert d’une couche de plâtre pour éviter qu’il ne soit pillé pendant les guerres (il y a bien eu une guerre en Thaïlande…) et installé dans un temple. En 1955, en le déplaçant pour l’emmener dans son nouveau temple, un morceau de plâtre s’est détaché et ils ont découvert qu’il était tout en or. Mythe ou réalité, allez savoir. En tout cas, c’est le trésor de la Thaïlande et du boudhisme.
Sur ce, il est temps de faire une pause déjeuner. China town, c’est de la street food partout. Ce n’est pas vraiment l’endroit pour trouver un restaurant. Mais manger la street food, debout, en pleine chaleur ne nous tente pas. On a besoin de s’arrêter un peu. On finit bien sûr par trouver ce que l’on cherche en sortant un peu du quartier Chinois.
Après la pause, nous partons vers le fleuve embarquer sur un bateau pour aller à Iconsiam. Iconsiam, c’est un immense centre commercial sur le bord du fleuve, avec ses boutiques chic, Vuiton, Dior, Gucci.. Moins chic Sephora, HetM et j’en passe, sur 7 ou 8 ou 10 niveaux. On dirait les halles, mêmes boutiques, même carrelages au sol, puissance 10 ! Au rez de chaussée, il y a comme un marché flottant traditionnel, des échoppes de nourriture, de vêtements, comme un marché de rue. Et à partir du 1er étage, c’est ke centre commercial moderne, la défense, les halles ! C’est très végétalisé, en plantes artificielles ! Le parvis extérieur offre une vue sur les buildings en face d’où on peut faire de très belles photos.
Finalement, le centre n’est qu’à un km de l’hôtel. On rentre à pied ! La chaleur est toujours étouffante.
Le soir nous prenons un touktouk pour aller à Asiatique Riverfront. C’est un espace piéton très animé, au bord du fleuve. Il a été créé en 2012. Restaurants, boutiques, manèges, une grande roue illuminée comme aux Tuileries. Un magnifique 3 mats transformé en restaurant de luxe est amarré devant. On s’y promène, on écoute les musiciens dans les restaurants, on y mange bien, des produits de la mer et des plats Thaï très bien cuisinés.
Il est déjà temps de rentrer dans un touktouk d’un âge très avancé, pour notre dernière nuit en Thaïlande…

On commence à envisager le choc thermique du retour !

Lundi 26 février – La maison de Jim Thomson et China town

Lundi 26 février – La maison de Jim Thomson et China town

La voix de Lilie

Ce matin nous partons visiter la maison de Jim Thomson. C’est un Américain qui s’est installé là, et qui a remis en fonction le tissage manuel de la soie dont le savoir faire s’était perdu. Il est tombé amoureux des maisons en bois Thaïlandaises, s’en est faire une sur un terrain qu’il a acheté au bord d’un canal. Il l’a faite construire tout en bois avec leur savoir faire couplé à une disposition de pièces à l’européenne (nous a-t-on dit). Il a également récupéré 4 petites maisons dans une province de Thaïlande et les a faites rapporter dans son terrain. Il a disparu lors d’un voyage et on n’a jamais retrouvé son corps. Il avait tout légué à la ville à condition d’en faire un musée. Dont acte. On visite ses maisons dans lesquelles on trouve des oeuvres d’art Thaïlandaises et le musée de la soie. Son oeuvre perdure puisque des créateurs dessinent encore des nouveaux motifs et la production de pièces de soie continue. La boutique est une vrai merveille. La soie est d’une finesse extrême. Toutes les pièces sont signées Jim Thomson.
En sortant de là, nous longeons le canal sur un quai large d’une personne bordé par un quartier extrêmement pauvre. Les maisons comportent une pièce sombre, ouverte sur le passage d’où on aperçoit l’intérieur, et les habitants. Tout est fait de bric et de broc. En même temps, c’est assez propre. C’est très beau pour nous, pourtant, vivre là ce doit être terrible. Chaud, lourd, un ventilateur tout au plus. On arrive à une passerelle, on change de quai et on continue sur presque 1km. C’est incroyable, comme partout, il y a au milieu de ces maisons, des échoppes de bouffe. Certains arrivent aussi en scooter sur ce minuscule quai car on en voit de garés. Au bout du quai, on arrive dans un cul de sac. Impossible de sortir de là. Une dame nous aperçoit et nous fait signe pour nous indiquer la sortie.
On reprend des petites routes au bord d’un autre canal, on croise un temple au passage et on rejoint une plus grande artère pour prendre un touk touk qui nous emmène à la montagne dorée. C’est un temple en hauteur auquel on accède par un grand escalier. 344 marches annoncées. Aie ! Petites marches, on les monte 2 par 2, donc pas si terrible ! En haut, une magnifique vue à 360 degrés sur Bangkok et un temple dont la stuppa dorée est hélas en rénovation.
En redescendant, on passe devant un mémorial très dérangeant. C’est une scène en sculpture représentant des vautours mangeant un cadavre humain. Il fait référence aux épidémies de choléra dans les années 1800, où il y avait tellement de morts qu’on les laissait hord de la ville à cet endroit et les vautours faisaient le reste… Maintenant le temple est dédié à cette histoire, et se trouve en pleine ville.
De là, on prend un touktouk pour aller à china town. L’arnaque des touktouk consiste à vous dire que l’endroit où vous allez est fermé, mais qu’il connaissent un endroit où vous pouvez manger…. Celui là nous affirme que China town est fermé jusqu’à 16h ! Ben voyons. Donc on y va quand même. On arrive dans une rue où il n’y a que des mécano. Des montagnes de morceaux de moteurs et de boulons. Ils refont des pièces à la main, liment, scient, soudent, frappent sans aucune protection ! Puis on arrive dans le cœur de China town. Des rues, des ruelles bondées, des vendeurs de bouffe partout. On s’est arrêté pour déjeuner dans un tout petit restaurant, il n’y a même pas de cuisine, on commande, le mec appelle un ami qui fait les plats, sûrement dans la rue, les lui livre et il n’a plus qu’à dresser les assiettes ! Inutile de dire que pas terrible ! Mais il faisait si chaud, si lourd qu’il fallait qu’on prenne un peu le frais.
On repart se perdre dans ce dédale de rues, de vendeurs de tout, de fabriquant de bouffe. Dans cette chaleur, des gamelles pleines d’aliments non identifiés trempant dans des jus de couleurs douteuses. Il y aussi le stand insectes, scorpions, vers grillés. Tout semble dégoûtant et pourtant ils le mangent…
L’après-midi tire à sa fin, on repart en bateau sur le fleuve jusqu’à notre hôtel.
Après un bon moment de repos avec une heure de détente à la piscine, nous partons manger une moucata dans un restaurant repéré hier soir.
Un hall immense, bruyant, télé à fond, plein à craquer. Que des locaux. La moucata, c’est un brasero avec de l’eau tout autour pour faire griller de la viande et bouillir pâtes de riz, légumes, herbes. Un mixte plancha, fondue chinoise. On vous sert un grand plat avec plusieurs viandes et poissons, crevettes, calamar.
C’est délicieux et très convivial. On finit par une glace, c’est la tradition après la moucata. Et ça coute une misère.
Voilà encore une très belle journée qui s’achève en beauté !

Dimanche 25 février – 1er jour à Bangkok

Dimanche 25 février – 1er jour à Bangkok

La voix de Lilie

Il fait très chaud à Bangkok, et surtout très lourd. Dès le matin, c’est étouffant.
Nous voilà partis pour le marché de Chatuchak, le plus grand marché de Thaïlande.
Pour traverser le fleuve, nous prenons la barge repérée hier soir. 5 bats, l’équivalent de 10cts. Puis nous prenons le métro. Ici, il se paie pour chaque voyage et au nombre de stations, on nous donne une carte ou un jeton et lorsqu’on sort du métro la machine l’avale, recyclage, c’est bien vu ! Nous on en a pour l’équivalent de 1E. C’est un métro aérien, très très climatisé… Avec de la pub partout, même sur les panneaux du nom des stations. On profite du paysage, on se croirait à la défense plus plus, couplée à des quartiers pauvres à l’étage inférieur. Le métro ressemble un peu à celui de NY avec ses banquettes jaunes face à face.
On aperçoit en bas un terrain de golf, au milieu de la ville !
Il y a 2 niveaux, souvent pour traverser les routes, on prend des passerelles. Malgré la chaleur, beaucoup sont en jean ou pantalon. Et même gilets.
Dehors, d’immenses publicités, partout. On voit qu’on peut aller encore plus loin et ça fait peur…

Le marché de chatuchak n’est ouvert que le we. Il est immense. Des allées minuscules, étouffantes, éclairées car trop sombres. Chaque quartier est dédié à un type d’article. Vêtements, décoration, meuble… On peut y passer le we entier sans tout voir ! Nous on en sort au bout d’une heure, en nage !
On reprend le métro pour aller jusqu’à un ponton prendre le bateau qui longe le fleuve. Il est bondé, la contrôleuse cours partout pour essayer de vendre ses billets à tous les nouveaux entrants, pendant qu’à l’arrière l’homme de manœuvre du bateau hurle aux gens d’avancer et joue d’un sifflet strident pour communiquer avec le conducteur à l’avant pendant les manœuvres. Un poème, la navette bateau. Enfin nous arrivons à bon port si j’ose dire, devant le grand palais.
Il est plus de midi, on marche en plein soleil, il fait lourd, on est en nage. Pour visiter le palais il faut être habillé long, pantalon et manches longues. Ceux qui ne le sont pas sont recalés et doivent acheter ce qui leur manque à l’entrée (2x plus cher que dehors, business is business !). J’ai ce qu’il me faut dans mon sac, Mr Lilie est en short, bilan, un pantalon acheté ! Le site à visiter est grandiose. Le nombre de visiteurs aussi. Et tout le monde crie, marche dans tous les sens, une foule terrible. Plus la chaleur. C’est très beau, des temples, des stuppas, le palais. Magnifiquement décorés, dorés , on y passe presque 2 heures.
Ensuite on se pause un peu dans un bar restaurant à l’extérieur, dans un petit quartier, juste en face du bouddha couché. Le vieux quartier des restaurants contraste avec le faste des palais et des temples sur l’autre trottoir. 2 mondes qui se font face.
Ensuite on part visiter le temple du boudhha couché. C’est une merveille. Le bouddha fait 46 mètres de long et au moins 5 ou 6 de haut. Il est déjà impressionnant à lui tout seul, mais derrière sa « maison » il y a un dédales de temples tous plus beaux les uns que les autres. Décorés de céramiques, de mosaïques, de verres de couleur, de dorures, de fresque sur des hauteurs de plafond impressionnantes. On passe de l’un à l’autre par des passages, on trouve des alignements de bouddha, des temples avec un boudhha pour se recueillir. Des gardiens surveillent les tenues et les comportements.
Fatigués de toute cette chaleur, on décide de rentrer en touk touk.
Après une belle pause au bord de la piscine et le repas du soir dans le quartier, on décide de repartir pour voir un quartier chaud de nuit.
Re métro et nous voilà devant des alignements de bars avec des jeunes filles, ou des garçons ou des trans selon les rues. Beaucoup beaucoup de monde, un marché nocturne au milieu, de la musique, des cabarets de danseuses très déshabillées. Des hommes aux bars, dans les rues, peu de femmes, des touristes comme moi. Après cette immersion, on trouve un petit rooftop près du métro où l’on prend un verre pour finir la soirée.

Note de voyage:
La ville est propre dans l’ensemble, d’ailleurs on voit passer les camions poubelles chaque soir.
Il y a des règles ici, alors qu’à Samui c’est l’anarchie ! On ne fume pas n’importe où, on ne se gare pas n’importe comment.

Samedi 24 février – Départ pour Bangkok

Samedi 24 février – Départ pour Bangkok

La voix de Lilie

Plus de 3 semaines passées à Samui, il est maintenant l’heure de faire nos valises. On aurait pu les penser moins lourdes qu’à l’aller mais rien n’est moins sûr ! Le verdict cet après-midi à l’embarquement !
En attendant on profite des derniers moments sur l’île. La vue, la baignade, le petit restau au coin de Nathon, les jus de mangue, l’eau de coco fraiche.
Aujourd’hui c’est un Bouddha day. Pas le droit de vendre de l’alcool.
Si vraiment on insiste, ils le servent dans une grande tasse à café opaque ! Bon, nous on insistera pas. L’eau et les jus de fruits frais sont bien meilleurs surtout avec cette chaleur.
Au passage j’ai pris en photo une de ces petites tables, thème pastèque !

Une dernière baignade et c’est parti.
Au revoir Nathon, Samui. Ce paysage va nous manquer quand on va retrouver notre grisaille sans horizon… Je m’égare !

L’aéroport se situe tout proche de Chaweng. Tellement proche que depuis la plage ou la grande rue, les avions vous passent au dessus de la tête au décollage et à l’atterrissage. Hier soir, nous étions attablés pour boire un verre dans un bar tenu par des Francais. Entre le bruit de la rue et celui des avions c’était assourdissant. Je me demande quel plaisir ils ont à rester là quand il y a tellement de plus beaux endroits et surtout plus calmes sur l’île…Question de goût.

L’aeroport de Samui est très joli et très particulier puisqu’ entièrement à l’extérieur. On a l’impression de se promener dans un petit quartier de village avec ses boutiques, ses bars, ses pelouses où on peut se poser dans des matelas à l’ombre. Valises enregistrées (bon finalement elles sont un peu moins lourdes qu’à l’aller) , on promène dans ce quartier, et on s’installe sur les matelas pour prendre un verre en attendant de passer à l’embarquement. On quitte Samui.

Après une heure de vol, et un petit repas (après tout, il est 17h…) nous arrivons à l’aéroport de Bangkok. Immense aéroport. On marche sur une dizaine de tapis roulants pour faire les 500m qui nous séparent de la zone de réception des valises (le métrage restant est indiqué à chaque tapis roulant !), plusieurs robots nettoyeurs tournent dans ce hall. Une fois les valises récupérées, on va prendre un ticket pour le taxi. C’est bien organisé, le ticket indique l’emplacement où viendra se garer le taxi et le nol, numéro du taxi. Pour le prix, c’est au petit bonheur, je n’ai pas vu le compteur…
La nuit est tombée le temps qu’on sorte. Le soir est brumeux. On se croirait à paris ! Des lumières, des panneaux publicitaires immenses le long de l’autoroute, des immeubles, certains très hauts. 2x 4 voies. Mais ça roule bien. 28km entre l’aéroport et l’hôtel. Plus on approche plus ça se densifie. Des tours très hautes. 15km avant d’arriver on est dans la banlieue, ou peut-être même déjà dans la ville.
A Bangkok j’ai réservé l’hôtel dont tu m’avais parlé Graine. On s’installe puis on décide d’aller faire un tour dans le quartier. De la street food partout. Un peu plus loin, un centre commercial en train de fermer. Devant l’entrée, des chinois (je pense) ont organisé une réception et une cérémonie. Il y a même une représentation de théâtre chinois. En costumes, magnifiques, et maquillage blanc. Esthétiquement c’est très lumineux, mais hélas c’est absolument atroce pour les oreilles. Les acteurs miaulent comme des chats, stridents, dans une sono défoncée…
Les restaurants du coin ne nous ayant pas fait très envie, on repart dîner à l’hôtel, sur la terrasse au bord du fleuve. On regarde passer les bateaux mouche, tous illuminés, musique à fond.
Après le repas, on part promener de l’autre côté du fleuve. Depuis le pont, la vue sur les grattes ciel illuminés est très belle. On voit au loin la roue illuminée de l’Asiatique, le marché sur le fleuve.
On prend nos marques pour demain, on regarde les terminus de bateaux, l’entrée du métro, et au passage on va visiter un temple en essayant de ne pas déranger les moines présents.

Il est 23 heures, les échoppes ferment, les transports s’arrêtent, les camions poubelles sont à l’œuvre. D’ailleurs ce quartier est assez propre par rapport à ce qu’on a pu voir à Samui.

Vendredi 23 février – Profiter de l’endroit et du moment

Vendredi 23 février – Profiter de l’endroit et du moment

La voix de Lilie

C’est notre dernier jour plein à Nathon. Samui. L’idée serait de ralentir le temps. Ne rien faire qu’admirer le paysage pour que les minutes s’étirent un peu.
Il fait un temps magnifique, on distingue bien le continent avec plusieurs niveaux de montagnes. L’une d’entre elles au loin nous rappelle la silhouette du mont Ventoux.
Ici on se lève toujours très tôt. La lumière du jour filtre par les rideaux vers 6h30, du coup avant 7h, tout le monde est réveillé. C’est un peu obligé parce que le jour dure 12h, si on se lève à midi on n’en profite pas. Moi qui suis une lève tard, je me suis surprise à être calée sur ce ryhtme depuis le 1er jour. Ce qui fait grosso modo que je me lève en ce moment avant l’heure à laquelle je me couche à Paris !
Forcément la matinée dure longtemps ici. Ce matin par exemple, je me suis levée, 7h, j’ai pris un petit déjeuner, je me suis baignée (250m dans la piscine chaque matin, je pete la forme !) puis vers 9h je suis partie faire quelques courses en ville. 2h plus tard et quelques kilos de victuailles à la main, je suis rentrée. Ben il n’est que 11h, encore le temps de se baigner, de regarder depuis le bord de la piscine la vue sur la colline, la mer, les iles, le continent. Cette vue est fantastique, il faut le dire. Un fond d’écran naturel !
Après le repas, on reprend l’activité du jour, baignade,vue, repos, baignade, vue, repos. Et bien malgré tout, les heures défilent.vite.vite..

Le soir nous partons sur Chaweng.
Le long de la route, les bars à entraineuses sont en train d’ouvrir. On passe devant le marché de fichermann. C’est le vendredi soir qu’il est le plus fréquenté. Il y a des voitures, des scooters et des piétons partout. C’est le bouchon du vendredi soir !
Chaweng le soir, c’est aussi des bouchons, du monde, de la musique, des bars, des restaurants, des boutiques, des rues spécialisées pour les massages plus plus…
On traverse un resort hôtel pour aller jusqu’à la plage. Ce soir la mer, qui était démontée lorsque nous étions venus il y a quelques jours, est une mer d’huile. On repasse devant l’Evergreen où on avait bu un cocktail.
On longe la plage qui n’est pas encore trop animée jusqu’au Ark bar. C’est le bar le plus branché de Chaweng. Musique, piscine, coktails sur la plage, des touristes partout. Des vendeurs proposent des couronnes de fleurs artificielles lumineuses. Les bars sont pleins de têtes couronnées !
Puis on remonte dans le centre sur chaweng road avec ses bars, toutes sorte de musiques se mélangent, il y a des billards, des musiciens en live, des boutiques de canabis, beaucoup de monde, que des touristes en dehors de ceux qui travaillent… On finit la soirée en passant dans le quartier « chaud », cad plus chaud que le reste. C’est une rue pas très longue où il y a beaucoup de prostitution. Il y a tellement de monde qu’on préfère rebrousser chemin. Personnellement j’aime autant…

Notes de voyage:
Souvent on croise des camionnettes avec hauts parleurs qui font la pub pour un produit ou un spectacle de boxe.

C’est la pleine lune. Demain soir (Samedi) il y aura la full moon party sur kho fa ngan. Elle attire des milliers de touristes sur une plage dédiée pour une sorte de rave partie. Date à éviter si on veut visiter tranquillement et surtout trouver un hébergement.

Un peu partout on trouve de petites tables rondes avec 4 petites chaises en pierre sur un thème. Coccinelle, moutons, fraises.
Il y a aussi de petits personnages rieurs devant certaines maisons.

Pas de ronds points, 2 ou 3 feux sur toute l’ile. Les intersections c’est coton.

Scooter, toute la famille dessus. Plus les courses. Ou bien l’un qui pousse l’autre avec le pied pour le faire avancer (sur la route principale en plus) peut être pcq il n’a plus d’essence.

Vendeurs de mousse à coussin, vendeurs de matelas.

De grosses citernes bleues sont accollées aux maison pour stocker l’eau. Ils récupèrent l’eau de pluie et aussi l’eau fournie par la ville. Aucune n’est potable.

Jeudi 22 février – A pied au nord de Nathon

Jeudi 22 février – A pied au nord de Nathon

La voix de Lilie


On a fait le sud de Nathon à pied et en scooter, aujourd’hui on part vers le nord. Une partie devant laquelle nous sommes passés x fois en voiture sans jamais nous arrêter car la mer n’a pas de fond ici, donc pour la baignade ce n’est pas terrible et la plage n’est pas très accessible. Mais nous savons qu’il y a un peu plus loin pas mal de petits restaus, but de notre marche.
Il fait très chaud, on est armé, casquette, lunettes, crème solaire, eau ! Départ par l cocoteraie qui nous fait arriver un peu plus au nord que l’autre chemin.
Aujourd’hui dans le quartier, il y a des drapeaux Thaïlandais et le drapeau jaune du roi sur les pylônes au bord de la route. Impossible de savoir pourquoi. On n’en croise pas ailleurs. Est-ce en rapport avec le feu d’artifice que l’on a aperçu hier soir depuis la terrasse ? tiré à priori dans un hôtel au bord de la mer.
Nous longeons ensuite la rue principale de Nathon, les boutiques de vêtements et de souvenirs en tout genre, des mini super marché, le tout-à-20-bats (50 centimes), les restaurants, les bouis bouis. En plein soleil à cette heure. Puis on sort de la ville. Il y a des odeurs quelquefois terribles… Il fait très chaud. On se rachète de l’eau. Et c’est sale, des détritus partout. On passe devant un droguiste, cad un bazar dans un hangar ouvert sur la rue, un mécanicien, même chose avec du cambouis ! Des vendeurs de popcorn de toutes couleurs dont le vert. Une vendeuse d’huîtres, sur une planche au soleil. Évidemment ça change de chez nous !
On prend une traverse pour rejoindre le bord de mer. La plage est très sale elle aussi. La mer ramène ce qu’on lui a envoyé mais il y a aussi beaucoup qui est jeté là. On longe un village de pêcheurs, leurs bateaux amarrés devant. Ils ont même une sorte de cantine sous les arbres. Ils se servent différents plats et s’attablent à l’ombre pour manger. On y passe mais ça ne nous semble pas opportun d’y manger. Malgré cette saleté les couleurs de l’eau sont magnifiques et le paysage sublime. Et calme, il n’y a pas ou très peu de touriste ici.
Puis on arrive vers les restaurants un peu plus touristiques. On choisit celui qui nous plaît, c’est restaurant tenu par des Thaï, le nom du restaurant est un jeu de mot avec leur bonjour sawadi khap (pour ceux qui lisent depuis le début !) : le sawasdee cup.
On s’installe à une table à l’ombre d’un grand arbre, face à la mer. C’est très agréable. On commande un curry vert au poulet, du riz, et des noix de cachou (il y en a partout ici). Tout est très bon.
On profite de l’endroit un moment, puis on repart un peu plus loin, Mr Lilie se pose à l’ombre dans un bar, moi je vais me baigner en face, en faisant très attention où je mets les pieds, car j’ai trouvé un tesson de bouteille à fleur d’eau… Je trempe (pas trop possible de nager) dans 30cm d’eau très chaude. Je rejoins ensuite Mr Lilie dans ce petit bar tranquille, qui passe une musique douce. A un moment on entend une
explosion et tombe devant nous un tout petit fruit. Les personnes du bar nous disent que oui, c’est ce petit fruit qui fait ce bruit d’explosion lorsqu’il se détache de l’arbre !
Après cette belle pause, nous repartons en sens inverse. Le soleil tape encore très fort.
C’est une très belle journée, sans brume. Ce qui fait que l’on aperçoit le continent en face et les iles du parc d’Ang tong.
En revenant on repasse aussi devant tous ces endroits qui ont fermé pendant le covid et restent à l’abandon.
On arrive à la maison, après la super pente qu’il faut grimper pour l’atteindre, en nage. Et donc on va vite fait nager et se réhydrater dans la piscine.
Ce soir, le soleil nous fait cadeau d’un sublime coucher, et la nuit tombée on aperçoit jusqu’aux lumières du continent.

Notes de voyages :
Totem, servent à garder l’esprit des morts à l’extérieur de la maison. Pour ne pas qu’ils y rentrent. Et pour les honorer.

Mercredi 21 février – Ang thong park

Mercredi 21 février – Ang thong park

La voix de Lilie

Ang Thong park est un chapelet d’ilets à l’ouest de Samui. Il est classé parc national et comprend plus d’une centaine d’ilets, comme des roches jaillies de la mer. Pour y aller, on va prendre un hors bord qui met 45mn pour les atteindre.
Donc, comme pour les iles la dernière fois, rendez-vous au port à 8h30 avec un guide Français expatrié, un Thaï qui conduit et un qui gère les accostages et aident les passagers à monter ou descendre.
Tous les bateaux sont là, ceux en bois pour les 3 iles, les hors-bord pour Ang tong park. On est une quinzaine de Français à embarquer pour cette sortie.
Quelques minutes après le départ, on arrive à hauteur des 5 ilets que l’on voit de la maison depuis le début. Enfin les voilà de près ! 5 concrétions sorties de l’eau. Je me demande comment se doit être en dessous du niveau de la mer quand je vois tous ces ilets qui en émergent.
Après 45mn de traversée, dans le bruit assourdissant du hors bord, nous accostons à Ko wua ta lap. L’ile aux singes à lunettes. La plage est magnifique, aménagée, il y a un camping, un accueil touriste et même un point santé avec une infirmière. J’aurais dû me méfier !
Il y a de magnifiques points de vue sur le parc depuis cette ile, et ils se méritent. Un escalier immense, flanqué de 2 cordes, avec 6 paliers pour des vues plus belles les unes que les autres. Mais il faut les mériter… Les 3 1ers paliers, ça va à peu près, en montant lentement. L’escalier monte dans la foret, on est à l’ombre. C’est là qu’on peut voir dans les arbres les singes à lunettes. De petits singes noirs avec les yeux cerclés de blanc. Ils sautent d’arbre en arbre et regardent les humains dans leurs escaliers de haut ! Sur chaque plate-forme on prend des photos des ilets en dessous. Les couleurs de l’eau, les ilets, les bateaux, c’est magique. Du palier 3 au 5 (le 4 est à l’écart on le fera en descendant), on manque mourir tellement l’escalier est abrupt et long. On est en nage, toute l’eau sortie du corps ! Il faut dire qu’il fait 32 degrés et qu’on vient d’escalader pendant bien 30 minutes, un bon 260m à ce que j’ai pu lire. Mais à l’arrivée la vue est époustouflante, une merveille naturelle, des couleurs et une profondeur de vue incroyable. Un petit coup de collier pour atteindre le palier 6, en plein soleil, juste pour dire de l’avoir fait car la vue n’est pas plus belle que sur la 5 ! Les cordes qui flanquent l’escalier trouvent leur utilité à la redescente pour éviter de se tuer les genoux. Les marches sont hautes, taillées dans la pierre, inégales, il faut faire très attention. On s’arrête pour monter au palier 4, là encore, pour dire, car après le 5, tous les paliers font fades ! On revoit quelques singes au passage et enfin on arrive tout en bas pour prendre un bon bain de mer bien mérité.
Le bateau repart maintenant et monte tout au nord vers la baie des singes. Un rocher en forme de singe en marque l’entrée. C’est une mini baie d’Along. Je ne connais pas la baie d’Along, mais mini ou pas, le site est fantastique. Les couleurs de l’eau, les ilets disséminés. C’est très beau. On arrive vers l’ilet de ko nai put où le bateau va s’ancrer près d’une falaise. De là, on peut nager, dans une eau turquoise, avec masque tuba au milieu des poissons. Il y en a de toutes les couleurs et de plusieurs tailles, des rayés jaunes et noirs, des oranges, des jaunes, des gris, des gros bleus, des longs presque transparents. Le sol est jonché de coraux marrons et dans tous les recoins de roche on trouve des oursins. Pas plus gros que chez nous, mais des piques immensément longues, bref, pas question de poser un pied ! Quelques poissons mangent sur un rocher, je suis au dessus, je les regarde, les touche presque. Je nage au milieu d’un banc de poissons multicolores. Un moment hors du temps.
C’est l’heure de l’apéritif sur le bateau. Dans les parcs nationaux de Thaïlande on n’a pas le droit de boire de l’alcool. Alors on boit sur le bateau ! Punch, mangues, fruits de la passion, cacahuète, chips.
Après quoi, on redescend vers l’ilet de ko mae ko et son lac d’émeraude. Le bateau accoste sur une jolie petite plage. De là, part un escalier quasi à la verticale avec des marches de 15cm de large à tout casser, sur 1m de long. Monter est compliqué, descendre vertigineux… On y va quand même pour admirer d’en haut la petite mer intérieure (c’est la signification du nom de l’ilet) qu’ils appellent lac d’émeraude. Et effectivement la couleur de l’eau est une vert émeraude. C’est très beau. Nous redescendons, certains à reculons comme on descend une échelle, certains en travers pour pouvoir poser le pied en entier, tout en se tenant à une des rampes. Heureusement c’est beaucoup plus court que ce matin. Curieusement cet endroit rappelle les paysage de l’ardeche, avec ses rochers faisant des avancées dans l’eau, les roches alternant avec la végétation.
Une petite baignade et le bateau repart pour l’ilet ko phaluzi où nous allons déjeuner. Le bateau fait des bons sur l’eau et l’écume soulevée nous arrose copieusement. Il est déjà presque 15h lorsque on accoste. Une partie de cet ilet n’appartient pas au parc national. Un village de pêcheurs s’y est implanté avec son école et un restaurant. Ils sont ravitaillés par bateau. Pourtant chaque table a sa nappe blanche, les chaises sont toutes recouvertes de tissu blanc, des serviettes en tissus sont disposées dans chaque assiette. Et on y mange très bien. Un assortiment de beignets crevette, poulet, légumes, du riz, un bouillon, un plat de légumes au poulet.
Des calaos, sorte de toucan noir et blanc avec un bec enorme jaune pâle, mangent les feuilles d’un arbre, derrière le restaurant.
Après le repas, le bateau fait le tour de l’ilet pour nous faire admirer le rocher qui a servi de plan large pour un James Bond. Voilà, voilà…. Puis on s’arrête pour une dernière baignade sur une plage en face de ce rocher.
Le retour est mouvementé. La mer est très agitée, les vagues sont assez hautes, le bateau les prend pleine face. Entre le bruit du moteur assourdissant et les bonds du bateau dans les creux des vagues, ça secoue fort. 1h15 de traversée au lieu de 40 minutes, on est complètement soûlés. Ça fait un bien fou lorsque le chauffeur arrête enfin le moteur.


C’était une magnifique journée, des paysages et des couleurs à couper le souffle.

Mardi 20 février – D’un petit restaurant en bord de route à un hôtel de luxe

Mardi 20 février – D’un petit restaurant en bord de route à un hôtel de luxe

La voix de Lilie

Ce matin nous profitons de la maison et de la piscine. Une matinée de repos pendant que mon frère cuit ses pains. Bronzage, lecture, baignade. Depuis que nous sommes arrivés, j’ai troqué ma gym du matin pour une séance de natation. Ça me met en forme et enlève les douleurs des longues marches ou de la mauvaise position prise hier sur le scooter. Lorsque mon frère a fini, nous partons ensemble livrer ses pains.
En chemin il nous arrête sur le bord de la route dans un petit restaurant local, c’est à dire une maison avec un appentis, un bazar de casseroles et de plats et quelques tables dehors.
Ils servent du porc mijoté très longtemps, avec du riz, accompagné d’un petit bouillon et de sauces dont l’une très épicée. C’est très bon et particulier par rapport à tout ce qu’on a pu manger jusqu’ici. Et ça coûte une misère. On mange pour 11e à 3 boisson comprise.
De là on part vers la mer se poser dans un hotel avec piscine, et jus de fruit frais ! Il faut bien se reposer un peu pour ceux qui ont travaillé.
L’endroit est stratégique car nous voulons aller voir le coucher de soleil au W qui se trouve juste un peu plus haut sur la route.
Le W, hôtel Marriot, luxueux, domine une des pointes au nord de l’ile, face à Kho fa ngan. La décoration est somptueuse, les prix aussi ! Il y a une terrasse en eau sur laquelle flottent des canapés ronds dans lesquels on peut prendre un verre. Ils sont tous déjà réservés, alors on s’installe en face, sur la terrasse en bois. Un saxophoniste joue du jazz et passe entre les clients. On prend un cocktail, on nous en offre un autre, à base de fruits de la passion et d’orange, très original et délicieux. On fait de magnifiques photos vu de là haut. La nuit tombe, l’hôtel s’illumine petit à petit. Les lumières de Kho fa ngan éclairent toute la côte face à nous. Il est temps d’alléger notre portefeuille et de rentrer !
Voilà comment on passe d’un tout petit restaurant à un hôtel de luxe dans la même journée, deux expériences incomparables !

Lundi 19 février – A scooter dans le sud de l’ile

Lundi 19 février – A scooter dans le sud de l’ile

La voix de Lilie

L’ile se visite beaucoup en scooter. C’est le mode de transport national. Autant farang (touristes) que locaux les utilisent. Il y a des locations à tous les coins de rues et d’hôtels. On avait essayé une journée avec mon frère, mais c’est un motard et il allait bien trop vite pour nous. Alors aujourd’hui, on a décidé de re-tenter l’expérience par nous même et d’aller à notre vitesse pour visiter un peu plus loin que ne le permet la marche à pied.
Pour l’équivalent de 6e de location et 3e d’essence, nous voilà partis pour la journée.
On démarre par la main road pour faire le plein, puis on oblique sur les petites routes qui longent la mer. On repasse par des endroits connus, le quartier du centre culturel, le jardin de fleur de lotus. Puis on avance vers l’extrême sud de l’île en longeant la mer. On monte au Chedi khao phut où se trouve un long bouddha couché doré, une stuppa blanche. De là, il y a une vue à 360 sur la mer. D’un côté, les 3 îles koh tan, kho matsum et koh rap, de l’autre la baie de bang (ville) kao. Un peu plus loin, le wat (temple) laem sor, sorte de château pointu doré et très décoré.
En continuant la route on arrive, par un petit chemin qui grimpe au Footprint. Peut-être une imprimante pour le foot ? On le saura en grimpant un escalier monumental, au moins 200 marches tout droit. On atterrit dans une petite maison qui abrite l’empreinte du pied de bouddha ! Immense pied, en céramique dans la pénombre de la pièce. Bon. On peut faire le tour de la maison sur un balcon qui domine d’un côté la colline, de l’autre la mer. Encore une très belle vue.
Nous redescendons pour reprendre la route jusqu’à un petit bar restaurant en bambou en bord de plage. C’est très joli, et visiblement très prisé par les touristes… On trouve une table et je vais me baigner en attendant les plats.
A cet endroit, il y a très peu de fond, 50cm, 80 max, l’eau est très chaude. On se croit dans un spa naturel. Le sable très blanc donne à l’eau une couleur turquoise, difficile de sortir de là tellement c’est agréable.
Il faut bien repartir néanmoins. Nous prenons un chemin parallèle pour contourner la colline, tournons un peu dans les quartiers et revenons finir l’après-midi à L’AM Samui ce restaurant sur la plage avec sa piscine où nous étions venus manger et nous baigner il y a quelques jours.
L’heure tournant, il est temps de ramener le scooter à son propriétaire.
Bien sûr, le scooter nous a permis d’aller plus loin et de nous arrêter partout, mais le bruit du moteur est assourdissant, c’est tape cul, je ne peux pas guider, il faut s’arrêter partout pour faire le point, il faut porter ses affaires dans le dos, on ne peut pas trop se parler et au delà de 45km on prend tellement de vent dans la figure qu’on se croirait dans une soufflerie ! Évidemment ce n’était pas un truc haut de gamme, mais, bon, on préfère le confort d’une voiture !

Dimanche 18 février – Balade en 4×4 dans le centre de l’ile

Dimanche 18 février – Balade en 4×4 dans le centre de l’ile

La voix de Lilie

Un dimanche, c’est fait pour se reposer. Surtout après la marche d’hier. Et la maison offre tous les services ! Pain maison pour le petit-déjeuner, piscine, lectures, télé.
Comme chaque matin après le petit-déjeuner je fais quelques longueurs dans la piscine pour me mettre en forme. Il fait déjà très chaud. Le décalage horaire m’empêche de communiquer avec mes amis sous peine de les réveiller en pleine nuit, mais je peux lire mes mails. Ensuite une bonne séance de lecture, allongée sur un sofa à l’ombre. Que demander de plus pour un dimanche de février.
A midi, nous partons déjeuner à 2km de la maison dans ce restaurant dans la colline où nous étions montés à pied il y a quelques jours. Les tables à l’ombre, avec une brise légère et une vue à tomber sur la baie de Nathon et son port. Nous commandons des plats Thaï que nous mangeons face à cette vue époustouflante.
Puis nous rentrons pour une petite baignade et un temps de repos. Il fait chaud, c’est dimanche, sieste !
Après quoi nous décidons d’aller repérer une cascade sur les hauteurs, au centre de l’île, dans la partie plus sauvage où l’on trouve des plantations de durian et paraît il d’hevea mais perso, je n’en ai pas vu.
Nous partons avec le 4×4 de mon frère en forêt. La route rétrécit de plus en plus, le bitume disparaît au profit de pistes étroites , qui grimpent ou descendent à pic, à flanc de colline. On est secoué comle des pruniers. À un moment la voiture fait un tel bond qu’on se retrouve au plafond. 10km effrayants ! Sortie en 4×4 donc. Nous traversons quelques plantations, les gens dans les quelques maisons nous regardent avec curiosité. Certains ont des voitures, donc on imagine que ça passe ! Sur le trajet on s’enfonce de plus en plus dans un paysage de jungle. A l’arrivée, le paysage est grandiose, nous sommes vraiment dans une jungle avec d’immenses arbres, des lianes, la moiteur, le bruit des oiseaux, et peut-être plus.
On gare la voiture et on finit à pied. Arrivés à la rivière, il faudrait faire led derniers 200m dans l’eau et nous ne sommes pas équipés pour. On essaie quelques chemins plus haut, sans succès. Il commence à se faire tard et il faut vraiment faire le chemin inverse avant la nuit qui tombe rapidement vers 18h30. Alors, tant pis pour la cascade, elle gardera son mystère. Pour le retour on emprunte un chemin parallèle au segment le plus difficile de l’aller. Et c’est beaucoup plus facile. On a suivi un GPS à l’aller qui nous a envoyé sur ce mauvais chemin au lieu de nous proposer le plus facile !
En tout cas, la balade en 4×4 restera dans nos mémoires ! Et les paysages que nous avons traversés valaient vraiment le coup.
Il est temps de rentrer, c’est dimanche et c’est l’heure de l’apéro !

Samedi 17 février – Marche, boxe, une journée sportive

Samedi 17 février – Marche, boxe, une journée sportive

La voix de Lilie

On part à pied ce matin vers le centre culturel and final art de Nathon. C’est comme ça qu’il s’appelle… Sur le trajet, j’en profite pour faire des photos sur le côté moins glamour de la Thaïlande. Détritus partout, échoppes abandonnées qui se dégradent, sacs plastiques qui volent au vent, canettes, poubelles. C’est aussi ça la Thaïlande. L’utilisation du plastique jetable à outrance est horrifiant, d’ailleurs on peu acheter des pailles en plastique si ça nous chante et les ramener…pourtant malgré tout, il paraitrait que nous polluons plus qu’eux car ils consomment local et ils ne voyagent pas. Je demande à voir, si c’est vrai, c’est pire que tout pour nous… On m’a dit aussi que le taux de pollution de Samui équivaut à celui de Paris.
On continue notre chemin, et on passe à l’intérieur des villages. Deux maisons sur 3 vendent à boire et à manger même dans ces quartiers reculés. Tout est fait de bric et de broc. Les auvents sont jonchés d’objets décatis en tout genre.
Le centre culturel, c’est insolite. Des alignements de vieilles statues, très jolies au demeurant, des sortes de petits temples, le tout à la fois payant et à l’abandon !
On repart vers la mer, toujours en traversant les quartiers hors des sentiers touristiques. On franchit les portes d’un temple, on s’ arrête devant une statue intrigante.
On se pose un peu sur la plage, et j’en profite pour me baigner. L’eau est tranquille, un lac vert pale. On longe la plage de Lipa noi, en passant devant les hôtels. Il y a peu de touristes, c’est un endroit vraiment agréable. On pousse jusqu’au restaurant où l’on avait été le premier jour et on y déjeune d’un riz sauté aux fruits de mer. Après un moment bien agréable et quelques bains de mer on repart vers la ville de ban sa ket pour visiter le marché. On retraverse des villages, on recroise temple et statue.
Le marché n’est pas très grand et moins animé que le soir. Il y a essentiellement des aliments. Les viandes et les poissons sont abrités par des sacs plastiques qui tournent au bout d’une perche au dessus d’eux… D’autres même pas. Ça fait peur pour nous qui sommes habitués à des normes sanitaires disons plus drastiques !
Après tout ça, on a bien fait 10 ou 11 km, il fait très chaud et on veut aller à 13km de là. Donc on se poste au bord de la route pour attendre un taxi camionnette. On attend un petit moment, il y a un creux ! En plein soleil. Finalement il en arrive un avec 2 places restantes. Il nous dépose à Lamaï où on va se reposer au bord de la plage. La mer est démontée ici, je n’ai pas envie d’affronter ces grosses vagues, alors on s’arrête dans un bar qui offre des sofas. On s’y allonge face à la mer, on y boit un jus de mangue fraiche et on se repose.
Lamaï le samedi soir, c’est combats de boxe thaï à 22h. En attendant on déambule entre les bars, les salons de massage spéciaux, les restaurants. Une animation très importante, beaucoup de monde. On va manger dans une large rue piétonne occupée toute entière des tables du restaurant. Puis on va s’installer devant le ring. Ici c’est gratuit, il faut juste consommer. Autour du ring des rangées de chaises de couleurs différentes. Le prix de la consommation varie selon la couleur ! On arrive assez tôt pour avoir la couleur la moins chère ! Bien sûr c’est plus un show que de vrais combats, mais sinon ça coûte très cher. Nous c’est juste pour le fun ! Musique à fond, animateur à fond. Le public c’est 100% touriste ! Au programme 2 combats de femmes et 4 combats d’hommes.
Tout d’abord, l’hymne national. Tout le monde debout.
Avant chaque match, pour la parade, ils portent une couronne en corde et un collier avec agrafés les billets que les spectateurs leur donnent. Ils enlevent tout ça avant le match.
La boxe thaï c’est simple, tous les coups sont permis, debout, pas de combat au sol.
Petite danse avant le combat. Douche et coaching entre 2 rounds. 3 rounds le combat.
Le premier combat ce sont des enfants. Le combat ne dure qu’une minute ou 2. Le petit qui perd est tellement déçu, ça me fait de la peine. Les plus âgés se serrent dans les bras après le combat. Hommes ou femmes, violent le truc…

Je ne sais pas s’il y a une saison pour les fruits, en tout cas, en ce moment il y a des bananes sur les bananiers, des durians, des mangues sur les arbres. Il y a des mangoustans, des fruits du dragon, des ananas et autres mais je n’en ai pas vu pousser.

Les routes sont dans l’ensemble assez bonnes, en béton sauf la main road et quelques routes refaites. Il n’y a en général aucune place pour les piétons et aucun marquage au sol, sauf la main road, mais personne respecte.

J’ai croisé une seule fois un camion poubelle, il y a donc un ramassage. On voit quelques tas de sacs poubelles au bord des routes, ce doit être pour ça. Sinon, on trouve des contenairs oranges où deposer ses ordures et ensuite cela part sur le continent. Je pense qu’ils recyclent les milliards de bouteilles en plastiques qu’ils utilisent, car un Thaï dans la rue de min frère les récupère pour se faire un peu d’argent. Tout le reste reste par terre… Ou dans la mer. Comme autrefois chez nous, dans les années 70 on peut même se retrouver avec des traces de goudron sous les pieds.

Vendredi 16 février – Un bon Karma

Vendredi 16 février – Un bon Karma

La voix de Lilie


Il fait très beau et chaud aujourd’hui.
On entend une grande fête en bas. C’est frustrant car on ne peut pas y aller. Trop loin à pied, mon frère cuit ses pains, il ne peut pas nous emmener. Ça dure de 8h30 jusque vers 10h. Des tambours, des pétards. Certainement une fête du nouvel an chinois. Ou pas. Dans un centre culturel qu’on essaiera d’aller voir dans la semaine.
En attendant, baignade, lecture, café.
En fin de matinée on part livrer les pains à Maenamm, puis on va manger dans un bar piscine sur la plage de bo phut. Le karma. Quel Karma ! Un très bel hotel restaurant avec piscine à débordement sur la plage. Une jolie déco en bambou. Il est tenu par un français qui fait de la très bonne cuisine, à la fois d’inspiration Française mais aussi des mélanges de genre. Je goûte un tartare de thon mangue pastèque avec salade et frites maison. On y mange pour plus cher qu’ailleurs, mais c’est excellent et le cadre est vraiment très beau. On se baigne, piscine, mer. On bulle sur de gros matelas à l’ombre. Pur moment de détente.
Au retour, beaucoup de circulation. C’est vendredi soir. On s’arrête dans un petit marché sur la route pour acheter de la salade et des tomates pour ce soir. Mon frère a fait des hamburgers (le pain) et il va les cuisiner pour le repas.

Notes de voyage
Apprendre à parler le thaï est complexe car ils ont plusieurs intonations pour un même mot (jusqu’à 5 différentes) qui changent la signification du mot. Vous croyez faire une belle phrase et votre interlocuteur ne comprend absolument rien de ce que vous venez de dire !
Bonjour: sawadi kha, qu’on abrède en saaaadi kaaa ou même kaaaa. Kha pour les filles qui le disent, khap si c’est un garçon qui parle. Ça sert aussi pour dire au revoir si j’ai bien compris. C’est la formule de politesse de base.
Merci: ka poun kha ou ka poun khap.
Kap tan kha pour demander la note.

Jeudi 15 février – Souvenirs à Nathon

Jeudi 15 février – Souvenirs à Nathon

La voix de Lilie


Ce matin il pleut. De toute façon après la marche d’hier, aujourd’hui ce sera tranquille. Je vais voir mon frère faire la pate des Paninis. Après le temps de pause, je coupe au poids et je les façonne avec mon frère. J’apprends la boulange !
En fin de matinée, les nuages sont passés et le soleil est revenu.
A midi, les paninis reposent, on a le temps de descendre manger à Nathon. Rice sea food. Puis mon frère repart faire cuire et on va faire nos achats de souvenirs. On trouve de tout ici et moins cher qu’ailleurs car Nathon n’est pas une ville touristique. Objets en coco, vêtements, sacs, lunettes, magnets, bijoux, cosmétiques et j’en passe… Comme on n’aime pas les objets qui finissent au fond d’un placard, on achète quelques vêtements, de l’aloe vera et des savons fleurs.
Après quoi, pour se raffraichir avant de repartir à pied, nous allons prendre une boisson dans un bar à vin tenu par un français.
On remonte, toujours par la cocoteraie, et on croisecau dessus de nos têtes une énorme araignée, sa toile tendue entre 2 arbres de chaque côté de la route. Brrrr.. Avant d’arriver, on s’arrête pour admirer les bonsaï dans un jardin sur le bord de la route, puis pour visiter le musée de la coco. Tout est écrit en Thaï et en Anglais, donc c’est compliqué de tout comprendre. On se contente d’admirer les objets faits en coco et l’ingéniosité des personnes pour les fabriquer. Il y a même un tapis sensoriel pour se masser la plante des pieds en la passant sur des demi noix. Un petit film explique la fabrication de l’huile de coco, vendue à la boutique !
On repart chez mon frère et je finis l’après-midi à le regarder faire des baguettes. Pas possible de l’aider sur ce coup là car la pâte est plus complexe à travailler et je ne lui suis d’aucune aide.
Le soir nous partons tous manger dans un restaurant qui fait des brochettes de bleuf à tomber. Jamais je n’ai mangé des morceaux de bœuf aussi tendres. C’est un ancien boucher belge qui tient ce restaurant.

Mercredi 14 février – Randonnée des hauts de Nathon à Maenam

Mercredi 14 février – Randonnée des hauts de Nathon à Maenam

La voix de Lilie


Valentine’s day !
Ce matin le temps est aux averses, il faut attendre la fin de la matinée pour que le ciel se dégage. Nous avons prévu de faire une randonnée depuis les hauteurs de Nathon jusqu’à Maenamm en passant par l’intérieur de île. Du coup, départ vers 11h45; avec les capes de pluie de l’eau et un petit encas dans le sac.
Le chemin est agréable à travers la forêt, il domine la mer. Au premier point de vue, 2 chiens nous rejoignent et nous accompagnent en gambadant autour de nous. J’adore. J’aimerais avoir des chiens comme ça en liberté pour se balader comme d’autrefois avec le chien de ma grand mère. Après un virage, le paradise hill. Ancien bar à l’abandon. Tout est encore là, terrasse en bois, tables, chaises, tout abandonné. Restaurant fantôme qui domine la mer avec une vue extraordinaire. On s’y arrête avec nos 2 chiens 😜 pour manger notre petit encas. Un beau moment dans un endroit improbable. Les chiens gambadent avec nous très longtemps, j’adore les regarder, imaginer que ce sont les notres. Ils nous précèdent, nous montrent le chemin jusqu’à l’arrivée vers une maison où ils savent que le territoire est gardé par d’autres. Alors ils s’en retournent et nous continuons notre marche. Arrivés au carrefour où aurait dû se trouver un autre bar.. juste une maison, un gros nuage noir s’annonce et se déverse sur nous. Nous nous abritons le long du toit de la maison et sommes rejoints bien vite par les passagers de 2 scooters. On fait connaissance, ils viennent de Vancouver pour les premiers et de Hong-Kong pour les 2 autres. Les canadiens ont fait récemment un grand voyage en France, Lyon , Toulon , Marseille, Nice, et en ont été enchantés, comme quoi on sait encore être aimable en France !
Le chemin commence à descendre. Et les descentes Thaï sont forcément à l’image des montées ! Hard. Dans un virage, un petit chemin part vers les cascades et le tree Coffee. On y accède par des ponts suspendus en cordes et bois. L’endroit est magique, une terrasse dans un arbre à au moins 30m du sol, un bar à côté avec des sofas, des matelas, des filets et des coussins. Entièrement décoré de guirlande de noix de coco et d’orchidée qu’ils font pousser dedans. Le tout avec une vue sur la mer et maenamm en bas.
On s’y pose un moment pour se reposer et profiter de l’endroit. C’est difficile d’en repartir. Le ciel s’est dégagé, il fait très chaud, ça descend beaucoup, c’est un peu long jusqu’à l’arrivée au temple de Maenamm. Un immense bouddha dans une chapelle dorée, un escalier encadré par deux dragons serpents. On le traverse et on finit notre chemin en passant devant le temple chinois pour arriver au bord de la mer. On s’arrête pour se restaurer et se baigner dans un restaurant avec piscine. Et surtout se poser sur des sofas et prendre un bon bain de mer.

Notes de voyages:

Achats au marché. Si on a le look Thaï, le prix est Thaï, sinon ils font x 3 !

Vraiment la saleté, on peut en parler… Sur ces chemins, des tas d’ordures jetées, par sacs entiers plus ou moins cachés dans les fourrés. Par terre, des tas d’immondice au coin des rues, entre 2 portes. Certains brulent leurs ordures, plastiques compris, tout y passe. Pourtant il y a des containers pour les vider, mais il faut y apporter ses ordures. Plus facile de jeter sûrement. Et si trop près de la mer, la marée les emporte.

Mardi 13 février – Du café de la ferme organique à cristal beach

Mardi 13 février – Du café de la ferme organique à cristal beach

La voix de Lilie


Le soleil est revenu aujourd’hui.
Nous partons pour une « promenade » jusqu’au café de la ferme organique. Ça monte à la Thaïlandaise pendant 1km. C’est l’exercice du jour. Pas vu la ferme…. Le café oui. Splendide, avec une vue sur la mer et le port à tomber. Un endroit tranquille, avec des bouquins, une déco très nature et des filets dans le vide où les plus intrépides peuvent se reposer. Il est indiquer aux parents de faire attention à leurs enfants.. Ben tu m’étonnes ! Oups, le petit est passé par dessus bord ! 😜
On redescend et remonte à la maison pour un bain bien mérité.
En début d’après-midi nous repartons en voiture cette fois ci pour livrer vers chaweng le pain que mon frère a fait cuire ce matin. Nous faisons à l’occasion un petit crochet vers l’université de Samui, un petit campus très familial. Puis de là nous grimpons, voire presque escaladons, en voiture une des plus hautes collines de Samui pour voir la vue depuis le Rooftop, un bar restaurant panoramique. Ici on monte et le rooftop est de plein pied, chez nous c’est l’inverse ! De là haut la vue est imprenable sur la baie et le lac de chaweng.
On redescend pour aller voir coral beach une toute petite plage entre des rochers et sa grande sœur cristal beach, la plage la plus côtée de l’île. De grosses roches noires toutes en rondeur encadrent la plage et les collines qui l’entourent. C’est une petite plage, assez tranquille avec un bar restaurant au coin. Ici les tarifs sont plus élevés qu’ailleurs. Ce n’est pas la cohue de chaweng, elle est bien plus agréable. Aujourd’hui la mer est plus calme qu’hier mais encore assez agitée et elle charrie beaucoup de saletés et d’algues. Ce n’est pas le meilleur jour pour la voir.
Si on continue la route, on arrive tout de suite après à Lamaï. Et pour rentrer chez nous on repasse par tout ce qu’on a vu, le temple rouge, la statue chinoise, les cascades…
La nuit est tombée, les lumières partout, la circulation, les marchés, toute une autre atmosphère.
Au passage, on s’arrête à Macro. C’est un immense magasin de grossiste (un peu notre Métro, mais tout le monde peut s’y servir).
Et on termine par le marché nocturne de Nathon pour acheter de quoi manger ce soir.

Notes de voyage
Le bois de coco est un bois hyper dur. Ils font tout avec, même les coffrages dans l’immobilier, toitures…
Les touristes no1 ce sont les chinois. Mais ils sont sans gêne et pas très appréciés.

Lundi 12 février – Central festival et Chaweng

Lundi 12 février – Central festival et Chaweng

La voix de Lilie

Bus pour central festival et chaweng beach
Janice negocie pour nous.
Au terminal des navettes bateaux. Le chauffeur attend le bateau suivant pour essayer de remplir son bus. Il part après.
Au fur et à mesure de son avancée il dépose ses passagers. Il fait même les détours nécessaires pour les déposer où ils ont demandé. Nous allons jusqu’à central festival.
C’est le plus grand centre commercial de Samui. Sur 2 étages, on y retrouve les boutiques internationales comme uniqlo ou H&M, des boutiques de luxes équivalentes à nos galeries lafayette, des distributeurs de peluches qui chantent pour capter l’enfant qui passe ! Dans les couloirs des stands plus modestes de vêtements et de souvenirs pour touristes. Ils sont 2 fois plus chers qu’à Nathon parce qu’ici on est tout près de chaweng qui est The place touristique de Samui. On a de la chance il est à peine 10h, les boutiques commencent à ouvrir, pas de clients encore, on se promène tranquillement. Les allées sont plantées de verdure, c’est très agréable.
Le petit tour achevé, direction chaweng beach. La plage fait à minima 5 km. Pas plus belle que certaines qu’on a pu voir. Tout le long, les cabanes de massages et les hotels avec piscine donnant sur la plage qui ont trusté les accès à la mer. On peut longer la mer, c’est tout. Pour remonter sur la route il faut connaître les quelques pasages ou traverser un hotel en douce… Il fait déjà très chaud pour marcher sur la plage. Aujourd’hui la mer est démontée et le drapeau rouge, pas de baignade en mer possible. Après quelques centaines de mètres, on s’arrête dans un hôtel qui fait bar pour prendre un verre. Il n’offre pas l’accès à sa piscine, pourtant vide… Mais c’est l’occasion de le traverser pour reprendre la route. La route de chaweng, ce sont des bars et des salons de love massage ! Moins animé le jour que le soir s’entend. C’est la plus grande ville touristique de l’ ile, mais certainement pas la plus belle. Il faut aimer les bars, la musique forte et se poser dans les hôtels. Derrière et même sur la plage, c’est très sale. Jonché de détritus en tout genre.
Le temps change maintenant, de gros nuages menaçants arrivent par dessus les collines.
On remonte la route pour trouver un point de vue, mais la pluie nous rattrape, la main road 2 fois 2 voies n’a plus de trottoir, ça devient dangereux de marcher. On arrive à ce qui autrefois devait être un chouette bar sur la plage mais qui maintenant est entièrement à l’abandon. Tant pis, on repart par le bord de mer, pas question de reprendre la route dangereuse. Lorsqu’il n’est plus possible d’avancer, avancée de rochers, on retraverse par un hotel car il faut franchir la rivièree. En remontant on trouve un petit restau Thaï pour déjeuner et on repart par la route car l’accès mer est impossible à cause de la marée et de l’état de la mer. Plus loin on retente la traversée vers la plage. A la première tentive, on se fait rebouler dehors ! La deuxième tentative sera la bonne. La mer est démontée maintenant, elle fait un bruit assourdissant. On va jusqu’au bout de la plage et on s’arrête prendre un verre sur une terrasse avant de repartir.
La rue principale de chaweng s’est animée. On traverse un souk immense où l’on trouve toute sortes de souvenirs. Des faux de toutes marques, et même des stands de tirs…
On repique vers le centre commercial, lui aussi s’est animé. Les stands sur la place sont ouverts, les clients circulent dans les allées, musique bien forte.
Devant l’entrée, les taxis attendent les clients. L’un d’eux nous interpelle et nous propose un prix tellement haut qu’on refuse tout net. Il nous montre la fiche tarif, qui indique 60% de ce qu’il avait dit ! Bref, devant notre refus il nous propose de prendre le bus, le même que ce matin, pour le prix qu’on lui a donné. Nous rentrons donc en bus à Nathon. Ici la mer est calme, nous sommes à l’abri du continent sur cette côte ouest.
Que dire de cette journée ? Cet endroit est le plus touristique, un des fréquenté, plus artificiel avec tous ces hotels un des plus sales aussi. Moi je préfère les endroits plus tranquilles et plus authentiques.

Notes de voyage
Très sale dans l’ensemble. Seules les plages face aux hotels ou restaurants sont propres. Très sale même entre 2 hôtels. Trash héros tentent de nettoyer un peu. Goutte d’eau dans un océan de saleté.
L’océan lui même rejette sur les plages une partie des saletés qu’on lui a envoyées.

Dans la transcription en alphabet romain des noms, le h sert à durcir. Le ph ne se lit pas f mais p. Du coup on se demande pourquoi dans la transcription ils le mettent…
Par exemple koh de l’ile, s’écrit souvent ko. Le h a été ajouté en français je crois, peut-être pour aspirer un peut le o ?

Ici tout se fait encore à la main. Coller, décoller les affiches, servir à la pompe à essence.

Au restaurant les plats sont servis quand ils sont prêts, pas forcément ensemble pour tous les convives. Chacun mange quand il est servi pour éviter que ça refroidisse. Dès que l’assiette est terminée, le serveur l’enlève car c’est incorrect de laisser quelqu’un avec une assiette vide ou sale au choix.

Dimanche 11 février – Baptême de pluie

Dimanche 11 février – Baptême de pluie

La voix de Lilie

Ce matin nous descendons à Nathon en passant comme hier soir par la cocoteraie. C’est bien plus agréable que par la route, moins fréquenté aussi et comme il n’y a pas vraiment de trottoir ici, ce n’est pas négligeable. Arrivés en ville, petit tour dans le marché couvert. Il y a de tout pour manger, fruits, légumes, viande (à même le comptoir, 0 protection mouche…), poisson (dans l’eau, mais morts, pas de glace ici ça fondrait trop vite). Puis on remonte la rue principale pour aller voir l’Eglise catholique et son jardin dans lequel ils ont reconstitué une petite grotte de lourdes. Il est 10h, nous sommes dimanche, mais ici la messe était à 8h30. Tant pis ! 😜 En repartant, nous passons devant un distributeur d’eau potable. Il en existe un peut partout dans les villes mais c’est le premier que je vois. Ça ressemble à une pompe à essence ou à un distributeur de café blanc. On met 1bath, l’équivalent de 2 centimes, on met sa bonbonne sous le robinet et on récupère 1l d’eau. C’est pour éviter les bouteilles en plastique fléau de l’ile. C’est une eau peu minéralisée, utile essentiellement pour la cuisine, le lavage des dents. Il faut panacher quand même avec un peu d’eau minérale vendue plus chère. Pour autant, tout le monde ne joue pas le jeu de ce que j’ai pu voir…
Le temps de revenir sur nos pas et d’arriver dans un bar, une grosse pluie s’abat sur l’ile. Ouf, abrités dans le bar nous buvons notre jus de mangue et eau de coco fraiche pour 110 baths, l’équivalent de 2.50e. La vie de l’ile continue comme si de rien n’était, les capes en plastique en plus.
Mon frère nous récupère là, sous une pluie battante et nous partons faire sa livraison de pain vers Maenam. De grosses averses tropicales alternent avec une pluie plus calme, le ciel est gris blanc, uniforme.
On attend que ça se calme un peu pour partir manger un kao soy au treehouse. Le treehouse est un restaurant bien caché. On y accède par un petit chemin qu’il faut connaître. A marée basse on peut y accéder par la plage. C’est un endroit tranquille, très joliment décoré avec des tables basses avec des coussins où l’on peut manger en tailleur, des tables en bambou sur le haut de la plage, des fleurs, des bassins et des murs d’eau garnis de plantes lacustres. Le kaosoy aux fruits de mer, c’est une recette avec des pâtes de riz, une sauce coco curry un peu épicée, crevettes calamar, patates douces et pates grillées par dessus. Extrêmement bon 😋.
Avec la pluie, la mer est très très haute et passe par endroit sur la route. Ici la plage a totalement disparue, heureusement le restaurant est un peu en hauteur.
En début d’après-midi, le temps se calme peu à peu, il ne pleut plus, petit à petit, le ciel se dégage, le soleil revient.
C’était notre baptême de pluie !

La ttempérature a chuté de 5 ou 6 degrés et ce n’est pas pour nous déplaire car il a fait vraiment chaud ces derniers jours. La piscine aussi a perdu quelques degrés, c’est moins facile d’y entrer mais loin de m’en empêcher !

Samedi 10 février – Sortie en touktouk

Samedi 10 février – Sortie en touktouk

La voix de Lilie

Pour aller jusqu’à la plage de Bangpor, on prend un touktouk, camionette ouverte avec banquettes à l’arrière, conduite par un Thaï. La conduite à suivre c’est de montrer au chauffeur l’endroit où on veut aller sur la carte maps car souvent ils ne comprennent pas l’anglais, et de négocier le prix. A peine 2mn de marche, qu’un touktouk s’arrête à notre niveau. Prix revu à la baisse, nous voilà partis. L’idée est de s’arrêter sur la main road et de descendre à pied vers un resort où l’on peut se baigner dans la piscine moyennant repas pris dans leur restaurant. Hélas, nous sommes en pleine saison touristique et les piscines sont réservées aux clients des hotels. Nous longeons un peu la mer pour profiter de l’endroit, puis nous remontons sur la main road à pied quand le bord de mer n’est plus accessible. Un peu plus loin sur la route, nous redescendons vers la plage et trouvons notre bonheur. Le restaurant d’un complexe qui nous accueille dans sa piscine en bord de mer. On y mange bien, c’est plus cher qu’ailleurs bien sûr, mais très agréable. On nous donne des serviettes et des beds (sofas avec coussin) à l’ombre. On profite de la piscine et de la mer. Des enfants russes, allemands, français jouent ensemble dans la piscine. Je suis certaine que les adultes aussi s’entendent, seuls nos gouvernants nous imposent leurs guerres. Je me prends à rêvasser d’un monde sans misère, sans guerre. Pour l’avoir, combien de personnes faudrait il éliminer ?… Si peu, non ?
Après 3 heures de ce régime, on repart à pied le long de la plage en bord de mer. C’est très joli ici, les cocotiers se penchent vers la mer. Mais elle leur grignotte petit à petit le sable qui retient leur racine et certains finissent à l’eau. Le long de la plage, il n’y a que des hôtels dans lesquels on ne peut pas rentrer. Du coup, de la route qui est juste derrière on ne peut accéder à la plage, ni même voir la mer. Nous marchons 2 ou 3km jusqu’au bout de la plage où se trouvent quelques bars et un passage vers la route.
On reprend un taxi cette fois ci pour revenir à Nathon.
Aujourd’hui c’est le nouvel an chinois. L’entrée du temple chinois de Nathon est décoré de lanternes en papier rouge, l’intérieur plein d’offrandes. Mais personne dedans, et à part 5mn de feu d’artifice hier soir, on n’a rien entendu d’autre.
On remonte chez mon frère en passant par le quartier Thaï et la cocoteraie. On y croise quelques buffles attachés à une corde. Triste image…Au pied des cocotiers toutes les noix creusées et séchées, certaines germées font leur première feuille. Bien caché dans ce quartier se trouve aussi un joli petit temple et nous faisons le détour pour aller l’admirer.

Vendredi 9 février – Koh mad sum, koh Rap, koh Tan

Vendredi 9 février – Koh mad sum, koh Rap, koh Tan

La voix de Lilie

Vendredi 9

Ce matin ça pétarade dans la ville en bas, à plusieurs endroits. Habituellement ce sont des cérémonies de protection pour les nouvelles maisons. Plus il y a de pétards, plus on est protégé. Mais là en l’occurrence c’est plutôt le début des festivités du nouvel an chinois.
Aujourd’hui nous partons en excursions en bateau vers les 3 petites îles au sud de Samui, koh rap, kho tan, koh mad sum (l’ile aux cochons). Départ du port de tom crut (pas cruz !) où sont amarrés les long boat. Ce sont des bateaux en bois avec un moteur énorme à l’arrière, nu, sans carénage, qui fait donc un énorme bruit ! Décoré devant avec des rubans de couleur et des colliers de fleurs en papier qui du reste doivent certainement etre en plastique ! Et des bonshommes michelin sur le dessus. Bizarre cet engouement pour Michelin parce que pas de pneus sur les bateaux ….
Après 15mn de mer, nous arrivons sur Koh mad sum, l’île aux cochons. Plein de cochons noirs sur la plage. On leur donne de l’eau, des granulés vendus sur place. C’est l’attraction de l’endroit. La plage est belle, le sable très blanc donne à l’eau une couleur très pale. Il y a beaucoup de touristes, du coup, on y reste peu et on repart vers Kho rap. La traversée est mouvementée, ça tangue pas mal car les vagues sont assez hautes lorsqu’on n’est plus abrités par les iles. 20 minutes, moteur à fond ! Le conducteur connaît son affaire, on le voit barrer, la barre accrochée au moteur, une belle fumée noire s’en dégage !
Koh rap est une ile paradisiaque. En tout cas la plage sur laquelle nous sommes. Il y a de grandes tables en bois à l’ombre d’immenses tamaris. On y fait une longue pause en mangeant des fruits, bananes, fruits de la passion, pastèque et en buvant du punch. Sous les arbres des hamacs en corde, des balançoires, des cabanes. Le sable est blanc, fin comme de la farine. On se baigne dans l’eau turquoise, chaude. On discute avec les autres passagers du bateau. Des bribes d’histoire. On se balade aussi un peu pour découvrir l’arrière du décor, car derrière la jolie plage, beaucoup de saletés par terre, de plastiques..
Koh rap l’ile déserte, presque personnet à part nous. Le ciel qui s’était un peu couvert se découvre, les couleurs se ravivent.
Après ce moment très agréable, nous repartons pour l’ile de kho tan pour déjeuner.
La mer est moins agitée au départ, puis sur la fin de la traversée mer finalement assez haute. Le bateau soulève des gerbes d’eau, il se balance beaucoup. Le bruit du moteur est assourdissant. Le conducteur barre avec sa longue perche attachée au moteur pour diriger. Pour autant la mer est turquoise, trop belle. A l’arrivée on distingue au loin les 5 ilets mais on n’en voit que 3. Sacrée illusion d’optique…
On prend le repas sur un ponton en bois abrité par un toit de feuilles de coco tressé. Morceaux de poulets panés, poisson, légumes, sauce coco épicée, riz cantonnais. Tout fait maison par la famille qui vit ici. C’est délicieux. Après le repas, promenade dans la mangrove. C’est marée basse, il n’y a pas d’eau, on chemine sur un ponton en béton au milieu des racines et des claquements des pinces de crabes. C’est presque inquiétant, ce clac clac ! Surtout quand on aperçoit les crabes, tout noirs de 2cm au plus !
Sur le chemin du retour, le conducteur arrête le bateau au milieu de la baie pour un dernier plongeon. Le retour, au début sur une mer presque à l’étal, nous fait quelques frayeurs dans les hautes vagues avant d’arriver en vue de la côte de Samui.
Pour finir, on passe dans un chenal tracé entre des pierres que l’on ne voit pas à marée haute où n’apparaissent que quelques piquets.
On laisse partir les autres et la guide en camion ouvert et on rentre en voiture.

Notes de voyages
Le canabis est autorisé mais la cigarette électronique est interdite….
La plupart des routes en béton (très tape cul !). Peu en bitume, les récentes peut-être, comme heureusement la main road.
L’eau n’est pas buvable, même pour les Thaï. Tout en bouteille en plastique.. Des tonnes et des tonnes.

Jeudi 8 février – Cascades, temples et quelques bizarreries

Jeudi 8 février – Cascades, temples et quelques bizarreries

La voix de Lilie


Beaucoup de choses à voir au programme aujourd’hui. Les unes tout près des autres, de toute façon l’ile fait 25km de large et de long, la main road fait le tour en 51km. On commence par les namuang water fall (cascades) 1 et 2, ils ne s’embêtent pas avec le nom !
1 on y va par une petite route qui part de la main road. On se gare sur un parking payant, l’équivalent de 1.50e. Dans des petits enclos, quelques éléphants harnachés pour promener les touristes attendent en récupérerant la nourriture que les gens achètent à côté et leur donne. Ils ne sont pas attachés, mais le soir si… C’est triste de les voir. Un peu plus loin, une place ombragée avec des arbres immenses qui s’élancent vers le ciel. Des boutiques bordent le début du chemin vers la cascade. Les odeurs de nourriture sont alléchantes. Cette fois-ci c’est une cascade d’une belle hauteur.
Retour sur la main road sur quelques dizaines de mètres pour prendre la route d’après vers la cascade 2. L’endroit est plus escarpé, la route monte dans la jungle. On laisse la voiture et on monte par un petit chemin dans les arbres. Une belle cascade, très haute également. Tout autour des bassins d’eau dans les rochers où les gens se baignent. On s’arrête dans un café pour prendre un verre en regardant les baigneurs.
Avant le déjeuner, nous partons voir le moine momifié. C’est un moine très important, qui méditait beaucoup, et qui avait prédit sa mort. Quand il est mort à 79ans en 1973, son corps ne s’est pas décomposé. Ses disciples ont alors décidé de le mettre dans une boite en verre et de l’exposer en position de méditation pour attirer les vocations. Ses yeux sont cachés par des lunettes de soleil, certainement pas beaux à voir… En tout cas, c’est très impressionnant et même dérangeant de voir le corps de cet homme exposé comme ça…
Le déjeuner est pris dans un restaurant climatisé au bord de la main road. Une famille qui tient ça. On mange pour 12e à 4…
Après quoi, visite de Wat Samret, le temple aux 100 bouddhas. C’est un lieu très paisible, avec plusieurs temples, un peu un monastère. Dans l’un d’entre eux, 71 bouddhas sont exposés, et beaucoup de petits bouddhas au fond de la pièce. Un grand bouddha assis au fond, un grand allongé à l’entrée, les autres assis avec diverses position des mains. Un petit temple abrite le bouddha protecteur de la famille où on peut faire une petite prière. L’ensemble est très calme, apaisant.
En continuant la route on arrive à l’immense statue de Guan yu, un guerrier chinois, roi de la guerre et porteur de valeurs comme courage, honnêteté,…
Puis le temple rouge. Comme son nom l’indique il est entièrement rouge, l’intérieur décoré de statues murales représentant des musiciens, des guerriers, diverses situations et un bouddha tout en haut. Entièrement en terre rouge ou une patine rouge. Ici pas de dorures, pas de couleurs. C’est très beau. Un arbre immense sur la place, magnifique. La mer en face. On peut s’y baigner en descendant quelques marches.
Petite attraction coquine pour finir, les rochers grand père et grand mère. Des rochers en forme de sexe, un masculin, un féminin ! Comme leur forme n’est pas parfaite, un peu défraîchie, on dit que ce sont des sexes de grands parents…. Que dire, nous qui en sommes des grands parents !
Nous finissons la journée en prenant un verre dans un bar en bois, style jamaiquain, musique reggae, allongés dans des coussins sur une terrasse dominant la mer. Au dessus de nous, le comptoir où l’on prépare et sert la beuh ! On profite des effluves en sirotant un cocktail.

Notes de voyage:
La canabis a été légalisé l’an dernier. On trouve maintenant énormément de boutiques.
Marché de bansaket
Partout des colliers d’offrandes fleur en papier oranges.
2 sortes de cocotiers: bas en général pour celles qu’on boit, hauts avec cueillette par les singes dressés pour le reste (plats, corde, scupltures).

A part secret boudha (paradise garden) On n’a jamais payé pour visiter quoi que ce soit. Tout au plus 1 ou 2e de parking.

La monnaie: 1e = 38 baths

Mercredi 7 février – Scooter, lotus et paradis

Mercredi 7 février – Scooter, lotus et paradis

La voix de Lilie


Nouvelle aventure aujourd’hui avec la location d’un scooter.
Mr Lilie n’a jamais fait de moto, ici on roule à gauche sur les routes les plus dangereuses du monde, il y a un trafic énorme, on est en short tee shirt. Voilà le cadre ! Inutile de dire comment je me sens là dessus, même à 40 à l’heure…. J’admire les gens insouciants qui peuvent profiter de l’expérience sans peur. Hélas je n’en fais pas partie… J’ai peur de glisser, même si certainement ça n’arrivera pas. C’est comme ça que je fonctionne. Tant pis pour moi !
Heureusement on va visiter des endroits paradisiaques pas très loin sur la côte ouest de l’ile, et sur des petites routes moins fréquentées. On s’arrête sur un pont au dessus de la rivière pour admirer les barques de pêcheurs amarrées là, puis on pousse vers le jardin de i talay (la mer en Thaï) ….
Par un pont de bois on traverse un étang fleuri de fleurs de lotus, dans un décor hétéroclite de bric et de broc, par exemple une tonnelle de petites bouteilles en plastique peintes qui s’entrechoquent, des assiettes peintes, la statue d’un gros gorille et on arrive dans un bar en bois et bambou sur la plage. L’eau est opaline, le sable blanc, très fin, les cocotiers finissent le décor. Et cerise sur le gâteau, il n’y a presque personne malgré la haute saison.
On y prend un verre sur une table à l’ombre des bambous. Une petite brise nous raffraichit.
De là cap vers le am samui taling resort. En bord de plage, face aux 5 îlets (d’ici on n’en voit que 4). Piscine donnant sur la plage, gros oreillers dans le sable à l’ombre. Bungalow en verre au bord de la mer pour une nuit en amoureux avec coucher de soleil.
On y mange, on s’y repose, on s’y baigne, bref on peut y passer l’après-midi, dans l’eau salée ou douce face à la mer. Là encore, très peu de monde. Ils sont sur les plages de l’est, tant mieux pour nous !
Au retour on rend le scooter, l’aventure s’arrête là ! On profite du coucher de soleil sur la plage de Nathon à marée basse, puis on rentre à pied chez mon frère. Objectif faire les derniers 400m de montée raide sans s’arrêter !
L’objectif atteint, et toute l’eau de mon corps en étant sorti, on peut se baigner pour se réhydrater.

Mardi 6 février – Mountain falls et le marché nocturne de Nathon

Mardi 6 février – Mountain falls et le marché nocturne de Nathon

La voix de Lilie


Après le petit déjeuner et la baignade rituelle du matin, nous partons pour une randonnée vers Mountain falls, tout près de chez mon frère.
Il nous dépose devant un restaurant qui sera notre point de rendez-vous d’ici 2 heures.
La randonnée démarre sur la route, par une belle pente descendante, puis serpente en rétrécissant pour devenir une toute petite route. La route traverse des plantations où se mêlent bananiers et jacquiers. Un paysan bombarde ses arbres de produits, il porte un masque, pas nous ! Sur le chemin, des chiens aboient et s’approchent pour nous intimider. Ici il y en a beaucoup, ceux que l’on a pu croiser ne sont pas méchants, ils impressionnent, c’est tout. La fin du chemin se fait soit par la route et on arrive en haut, soit par un escalier très escarpé et on arrive en bas. On choisit de faire les 2 lnun après l’autre, et l’escalier il faut l’avouer vaut son pesant de cacahouète, pente à la Thaïlandaise, rampe en bambou, marches inégales très hautes en béton ! L’entrée et la sortie sont marquées par 2 coqs. La cascade, que dire, ce ne sont pas les chutes du carbet comme dirait mon frère qui a vécu en Guyane, ni la cascade des demoiselles à la Réunion ! Sursauts de rivière. L’eau est assez trouble et un peu mousseuse, elle ne donne pas envie.
Nous revenons sur nos pas pour retrouver notre point de rendez-vous. Les chiens sont moins virulents au retour, ils nous ont déjà vus !
A l’arrivée nous prenons une boisson fraiche, eau de coco pour l’un et jus de mangue fraiches pour l’autre.
Mon frère nous récupère et nous descendons à Nathon, face à la plage près du port pour déjeuner d’une tartine et d’une salade.
Le port de Nathon est l’embarcadère, débarcadère de Samui. Les gros bateaux de croisière s’arrêtent au loin (il n’y a pas assez de fond) et des navettes débarquent les touristes pour la journée. Des minibus, taxis, pickups aménagés les récupérent pour leur faire visiter l’ile. Certains choix sont discutables car on en a croisé qui allaient à la cascade alors qu’il y a de bien plus belles choses à voir sur l’île !
Le mardi soir il y a le marché nocturne de Nathon. C’est comme ficherman mais en plus petit, sur une place. On y retrouve même le vendeur chez lequel on avait acheté une pomme de terre en spirale fritte. C’est un marché nocturne Thaï, il y a peu de touristes ici. Comme hier, il y a toutes sortes de stand de bouffe, c’est très animé et plein de couleurs. Comme hier il y a un très mauvais chanteur avec une très mauvaise sono qui fait l’ambiance musicale ! On fait le tour du marché pour regarder les différents plats préparés, brochettes, grillades, frittures, beignets, saucisses, sushis, insectes (berk), pâtes, riz, salades, gâteaux, bonbons, fruits. On achète par ci par là quelques plats qui nous plaisent et on remonte les manger chez nous. Certains les mangent assis sur les entourages des arbres en béton qui sont un peu surélevés, face à la mer.

Notes de voyages:
Il y a de grandes photos du roi partout aux coins des routes.
Tout le monde s’arrête de faire ce qu’il fait et reste immobile pendant l’hymne national. Même celui qui est en train de vous faire un jus de fruit sur un marché.
Les maisons sont souvent construites sur pilotis. Même sur terrain plat, sûrement pour éviter les bêtes.
On trouve partout des cocos fraiches dont on boit l’eau et gratte la pulpe. La Thaïlande est grande productrice de coco et Samui souvent appelée l’ile des cocotiers.
Curieusement le drapeau Thaïlandais est bleu blanc rouge en horizontal et il y a des Coq partout.

Lundi 5 février – Big Bouddha, Choengmoun et ficherman

Lundi 5 février – Big Bouddha, Choengmoun et ficherman

La voix de Lilie

Ce matin direction Big Bouddha. Il y a beaucoup de big bouddha en Thaïlande. On longe la côte sans vraiment la voir jusqu’à Bangrac, une ville très côtée, bordée par une superbe plage et fréquentée par beaucoup de tourise.
Big bouddha se trouve sur le cap au nord est de l’ile, côté ouest du cap. Il porte bien son nom, il est immense, il impressionne et en même temps il semble tellement zen. Il est très coloré comme toujours ici. On y accède par un grand escalier en plein soleil et ça tape très fort !
A ces pieds il y a tout un ras de magasins de vêtements et de souvenirs. Le site est gratuit, il faut bien vivre.
De là nous partons vers l’est et la plage de Choengmoun, une des plus belles (et touristique) de l’ile. L’eau est turquoise, pale par endroit, marine à d’autre. C’est splendide.
Nous nous installons pour déjeuner dans un restaurant tout en bois au bout de la plage qui fait des plats typiquement thaï. Avec un bon jus de fruits frais ou une bière pour l’apéritif.
Après le repas nous revenons un peu en arrière pour aller admirer le
Temple de Plai Laem. Le site est splendide. Installés sur l’eau, de magnifiques boudha et des temples très colorés et décorés. J’admire ces personnages très différents de ce qu’on connait, en beotienne, la signification de leurs positions et des objets autour m’est étrangère, et pourtant je sais qu’ils représentent quelque chose d’important ici qui les a fait battir si grands et si beaux. Ils doivent passer du temps à entretenir les couleurs, chez nous tout est terne, pas besoin d’y revenir ! Il fait très très chaud pour visiter. A la sortie, on peut écrire son nom et celui de ceux qu’on aime sur une brique, y ajouter un vœu et la mettre sur un autel. Elle sera utilisée par la suite pour restaurer le temple.
Après le temple, retour à Choengmoun, à l’autre bout de la plage pour se reposer. On s’allonge dans l’eau chaude, 30 ou 40cm de profondeur pour papoter au frais.
En fin d’après-midi on remonte le long de la plage jusqu’à un bar pour prendre un pot. Le bar est très agréable, petite musique d’ambiance, piscine, face à la mer. Les water coco sont même pyrogravee au nom du bar. Comme chez nous il y une happy hour, ça nous fera encore moins cher car ici même dans ce coin touristique rien n’est cher.
On peut manger sur la plage et certains réservent une table romantique que les serveurs installent à l’avance: tonnelle avec fleurs et voilage, petite lumière et pour les plus motivés, caméras, son et lumière !
L’endroit est très familial, et on attend l’arrivée de la nuit pour assister à un fire show sur la plage. C’est très impressionnant pour l’idée qu’on se fait des brûlures, les acteurs jouent avec leurs boules de feu avec les spectateurs du restaurant qui offre le show, mais à part le final qui envoie beaucoup de lumière, ce n’est pas trop impressionnant.
Pour finir la journée, on va diner au marché nocturne de Fichermann. Qui va à Samui, doit voir ce marché. C’est the place of koh Samui ! Une place bondée avec un chanteur catastrophique pour nos oreilles, et de la musique trop forte ! On y prend une table et on va chercher à manger dans le marché. Il y de tout, jusqu’à des brochettes d’insectes, de scorpions, de larves ! On mangera plus simplement une sorte de mix kebab pan bagnat avec du porc de la salade des tomates et une sauce indéterminée, arrosé d’un mojito, virgin pour ma part.
Après le repas on va marcher dans la rue commerçante de la ville depuis le coco bar le plus connu de ficherman, jusqu’à la barque de pêcheur symbole de la ville. Tout est ouvert, illuminé, beaucoup de restaurants de langoustes dans cette rue. Puis on revient sur nos pas pour finir par la partie marché aux souvenirs.
Il y a énormément de monde sur ce très grand marché nocturne.
On reprend la voiture et on repart en traversant les villes du nord, très animées malgré l’heure, beaucoup de circulation encore, puis on quitte le monde et les lumières des restaurants pour le côté calme et nature de l’ile ou se trouve Nathon.

Dimanche 4 février – Plage de Nathon et Mae Nam

Dimanche 4 février – Plage de Nathon et Mae Nam

La voix de Lilie


Ce matin nous partons de la maison pour descendre (c’est le moins qu’on puisse dire vue la pente) vers le bord de mer. Les étals ouvrent. Il y a de quoi manger partout. C’est dimanche mais pratiquement tout est ouvert, ce ne doit pas être leur jour de relâche si tant est qu’il y en ait un… Sur les étals on trouve des moule et coquillages, sans glace, il fait 30 degrés dehors… Des brochettes, soupes, gateaux, boissons à tous les coins de rue. Pour aller vers la mer il faut passer la rivière, un seul pont le permet, filer jusqu’au grand rond point dont on voit le flash la nuit depuis la maison, prendre à droite et continuer tout droit jusqu’à la mer. A cet endroit la mer est opaline et il n’y a pas de fond. On se trempe dans 50cm de fond et c’est délicieux. La plage fait des criques ombragées où il fait moins chaud car le soleil tape très fort ici.
Tout le long de la côte il y a des locations de maisons avec piscine ou de bugalows en bois très typiques, et quelques bars restaurant. Et toujours des balançoires sous les arbres. On s’arrête dans un très joli bar, avec des tables en bambou à l’ombre des feuilles de palmier, c’est très joli et le serveur très agréable. Si on longe la côte jusqu’au bout, on arrive à la plage de Lipa Noï.
Juste derrière, à l’intérieur des terres, se trouve le quartier des thaï (certainement ceux qui travaillent dans les hotels ?) maisons de bric et de broc, tôle et bois, immense bazard. Et bouffe partout. Tenus par des familles entières grands parents compris, marmites, poêles, brochettes.
Dès que l’on retrouve la route principale, les taxis (voiture ou scooter) s’arrêtent à notre niveau pour nous prendre. Ce n’est peut-être pas habituel de marcher ici…
L’après-midi après un temps de repos et quelques baignades, nous partons pour Mae nam. C’est une ville touristique au nord de l’île. A son approche la circulation s’intensifie. Les rues qui donnent sur la plage sont pleines de restaurants. La plage elle aussi est bordée de bars restaurant avec sofas et parasols pour s’y reposer. La plage fait face à Koh Pha ngan.
Il y a aussi tout près de la mer, un très joli temple chinois, rouge pétard et richement décoré. Le soir quand tout est illuminé, les bars de plage font une ligne de lumière et le temple est encore plus beau.

Samedi 3 février – Magic garden et Nathon

Samedi 3 février – Magic garden et Nathon

La voix de Lilie


A quelques kilomètres de Nathon se trouve Magic garden ou Secret bouddha garden. Il est situé sur l’un des plus hauts sommets de Samui. La route est toujours aussi pentue. Tout en haut, la température est plus fraiche. Le site pourrait s’apparenter au palais du facteur cheval. C’est un homme de 77 ans qui a décidé dans les années 70 de façonner ce jardin, le long de la rivière. Quelques bassins canalisent le flot en cascades et des 2 côtés, sous les arbres immenses se dressent des maisonnettes et des dizaines de statues. Guerrières, musiciens, animaux, peut-être même lui et sa famille. C’est très joli, magique comme son nom.
Plus loin en redescendant se trouve le parc des dinosaures. Là encore, des statues, peintes cette fois, d’animaux, de dinosaures. Et une vue panoramique sur la jungle et sur la mer.
Un restaurant en terrasse, ombragée permet de profiter au calme de cette vue imprenable.
Un peu plus loin, une placette avec d’énormes statues de fruits, ananas, durian, « big stones hands » . Ici on dit que le durian est le roi et le mangoustan la reine.
Visiblement cette colline est dédiée aux sculptures !
Plus bas encore, wat khao pom, un temple à ciel ouvert qui se visite et permet de monter par un escalier bordé d’un immense serpent pour avoir une très belle vue sur la mer.
Un gong et une cloche sytle bol tibétain sont à disposition pour s’imprégner tout entier de la vibration.
La température est beaucoup remontée, l’heure est maintenant à une pause baignade et à une petite sieste.
Et comme il fait très chaud, que dirait-on d’une séance d’aquagym en vidéo depuis la tv ? Un pur moment de plaisir !
En fin d’après-midi, lorsque le soleil commence à moins taper, nous partons visiter Nathon. Nathon est une petite ville, très animée. Le temple est un grand centre qui sert aussi d’école. Il est très coloré et décoré d’immenses statues de dieux ou déesses dont certaines sont des tombeaux, peut-être de moines ? Le cimetière jouxte le temple.
Parallèle à la rue principale se trouve une petite rue avec des anciennes maisons en bois. La ville possède aussi un grand port après lequel se tient un petit marché où l’on vient pour manger sur le pouce ou acheter un sachet de plat cuisiné sur place. En prenant le bord de mer, on peut admirer le coucher de soleil sur la plage et les jolies barques de pêcheurs colorées puis finir par une boisson au sunset bar.

Quelques notes de voyage.
Il n’y a pas ici de panneau entrée sortie de ville, il faut connaître ou utiliser un gps. Les lignes jaunes sont posées sur la route à titre indicatif il faut croire !
On trouve souvent des totems très colorés et dorés devant les maisons.
Les thaï ne se baignent jamais car ils pourraient bronzer et c’est gage de pauvreté.

Séquence féminisme : ici une femme « peut » payer la note du restaurant mais elle doit le faire très très discrètement !

Jeudi 2 février – Lamaï et la rhumerie

Jeudi 2 février – Lamaï et la rhumerie

La voix de Lilie

Ce matin nous partons à 2km de la maison pour faire une randonnée depuis le temple monastere d’hier, jusqu’à une cascade. Il est un peu moins de 9h, encore tôt. Le temple est endormi, les bars encore fermés. Seuls les stands de boissons sont déjà ouverts. Un moment de sérénité. Personne non plus pendant la randonnée. Elle longe la rivière, s’en éloigne pour monter, s’en rapproche en descente. La végétation luxuriante nous abrite du soleil d’un côté et de l’autre nous étouffe de lourdeur. Surtout ne pas oublier de prendre de l’eau. Pour randonner ici, il faut boire beaucoup car on transpire énormément. Sur le chemin, beaucoup de chenilles et quelques gros papillons qui volètent autour de nous. Il faut 40 mn pour atteindre les cascades. Par endroit on se croirait en corse, la fraîcheur de l’eau en moins ! L’endroit est très beau. On peut même s’y baigner. Je trempe mes jambes et je me raffraichit la nuque et les bras avant de repartir. Sur le retour, on croise les premiers randonneurs qui montent. Nous, on s’arrête boire un verre au bar qui est maintenant en train d’ouvrir. Les serveuses essuient les tables et balaient les feuilles mortes. Rien de tel qu’une noix de coco fraîche pour se rehydrater après la moiteur du chemin.
Le retour vers la maison est très sportif car la route monte énormément par endroit. Ici les routes sont tracées au plus court. Cela donne des pentes comme jamais vues auparavant, à flinguer son embrayage ou son cœur ! Il faut faire des pauses régulieres d’autant que le soleil tape fort maintenant.
Une bonne baignade à la piscine en rentrant nous détend et nous réhydrate.
Mon frère doit livrer les paninis qu’il a fait hier pour un restaurant près de Lamaï. L’occasion de découvrir cette magnifique plage, très touristique. Elle a 2 vies, une vie très familiale le jour et une très chaude la nuit… On profite de la version jour !
Le soleil est à son apogée, il fait excessivement chaud. On longe la plage les pieds dans l’eau pour se raffraichir un peu. La plage est bordée de restaurants, les touristes bronzent et se baignent, certains sont allongés sur des matelas avec la musique du restaurant à fond dans les oreilles…. Nous marchons jusqu’à un coin plus tranquille pour déjeuner dans un restaurant thaï. Après le repas, le restaurant offre des matelas à l’ombre avec des serviettes pour se reposer au calme et aller se baigner.
La marée monte doucement sur quelques mètres seulement, je crois qu’il y a 50cm de hauteur. Ça fait de belles vagues qui viennent s’écraser au bord de la plage. L’eau est très bonne, on peut y rester des heures à discuter sans avoir froid. Elle est très salée aussi, elle porte bien mais il faut bien se rincer après.
Puis vers 16h, nous repartons. La ville est en train de s’éveiller pour la nuit, les bars ouvrent, le monde arrive, les boxeurs s’entrainent pour les combats. Ce soir la ville ne sera plus circulable.
Laissons Lamaï, cap sur la rhumerie de Samui. C’est un français qui rêvait d’être producteur de rhum et qui a réalisé son rêve ici avec sa femme. Un jardin magnifique avec un étang, des palmiers, des plantes pour l’ombre, une piscine, une distillerie, un bar restaurant. Les cannes sont cultivées dans le nord de la Thaïlande et il distille ici. Il n’a pas le droit de faire vieillir son rhum ni de monter à plus de 40 degrés car c’est réservé à une seule grande société Thaï ….
On passe le reste de l’après midi à se baigner et se reposer au bord de la piscine en sirotant… Un jus de fruit !
Le soir, dégustation des 2 rhums produits ici: l’agricole (spécialité des Antilles) et le rhum de mélasse (utilisé souvent dans les cocktails, et pas du tout à min goût…). On se régale d’accras et de pizza, pas très thaï, mais excellents !

Jeudi 1er février – Le monastère de Hin lat et la plage de Lipa Noï

Jeudi 1er février – Le monastère de Hin lat et la plage de Lipa Noï

La voix de Lilie

Levée 7h. On a bien récupéré le décalage. Je suis épatée.
Le soleil s’est levé, plus bleu qu’hier et toujours brumeux au fond. Un petit vent doux atténue la chaleur qui s’installe déjà.
De la maison on entend les bruits de la ville en bas et la musique d’un bar plus bas. On l’entend même le soir pour dormir, il est atténué heureusement par la distance.
Donc ce matin, après un bon petit déjeuner avec du pain maison, une baignade et une bonne douche, départ vers le temple de Hin Lat qui borde une rivière. C’est une sorte de monastère boudhiste qui accueille beaucoup de monde et fait de grandes manifestations. En ce moment c’est très calme, on ne croise que quelques femmes tout en blanc. Le site est très beau, dans la forêt, au bord de l’eau. La rivière s’écoule sur de très grosses pierres. Il y a des chiens qui promènent là; il y en a partout dans l’ile. Des échoppes vendent des boissons fraiches, on peut aussi mettre une pièce dans une caisse et récupérer des sachets de graines pour nourrir les poissons, qui vue leur taille en profitent régulièrement !
Il y a aussi 2 bars-restaurant au bord de la rivière où l’on peut boire un verre.
De là, cap sur la plage de Lipa Noï au bout de la baie. Une plage magnifique, ombragée et tranquille. Le rêve. On y mange des plats tipiquement Thaï et on se baigne. Curieusement, 2 arrêts, 2 endroits où l’on trouve des balançoires en corde et planche dans les arbres. Ils doivent aimer ça ici.

En Thaïlande, ils conduisent à gauche, c’est impressionnant pour nous, surtout que ça circule beaucoup et avec toute sortes de choses: famille entière, bébé compris, sur un scooter, camionnette débordant de 3 mètres de hauteur de chargement, pick up avec des personnes sur la plate-forme et même remorque avec un bateau dessus et des personnes dans le bateau !
Il faut également faire une déclaration d’hébergement lorsqu’on héberge des étrangers.
Il y a des stands de bouffe à tous les coins de rue, on se demande comment ils arrivent à consommer tout ce qu’ils cuisinent, sans parler des marchés et des magasins.

Cette journée est particulière pour moi, c’est mon 1er jour de retraite. Et il est de bonne augure pour la suite avec tous les bons moments qu’il m’a apporté, plein de beaux souvenirs pour me tenir chaud.

Mercredi 31 janvier – Le voyage vers Samui

Mercredi 31 janvier – Le voyage vers Samui

La voix de Lilie


Départ de Paris. 12h de vol, finalement 11 seulement si j’ose dire ! Ça se passe…on arrive 23h pour nous, 5h du mat ici.
31 janvier donc,
Correspondance pour Samui. Ici on dit Samui pas koh Samui. Il fait nuit, et d’un coup le jour se lève à 6h30. En 10mn à peine il fait jour. Et aussi gris qu’à Paris ! Plus chaud peut être, on ne sait pas encore, on est dans l’aéroport.
On repasse douane, fouille, et on embarque pour Samui, 50mn de vol. Ils servent même un repas entre dej et petit dej on ne sait pas trop. Arrivée à Samui, se découvre la chaleur et l’humidité. En cette saison c’est supportable, autour des 30 degrés le matin, 32 34 l’après-midi. Mon frère est venu nous chercher avec son pick-up et son chien. L’aeroport est à l’est, mon frère habite au nord ouest. L’ile est petite, 25km de large il me semble. Nous commençons par traverser une ville (je suis impressionnée par les échevaux de fils électroniques, tel, et autres qui pendent partout dans les rues…), puis il faut prendre la « main street » qui fait tout le tour de l’ile en longeant la mer de près ou de moins près. Nous traversons alors plusieurs villes, il y a beaucoup de circulation, c’est très animé, beaucoup de personnes qui vendent à manger dehors. Enfin nous franchissons une colline et le paysage change, plus sauvage, plus tranquille. Nous arrivons à Nathon, son immense port, ses barques de pêcheurs et ses paquebots de croisière qui mouillent au large. Nous nous arrêtons en bord de rue acheter quelques fruits à une dame âgée qui tient une échoppe avec ses enfants à priori.
Une petite route part à gauche, toute étroite , extrêmement pentue et virageuse, qui arrive à la maison de mon frère au détour de l’un des virages. La vue de chez lui est époustouflante.
On se pose un moment pour profiter de la vue, de la piscine et se reposer un peu. Pour déjeuner il nous emmène en haut d’une colline juste derrière chez lui. On y mange des plats Thaï, là encore avec une vue splendide. Même endroit, vu de plus haut et d’un autre angle. On y découvre que les 5 rochers alignés dans la mer que l’on voit de chez lui, sont en fait dispersés et non en ligne.
Au retour, la sieste s’impose avant d’aller faire quelques courses pour le soir.
C’est un peu brumeux aujourd’hui aussi le coucher de soleil sera moins spectaculaire, pour nous il est déjà très beau !
Alors s’allument les lumières de la ville et le spectacle de la vue de nuit peut commencer.
Et pour nous, il est temps d’aller se coucher… 36h sans vraiment dormir. J’espère que je vais vite rattraper ce décalage très compliqué puisqu’ici on se lève quand à Paris je ne suis même pas encore couchée…

Bientôt le départ pour la Thaïlande

Bientôt le départ pour la Thaïlande

La voix de Lilie

Il faut bien commencer par quelque chose…. alors oui, les billets pour Koh Samui sont pris, les premières courses faites et la valise ouverte sur le canapé de la chambre n’attend que d’être remplie.

3 jours pour la faire.