La voix de Graine
Pas de poisson d’avril aujourd’hui.
L’année dernière, le 1er avril, j’étais confinée avec ma petite fille. Des poissons, nous en avions dessiné, découpé , puis nous avions joué avec. Cette année, ma petite fille est à l’école pour deux jours encore, ensuite, ce sera l’école à la maison, puis les vacances, avec une semaine d’avance.
Mais, cest décidé, lundi, le 5 avril, nous levons le camp, direction la campagne. Le « nous » se compose de mon mari et moi, mais aussi de ma fille, de ma petite fille, du chien, du chat, des vélos …Quand j’en ai parlé hier soir, elle n’a pas hésité un instant, ma fille, et elle m’a rappelé ce midi.
Pour le principe, j’attends un retour de mon fils. Mais il ne bloquera pas notre départ, même si avoir ses parents à proximité, c’est bien commode. Mon petit fils va me manquer. Je ne vais pas le voir encore pendant un mois. Ce sera bien long.
Je suis contente de partir. Paris me pèse. Même si ce confinement n’est pas un confinement strict, cette ambiance d’enfermement me tape sur le système.
Ce matin, j’ai fait un créneau de travail à ma coop. Entre deux activités, nous avons pris le temps de boire un café ensemble. Sur les quatre que nous étions, trois avaient déjà attrapé le COVID, dont un deux fois. J’étais la seule à ne pas l’avoir eu, encore que…Mais si presque tout le monde l’a attrapé, comment se fait-il qu’il fasse encore autant de dégâts? Tout cela me paraît bien étrange! Ce virus, nous n’en avons encore qu’une connaissance bien parcellaire. Quelles mauvaises surprises nous réserve t-il encore?
Notre départ proche me donne un regain d’énergie. J’en ai besoin pour préparer notre repas de famille de dimanche et préparer notre départ.
Je vais laisser tomber les résidents de mon appartement d’handicapés pendant un mois.
La voix de Lilie
Encore une belle journée aujourd’hui. J’ai installé mon bureau sur la pelouse. Un tapis, quelques coussins, un carton pour mettre l’ordinateur à l’ombre et me voilà partie pour l’après-midi. Allongée sur la tapis, bronzage et réunions. Compliqué de restée éveillée dans ces conditions ! À un moment mes interlocuteurs entendaient même les oiseaux. Du coup, j’ai pris un grand bol d’air.
Après ma journée, je me lance dans la personnalisation de mon site pour les portables. Il me reste quelques pages issues d’extension que je n’arrive pas à modifier. Je cherche. Je vais trouver.
La semaine prochaine nous allons devoir garder notre petit fils. Nous n’avons pas encore le planning. Un ministre a dit ce soir que c’était facile de télétravailler en gardant ses enfants et même en leur faisant faire leur devoir. Je vais vérifier cet adage…. Pour sortir une telle énormité, peut-être que ce monsieur laissait sa femme s’occuper des enfants. Ou alors il a de l’humour, nous sommes le 1er avril !
Je suis contente pour toi, que tu partes dans ta campagne Graine. La nature est merveilleuse en cette saison.
Ah, et puis, donne moi ton menu pour dimanche, je suis en panne d’inspiration….