La voix de Graine
Un dimanche de plein soleil à la campagne. Le bleu, la chaleur du dehors qui résonnent à l’intérieur. C’est dimanche. Nous démarrons la journée en douceur. Mon mari va courir, ma fille va faire du vélo. Je reste avec la petite. Une petite balade avec mes voisins de gauche, la mise en route de la cuisine, une sortie courses dès le retour des sportifs, le temps passe vite. Dès son arrivée, la petite fille des voisins d’à côté est venue chercher ma petite fille pour jouer.
Après la sieste de la petite voisine, les petites partent à la piscine d’à coté avec ma voisine et ma fille. Je me mets à la cuisine. Nous avons invité les voisins pour ce soir. Avec les petites, nous sommes 8. Il y a le bébé aussi, de 5 mois, que je ne compte pas. La journée a été très chaude. La soirée est agréable.
Les éclairs font leur apparition avant même que nous ayons fini de débarrasser la table…Une 1/2 h plus tard, c’est l’orage. Je me dépêche de rentrer le linge.
La journée se termine devant la séance des tirs aux buts de la finale de la coupe d’Europe de football 2020…
La voix de Lilie
Les petits enfants ont bien dormi, et malgré un sommeil léger avec un oeil et une oreille toute prête au cas où, je me réveille reposée. Petite fille appelle, petit fils dort encore. Avec les deux, difficile de faire des activités adaptées. A part le bac à sable. Quoi que, petite fille commence à griffonner sur une feuille.
Leur mère vient déjeuner ce midi. Entre deux jeux, je prépare le repas. Nous arrivons à manger dehors. Le temps est gris, quelques trouées de bleu et il fait bon. C’est tellement agréable de pouvoir être dehors. Cet été, nous avons tellement peu d’occasion que nous n’avons même pas installé le salon de jardin correctement. Le jaccuzzi est vide. La piscine gonflable des petits remisée au garage depuis l’an dernier.
Après leur départ, je me relance dans mes fuseaux de lavande. Avec ce genre d’activité, le temps passe vite. Il est l’heure d’appeler ma mère, dimanche soir oblige.
Petite fille apprend à parler. A son âge, elle ne comprends que les phrases positives. J’essaie de lui parler sans utiliser ce « pas » si pratique dans mes tournures de phrases. Je m’aperçois que la négation est une solution de facilité qui supprime la moitié du vocabulaire.
Ne cours pas, marche. C’est pas bon, c’est mauvais. C’est pas beau, c’est laid. Bref, une tendance à la négation à limiter au maximum.