La voix de Graine
8 h 05 – je suis devant la porte d’embarquement. Au guichet d’enregistrement des bagages, l’employée me dit: « Je vous ai déjà vue la semaine dernière , je reconnais la coquille ». Non, la semaine dernière, je n’étais pas là, c’était une autre pèlerine. Mais, ça signifie que je ne serais pas seule sur ce chemin!
Ça y est, je suis partie. Je suis contente de partir. Mon sac fait 8,5 kg sans l’eau et les quelques bricoles que j’ai sur moi. La légèreté m’enivre. Nous nous encombrons de tant choses au quotidien alors que nous avons besoin de si peu. Ça marche pour le matériel, mais c’est vrai aussi pour le reste. Je pars faire une cure de désintoxication du trop plein. Dans les boutiques de l’aéroport, je me suis tout de même alourdie d’un stick solaire pour les zones sensibles.
Bon voyage, Lilie, profite bien de tes vacances à la mer. Partir ailleurs fait du bien. L’ethymologie de vacances met en avant le vide…
La voix de Lilie
Mettons nous en vacances, soyons vacantes. Vidons tous les tiroirs qui nous encombrent. Tu es partie aujourd’hui vers ton chemin, je change de blog moi aussi demain pour découvrir la Sardaigne toute une semaine. Contrairement à toi, ma valise est bien pleine, je ne sais plus trop m’alléger. Je l’ai fait dans une autre vie, lorsque ma valise tenait sur le flanc d’une moto. Maintenant, le luxe d’une grande valise me permet de me mettre à l’aise. Demain je verrai enfin la mer. La mienne, celle de mon enfance, la méditerranée. En attendant je m’affaire à essayer de ne rien oublier. La dernière fois c’était le chargeur de ma brosse à dent, qu’est-ce que ce sera cette fois ci ?
Je n’ai rien préparé pour ce voyage, même pas idée de ce qu’il y a à voir. Juste acheté un guide et rempli la tonne de formulaire imposée par les mesures sanitaires. Je pars le cerveau vide. Étymologie comme tu dis.
Chemine bien Graine, fait de belles rencontres.
Au revoir petit blog. À très bientôt.