La voix de Graine
Dessin ce matin et cet après-midi, baignade à 14 h (1/2 h pour descendre à la plage, 1/2 h pour remonter), concert à 18 h 30 à Monaco, resto à 21 h 30 ce soir…
je revis…Déjà, il y a le soleil, généreux. Il y a le cadre, paradisiaque. Il y a l’environnement, magique, il y a la stimulation des copines…
Ce matin, je dessine sur un fond de violon – les jeunes s’entraînent, préparent leur concert. Que rêver de mieux. Pour autant, cela ne me rend pas meilleure en dessin, mais qu’importe.
Après le repas de midi, je suis tentée par une sieste. Mais les copines voudraient bien descendre à la plage…et je connais le chemin que notre professeur m’a montré hier..alors je descends me baigner.
Un peu de dessin entre deux, puis en fin d’après-midi, nous ne résistons pas à l’envie de voir le spectacle que nous avons vu hier soir au théatre du centre ,à Monaco sur le Rocher, face à la mer au théâtre du fort St Antoiñe. L’envie, le désir, ce moteur qui stimule et qui fait avancer. Pour aller à Monaco en fin d’après-midi, nous avons pris un sentier qui descend raide, puis 2 bus. Nous étions à l’heure pour le concert. Au retour, nous sommes rentrées en bus. Je me sens revivre.
La voix de Lilie
Incroyable ce que le soleil peut nous mettre en joie. Un zeste de copines, de distraction et hop, le moral est au plus haut.
Ce matin départ pour une grande randonnée dans les baronnies, sous la face nord du mont ventoux. L’endroit est magnifique, le chemin serpente et nous emmène au village de Brantes, perché au dessus des gorges du Toulourenc. Le village, tout en ruelles escarpées et en escaliers de pierre offre une vue sur la vallée du Toulourenc au fond et sur le Ventoux en face. Au dessous du village, le petit cimetière dessine un cercle autour de son église. Puis des escaliers descendent jusqu’au bord de la rivière. Il est l’heure de déjeuner lorsque le chemin rejoint la route pour 2km de bitume. Zut. Heureusement dans un virage, la route se rapproche de la rivière et nous trouvons un joli coin au bord de l’eau pour pique niquer. Le chemin monte dans la pieraille pour retrouver le col où la voiture est garée. Il fait très chaud, il est 14h, je viens de manger et la pente est raide. Je ne sais ce quel est le facteur le plus déterminant ou s’ils se sont rajoutés. Je n’arrive plus à avancer. Je me sens mal. Limite syncope. Ai je perdu la forme ? Suis-je malade ? L’angoisse m’envahit. Le cœur ? Je fais de multiples pauses, je m’assoie, je bois, je regarde l’avancement sur la carte, j’évalue le reste à monter. Enfin après de multiples arrêts, j’arrive en haut. La forme revient instantanément et je finis la randonnée tranquillement. Je ne suis pas contente de moi. Est-ce que je vieillis ? Ai je le cœur malade ? Est-ce que je pourrais encore monter lorsqu’il fait moins chaud ?
Le soir nous allons retrouver nos petits enfants qui sont en vacances tout près de chez nous. Je suis si heureuse de retrouver mon petit poussinet et ma poupette. Elle se jette à mon cou et ses grands yeux bleus et ses petits bras tendus vers moi me font fondre. Petit fils me montre la maison et passe un moment dans mes bras, il commence à peser bien lourd, mais c’est si bon de l’avoir encore un peu, que je prends sur moi. Aie demain le dos….