La voix de Lilie
L’ile se visite beaucoup en scooter. C’est le mode de transport national. Autant farang (touristes) que locaux les utilisent. Il y a des locations à tous les coins de rues et d’hôtels. On avait essayé une journée avec mon frère, mais c’est un motard et il allait bien trop vite pour nous. Alors aujourd’hui, on a décidé de re-tenter l’expérience par nous même et d’aller à notre vitesse pour visiter un peu plus loin que ne le permet la marche à pied.
Pour l’équivalent de 6e de location et 3e d’essence, nous voilà partis pour la journée.
On démarre par la main road pour faire le plein, puis on oblique sur les petites routes qui longent la mer. On repasse par des endroits connus, le quartier du centre culturel, le jardin de fleur de lotus. Puis on avance vers l’extrême sud de l’île en longeant la mer. On monte au Chedi khao phut où se trouve un long bouddha couché doré, une stuppa blanche. De là, il y a une vue à 360 sur la mer. D’un côté, les 3 îles koh tan, kho matsum et koh rap, de l’autre la baie de bang (ville) kao. Un peu plus loin, le wat (temple) laem sor, sorte de château pointu doré et très décoré.
En continuant la route on arrive, par un petit chemin qui grimpe au Footprint. Peut-être une imprimante pour le foot ? On le saura en grimpant un escalier monumental, au moins 200 marches tout droit. On atterrit dans une petite maison qui abrite l’empreinte du pied de bouddha ! Immense pied, en céramique dans la pénombre de la pièce. Bon. On peut faire le tour de la maison sur un balcon qui domine d’un côté la colline, de l’autre la mer. Encore une très belle vue.
Nous redescendons pour reprendre la route jusqu’à un petit bar restaurant en bambou en bord de plage. C’est très joli, et visiblement très prisé par les touristes… On trouve une table et je vais me baigner en attendant les plats.
A cet endroit, il y a très peu de fond, 50cm, 80 max, l’eau est très chaude. On se croit dans un spa naturel. Le sable très blanc donne à l’eau une couleur turquoise, difficile de sortir de là tellement c’est agréable.
Il faut bien repartir néanmoins. Nous prenons un chemin parallèle pour contourner la colline, tournons un peu dans les quartiers et revenons finir l’après-midi à L’AM Samui ce restaurant sur la plage avec sa piscine où nous étions venus manger et nous baigner il y a quelques jours.
L’heure tournant, il est temps de ramener le scooter à son propriétaire.
Bien sûr, le scooter nous a permis d’aller plus loin et de nous arrêter partout, mais le bruit du moteur est assourdissant, c’est tape cul, je ne peux pas guider, il faut s’arrêter partout pour faire le point, il faut porter ses affaires dans le dos, on ne peut pas trop se parler et au delà de 45km on prend tellement de vent dans la figure qu’on se croirait dans une soufflerie ! Évidemment ce n’était pas un truc haut de gamme, mais, bon, on préfère le confort d’une voiture !
Ma lecture se fait désordonnée, le quotidien prend le dessus, descente dans le sud, ouverture de la maison, courses…
Enfin je me pose dans ma campagne.
Lilie, je prends plaisir à te lire, tes textes et images me renvoient à des voyages passés. Les bons moments reviennent. La mer, la couleur de la mer, la chaleur de l’eau, les plages de sable fin avec les balançoires, les temples, partout , les statues recouvertes de feuilles d’or, la luxuriance de la nature, le bruit, les scooters, la saveur de la cuisine thaï….
Profitez bien de ce dépaysement
exotique…
Une belle parenthèse, un mois volé au quotidien. Profite bien de ta campagne Graine et merci de tes commentaires que je lis avec grand plaisir.