La voix de Graine

Comme prévu, un temps doux et humide, sans pluie. Super, Lilie, je suis contente que tu sois partie t’aérer. Tu en avais besoin. On en a toutes et tous besoin. Profites-en bien. Si tu trouves le soleil, tu en fais provision. Le 1er trimestre 2021 s’annonce rude.
Pour moi, aujourd’hui, c’était plutôt une journée active. Ce matin, créneau de travail dans ma coop de 9 à 12 h. Des livraisons qui s’enchaînent, beaucoup de clients à la caisse. C’est bien pour moi. Ça m’oblige à me bouger, à me mettre au service des autres, à sortir de ma zone de confort où je tourne en rond.
Mon après-midi, je l’ai passée à chercher du foie gras et des cuisses de canard confites. A pieds, de Nation, jusqu’à Gambetta en passant par Bastille. La marche à pieds, sans pluie, m’a fait du bien. Un peu de monde dans les rues. Rien à voir cependant avec une année ordinaire. Une déambulation masquée. Des queues devant certains commerces. Au final, j’ai trouvé ce que je cherchais. Le colis avec le foie gras pour la Réunion partira demain matin au plus tard. Mission accomplie de ce côté là.
Le menu pour les festivités de la fin de semaine est en train de se caler. Nous ferons les courses demain. Moi, le marché, mon cher et tendre le Monop.
La pandémie ne faiblit pas. La crainte d’être à nouveau confinés d’ici peu augmente. Notre escapade à nous est prévue pour dimanche prochain. Pourvu qu’on puisse partir. Il paraît que les anglais ont reconfiné en urgence à quelques jours de Noël. Dans notre maison du sud, les travaux se terminent. Ils seront juste finis, radiateurs remontés, pour notre arrivée. Je croise les doigts. Surtout, je fais grande confiance à Benoît qui conduit les travaux.

La voix de Lilie

Une journée de voyage à travers la France. Partis sous la grisaille, beaucoup de pluie sur le trajet. Le temps est très doux pour un mois de décembre, on monte jusqu’à 15 degrés et le soleil fait son apparition dans la region lyonnaise. Le soleil, c’est un revigorant naturel. J’ai besoin de cette lumière, c’est ma drogue ! En continuant le chemin, un brouillard épiais recouvre soudainement le paysage. La température tombe, on ne voit rien sur les côtés et pas grand chose devant. L’impression d’avancer dans un no man’s land.

Il y a aussi beaucoup de monde sur cette autoroute. Les aires sont envahies de voiture et les boutiques de voyageurs masqués, soit, mais agglutinés devant les distributeurs de cafés ou derrière les caisses. Nous passons notre chemin pour en chercher une plus propice à notre besoin de distanciation sociale ! En tout cas, cela ne présage rien de bon pour les lendemains de fête…..

Ce soir nous regardons un film basé sur l’histoire vraie de l’ile de la rose. Un jeune ingénieur Italien utopique qui avait contruit en 1968, une île dans les eaux internationales en face de Rimini pour en faire un état libre et indépendant. Une histoire qui si elle avait été inventée aurait semblée bien trop énorme. Et pourtant. Souvent la réalité est plus incroyable que la fiction. Ce jeune homme avait été au bout de son rêve. Il a créé cette île parce qu’il avait envie de la créer. Impressionnant de détermination. Un épisode tombé dans l’oubli, ni à l’honneur de l’Italie ni de l’Europe de cette époque. La question est, comment finirait l’histoire en 2020 ? Pourrait elle seulement commencer !