La voix de Graine

Lundi de grisaille. Et en plus, il fait froid.
Ce matin, je me lève tôt pour ma séance de respiration de 7 h. J’ai envie de bien commencer la semaine. Puis lessives, rangement, les tâches habituelles du quotidien.
Sur ma messagerie, des échanges de poèmes dans le cadre du printemps des poètes.
Je commence à écouter une conférence de Christophe André sur la méditation pleine conscience, dans le cadre d’un cycle auquel je me suis inscrite gratuitement. Mais j’ai trop tardé. Je n’avais que 24 h pour écouter la conférence. A 10h pile, la conférence s’arrête. Tant pis.
Je me recentre sur mon site jacquaire. Je relis le compte-rendu de notre réunion de vendredi, récapitule toutes les demandes de correction ou d’évolution, je mets à jour le suivi…
Juste le temps de déjeuner et je m’y remets…
Vers 17 h, Je fais une grande balade qui me mène jusqu’à la coulée verte. Mes cousines m’appellent, l’une après l’autre. Elles me rappellent plutôt. J’avais essayé de les contacter en fin de matinée. L’une m’annonce la naissance de sa petite fille – elle avoue m’avoir oubliée dans ses coups de fils, l’autre me rappelle que c’est l’anniversaire de ma tatie demain: 93 ans. Je suis contente d’avoir eu mes cousines. C’est rarement moi qui est à l’origine des coups de fil.
Je rentre aérée et détendue. Il est grand temps à présent que je fasse la soupe.

La voix de Lilie

La semaine redémarre. Il fait gris. Il fait froid. Je n’ai pas le moral. Même pas envie d’aller m’aérer alors qu’il me reste du temps après le télétravail. Je fais le repassage en retard, en écoutant un vieil album de Richard Cocciante. A l’ancienne, CD dans le lecteur. Puis je me remets un peu sur mon site. Je n’ai plus l’émulation de la formation pour avancer. Je rajoute des documents, je planifie la suite pour le rendre opérationnel. Je ne sais même pas si quelqu’un s’en servira un jour, mais ça me plaît.

Hier soir j’ai terminé ma saga de l’amie prodigieuse. Un peu déçue par la fin car l’auteur succombe à la mode de je tue un enfant pour mettre du pathos dans mon récit. Heureusement, ce n’est pas tant l’histoire qui m’intéresse que la description des situations et surtout des sentiments, des ressentis. Elle aborde la vieillesse qui arrive, je me retrouve dans son trouble. Difficile de se voir avancer vers une vie terne, moche, malade.

Je vais me mettre aux blagues de toto pour me remonter le moral !

Heureusement les graines prévoient un dimanche pique nique. Même si ça tombe à l’eau d’ici dimanche, ça fait du bien de se projeter sur quelque chose d’agréable.