La voix de Graine

Dimanche de relâche aujourd’hui. En principe, nous étions invités ce midi, mais j’ai décliné l’invitation hier. Nous avons besoin d’un temps de calme.

Jogging ce matin sur le chemin du train. J’ai peur de la pluie.
En allant chercher le pain, j’achète un plat cuisiné pour ce midi, un axoa de veau. Nous avons un traiteur au village qui fait de très bons plats cuisinés pas chers du tout. Je n’en abuse pas, mais c’est dimanche tout de même.

Cet après-midi, je me mets à jour par rapport à mon site jacquaire. Nous allons pouvoir bénéficier d’un hébergement plus performant et d’un outil statistique, le bureau de l’association a pris sa décision, mais, les devis ne sont pas signés? Est-ce nécessaire? Qui doit les signer? Je retrouve là des lourdeurs bien connues…

Après cet intermède administratif, je me remets à la peinture des poutres de ma cuisine. Et j’en viens à bout, qui l’eut cru! Je prends même le temps de lessiver le dessus des meubles de la cuisine. Ils ont pris cher avec les travaux. Pendant ce temps, mon mari bricole dehors.
Au final, pas de pluie aujourd’hui, il fait même beau ce soir.

La journée est passée très vite. Nous avons un coup de fil de ma fille et de sa petite ce soir. Elles sont bien rentrées. Demain, c’est la reprise de l’école pour la petite et un entretien d’embauche pour la grande…
Pour nous ici, c’est la reprise d’un quotidien à 2, à la campagne.

Le Covid me fait peur. La stituation ne me paraît pas s’améliorer. La situation en Inde est hors de contrôle. l’UE va fournir une assistance. Mais jusqu’où cela va-t-il aller?

La voix de Lilie

Le temps est magnifique aujourd’hui. Avec un peu de vent. Je me lance dans mes premières cremes brûlées. La fermeture des restaurants nous conduit à nous lancer dans une cuisine plus sofistiquée. Et pour utiliser les blancs d’oeuf, congolais et langues de chat. Après ça, je pars pour un jogging. Un mois et demi sans courir. Il faut que je m’y remette plus régulièrement. D’ailleurs je cours beaucoup plus lentement qu’avant. Je m’arrête sur le parcours faire un clin d’œil à mon indienne, peinte il y a quelques années sur un mur au fond de la forêt. J’aime lui parler. Comme moi, elle vieillit. S’écaille. Son beau visage se fane, tombe un peu en lambeau. Mignonne allons voir si la rose.

Mon beau frère vient déjeuner, mon mari a préparé les brochettes et la salade, je fais la sauce et les frittes. Nous mangeons dehors car la température le permet malgré un peu de vent.

Les tourterelles couvent en haut de la cheminée. A priori le nid est contre la cheminée, pas dedans. Croisons les doigts.

En fin d’après-midi, je rebranche le téléphone fixe que nous débranchons en semaine pour éviter les appels incessants des entreprises commerciales. Je passe mes appels familiaux. Soeur, mère. Les nouvelles sont moyennes. Les parents vieillissent. Vraiment. Les difficultés s’annoncent…

En fin de journée, je me suis inscrite à un webinar porté par une romancière que j’aime lire. Elle explique ses méthodes de travail. Elle est très volubile. Son approche de la construction d’un roman est presque mathématique, en tout cas très carrée. Elle explique être si créative qu’il lui faut un cadre pour ne pas déborder. Alors que moi j’ai le cadre en moi, il me faut arriver à en sortir pour espérer être un peu créative !