Dans Paris, à vélo, on dépasse les autos… La complainte de l’heure de pointe. 1972 – Joe Dassin.
Cela faisait plus d’un an que je n’avais pas utilisé le vélo. A cause de ma tendinite de de Quervain au poignet gauche. Cet après-midi, j’ai fait la traversée de Paris, d’est en ouest …sous le soleil.
Des pistes cyclables pratiquement tout le temps, mais jamais au même endroit. A droite, à gauche, sur le terre-plein central , avec la voie de bus …Beaucoup de vélos, qui vont vite. Des trottinettes aussi. Bref, une attention de tout instant est nécessaire, mais je ne regrette pas. C’est plaisant. Je me sens légère et libre. Du côté de Belleville, les odeurs de poisson me poursuivent. Elles sont tenaces. Ce matin, c’était le marché. Le boulevard est encore jonché de détritus.
Je retrouve le Paris que j’aime, malgré les masques, malgré les files d’attentes. Je retrouve le Paris populaire, le Paris qui vit, qui sort, qui respire.
Et ça fait beaucoup de monde dans les rues comme dans tous les espaces où on peut circuler et se poser.