La voix de Lilie

C’est la journée petite fille aujourd’hui. Sur le pont dès 7h30 après une nuit très agitée pour moi. Ce n’est pas qu’elle se reveille vraiment, elle pleure légèrement, peut-être dans son sommeil. Il ne faut pas bouger, elle se rendort rapidement seule. Seulement moi qui ne dort que d’un oeil quand elle est là, ça me réveille. Avec nos enfants, nous dormions, la fatigue des journées prenait le dessus. Avec les petits enfants, la pression est plus forte. Ce ne sont pas nos enfants, nous redoublons de vigilance.

Son papa est là pour refaire la salle de bain, elle est contente de le croiser dans la maison. Et nous de voir le chantier qui avance.

Ce matin nous allons dire bonjour à son autre grand-mère qui est là pour quelques jours. Je repense à une Graine qui avait du mal à concevoir qu’une presque inconnue ait le même lien de parenté qu’elle vis à vis de son petit fils. Les enfants de ma fille me semblent tellement proches de moi, que je conçoit ce qu’elle ressentait.

Pendant la sieste, 2h de cours. Après la sieste, balade et goûter. Elle est tellement mignonne. Elle aime beaucoup les bras, et j’adore la porter tout contre moi. Nous avons rendez-vous avec ma fille à la sortie du centre de loisir. Le temps de profiter un peu de notre petit fils. Il a fait un masque, loup marron avec des gommettes de couleurs. Il se cache derrière et nous devons le chercher ! À l’heure de se séparer, il veut venir chez nous. C’est touchant, et en même temps ça nous fait de la peine de lui dire non. Pas le choix, demain il y a école. Alors nous repartons pour qu’il accepte de monter dans sa voiture.

Aujourd’hui les graines ont préparé notre escapade. La maison est louée, les billets de train sont réservés. Demain nous nous retrouverons pour le déjeuner. J’aime les semaines comme ça, hors de la routine.

Je suis épuisée, je vais me coucher tôt, cette nuit je dormirai sur mes 2 oreilles.

La voix de Graine

Pour moi aussi aujourd’hui, la journée des enfants. Je retrouve ma petite-fille que je n’ai pas vu depuis presque 3 semaines. Toujours aussi cabotine. Elle connaît tout le monde. La reine de la cour de récré, la vedette. Je réclame un câlin que j’obtiens. Mais elle m’avertit, je réclame trop. Elle a un nombre de câlins limité par personne. Et moi, j’ai épuisé mon quota! Pourtant, quand je fais signe de pleurer, elle vient dans mes bras. Non, ne pas faire de chantage affectif, ça n’a pas de sens, c’est malhonnête! Ma belle-mère faisait ça avec ma fille. Ma fille n’appréciait pas du tout.
Nous attendons des amis pour ce soir. Ils ont du retard. Le train, une valise abandonnée sur le quai d’une gare, un oubli sans doute. Donc, pour le repas, nous faisons deux services, un avec ma fille et ma petite fille et plus tard, un avec nos amis.
Ma fille nous parle de ses vacances. Du ski de fond de randonnée. C’était dur, mais elle s’est régalée. Je suis contente pour elle. C’est important à son âge de s’évader et de faire autre chose que de travailler et de s’occuper de sa fille.
La petite quant à elle a fait ses premiers pas sur les skis. Elle est déjà bardée de dîplômes.
Bref, à part le fait que je me sens à la ramasse, tout va bien!