La voix de Graine

Journée active aujourd’hui, pour échapper au temps maussade. Pas de pluie, un peu de soleil, mais le thermomètre ne dépasse pas 16°.
Ma journée commence par une balade matinale en compagnie de mon mari et de la chienne de ma fille qui est restée avec nous à la campagne. C’est sympa, une petite marche le matin, ça réveille en douceur.
A 10 h, ma réunion démarre. Tout se déroule au mieux. Un moment, j’envisage de partager mon écran pour parcourir ensemble un document, mais comme je n’obtiens pas le résultat escompté, chacun est prié de suivre sur l’ordre du jour où j’ai inclus le document. Beaucoup de bonne volonté de la part des uns et des autres malgré la nouveauté du sujet, la peur de ne pas savoir faire, les freins du trésorier qui ne veut pas payer, l’obligation de travailler en ligne…C’est vraiment plaisant cette ambiance, cette solidarité d’équipe, du coup, je me sens à l’aise.

Après le repas, quelques retouches de peinture…Quand il n’y en a plus, il y en a encore! Puis je prends la voiture pour aller chercher mon frère. Sa maison d’accueil est à 40 km de chez moi. Ce soir, il dormira à la maison. Je le ramènerais à son établissement demain en milieu d’après-midi.
Au retour, j’appelle mon appartement d’handicapés parisiens. Ils ne sont pas dispos. Ils font la fête. Tant mieux.

Je cuisine pour ce soir. Mon frère est très gourmand. Je lui fais un gratin de chou-fleur. Il en réclame 3 fois. A la 3ème, j’enlève le plat de la table.

La vidéo d’un mariage dans les îles, la famille de notre graine des îles…un vrai mariage avec habits de fête, décorations, buffets garnis, danse et musique à gogo. Les masques ne font pas partie des invités.

Lundi, j’ai un rendez-vous pour me faire vacciner au village.

La voix de Lilie

Une amie qui s’en va, un bébé qui arrive. Le cycle de la vie.

Ce matin ma nièce nous annonce la naissance de son fils. Bébé a choisi le dernier jour d’avril quand sa maman souhaitait début mai. Ça me rappelle mon fils, attendu en octobre et né fin septembre. Déjà l’enfant décide de sa vie et maman s’adapte.

L’après-midi nous assistons aux obsèques de mon amie partie vendredi dernier. Trop d’émotions. Je suis effondrée. Les enfants nous ont accompagnés, ils me consolent de leur présence. Ma fille lit à ma place le petit mot que je ai écrit à mon amie, je ne suis pas capable de le faire. Il y a du monde, un peu de famille, beaucoup d’amis et de collègues. Son mari et ses fils font face. Après la cérémonie, nous nous retrouvons chez eux pour prendre un verre ensemble, parler d’elle.

Puis nous rentrons chez nous.