Les copines à Trouville

Les copines à Trouville

La voix de Graine

Ce matin, nous bouclons les valises, vidons les poubelles, rangeons la vaisselle…Une fois nos bagages mis en dépôt à l’agence, à nous la plage de Trouville et ses planches. Ici, les bancs sont peints en bleu et portent le nom des artistes: peintres, écrivains qui ont fréquenté la côte fleurie et ses plages.
Je trouve le vent plus froid qu’hier? Est-ce réel ou juste moi? Gants, bonnet, écharpe, grosse polaire avec un coupe-vent par dessus, et masque bien sûr, je suis emmitouflée comme si j’étais aux sports d’hiver. Des photos, des photos et encore des photos. Aujourd’hui, je photographie les copines.
Le ciel est clair, moutonné de quelques nuages. D’un bleu plus pâle qu’hier. C’est marée haute ce matin. La 1ère fois que nous voyons la mer à marée haute.
Pique-nique dégusté sur un banc face à la mer. Pique-nique fait maison ce matin. Nous n’avons pas le temps de nous attarder. Après quelques rapides achats plaisir, nous nous dirigeons vers la gare.
L’escapade se termine. Au revoir la mer, au revoir les copines. Nous en avons bien profité. Nous avons pris l’air du large. Merci les copines.
Dès ce soir, nous reprenons, notre quotidien confiné!

La voix de Lilie

Le réveil sonne ce matin. Fini les reveils spontanés. Douche, petit dejeuner et bouclage des valises. Defaire les draps, rangement. Vider les poubelles. Aller chercher le pain pour ce midi et faire les sandwichs. A 10h il faut quitter notre jolie petite maison. Nous laissons les valises en garde et nous voilà reparties pour Trouville. Il y a un vent glacial ce matin, et un beau ciel bleu. La mer est haute et démontée. Le bruit des vagues. Le long de la promenade des photos d’il y a un siècle tout juste nous permettent de mesurer le changement de vie sur 100 ans. Nous déjeunons sur un banc près de la plage. Un café à emporter, quelques achats et nous revoilà à la gare. Déjà le retour.

Train. Rer. Et finie l’escapade. Retour au quotidien.

C’était une belle échappée. Des images plein la tête pour se tenir chaud. Jusqu’à la prochaine.


Les planches de Deauville

Les planches de Deauville

La voix de Lilie

Petit déjeuner, crêpes à la poêle. Course pieds nus sur la plage. Plat à emporter de restaurant mangé sur un banc en retrait du bord de mer à l’abri du vent. Grande promenade sur les planches, puis sur la plage. Il fait froid, le vent est plus léger qu’hier, le soleil est léger, pas de pluie aujourd’hui. Ramasser des fossiles, coquillages. Les mouettes qui se nourrissent à marée basse avec les coquillages que la mer a révélé. Bancs décorés par des peintres. On parle de nous, de sujets qui nous ont touché, construites ou deconstruites. Retour à l’appartement, fatiguées du plein air. Heureuses d’avoir marché ensemble. Apero. Repas, soirée. Déjà la fin du week-end, on commence à ranger.

Et si on allait voir la mer?

Et si on allait voir la mer?

La voix de Graine

Aujourd’hui, nous allons voir la mer. Il fait beau. Le ciel est clair.
Un premier départ pour un jogging à deux sur la plage. Pieds nus sur le sable mouillé. Nous ne sentons plus nos pieds. Une fois toute l’équipe prête, nous partons voir la mer. La mer, depuis la promenade, depuis la plage, avec le vent et l’air…Une pleine journée devant la mer à regarder le ciel, les oiseaux marins, les chevaux…Au bout de plage, près des falaises qui s’effritent, nous cherchons des ammanites, que nous ne trouvons pas. Qu’importe. La journée est belle. Nous profitons de tout. Nous jouons de nos ombres. Nous prenons des photos. Une graine tente un reportage. Nous marchons, nous parlons. Nous avalons la vie à grandes gaoulées iodées. Sur le retour, nous faisons la pause sur un banc dans un renfoncement décoré de petits carreaux émaillés façon hammam à côté des cabines de plages aux noms d’artistes américains. Nous prenons le temps de regarder une exposition photo abritée dans une petite cour intérieure. Nous rentrons saôulées. Il est presque 18 h.

A nous Trouville

A nous Trouville

La voix de Lilie

Levées. Petit dejeuner. Grand petit déjeuner. Ensemble, tranquilles. 3 graines. S’ecouter. Se soutenir. Deux heures plus tard.

Prêtes à partir pour le marché de Deauville. Tout petit. Alors ce sera Trouville et son marché aux poissons. Il fait froid, il y a du vent. Le ciel est tantôt bleu, tantôt gris, avec des giboulées. On se réchauffe en marchant. On commande un plateau de fruits de mer pour le soir. Puis on s’achète à manger sur le pouce pour le midi. Tous les restaurants sont fermés. Les dégustations dehors aussi. C’est triste. Du coup on s’abrite du vent pour déjeuner près de la plage. Un restaurant où nous avions mangé autrefois sert des crêpes et des cafés. Ce sera café pour nous. Puis une balade au bord de mer. La marée a charrié des monceaux de coquillages en tout genre. Il y a même des coquilles saint jacques vivantes. On passe d’averses en coup de vent et en soleil. Le temps passe. Nous sommes dehors depuis ce matin, sans s’assoir vraiment, à marcher et s’abriter de temps en temps. On se réchauffe dans les quelques magasins ouverts. On rentre en fin d’après-midi. Fatiguées par le grand air. Apéro, musique, repas. Tient, nous avons acheté un pont l’évêque au passage. Notre petit arrêt d’hier nous en a donné l’envie. Et toujours beaucoup de discussions animées. On regarde nos photos, notre photographe commente. On rit beaucoup.

La voix de Graines

Une journée copines où on parle, où on s’écoute, où on rit, où on vit côte à côte, chacune à notre rythme, mais en nous ajustant les unes aux autres. Une amitié qui fait chaud au coeur. Nous sommes des soeurs de coeur. Cette amitié est précieuse lorsque la houle des mauvais jours déferle sur l’une d’entre nous et la prive de ses repères.
Beaucoup de vent et de la pluie aussi. Il ne fait vraiment pas chaud. Les rues sont vides. Très peu de touristes.
Entre deux balades, je change l’écran de mon portable. J’en ai besoin. Je n’ai pas d’autre solution. Sur 4 graines, nous sommes 2 à avoir des problèmes de portable. Cet outil nous coûte cher mais il nous est devenu essentiel au quotidien: photos, itinéraires, mises en lien avec les autres, recherches et plein d’autres choses encore… Juste avant le couvre-feu, je sors avec toi Lilie faire quelques photos. Cela me manquait.

Le voyage et l’arrivée à…

Le voyage et l’arrivée à…

La voix de Lilie

Finir la valise tout en s’occupant des travaux de la sdb. Aller chercher le pain. Récupérer le chien, rentrer faire son sandwich. Depart pour la gare. Stress d’être à l’heure, on ne se refait pas.

Retrouver les filles une par une devant le quai et embarquer. Enfin nous y voilà. Le voyage commence. On a remonté tout le train pour trouver un carré à quatre. Repas et discussions endiablées. Bientôt l’arrivée. Le train s’arrête. On descend. On avance vers la sortie quand soudain l’une de nous se rend compte que l’on n’est pas du tout à la bonne gare. Pont l’évêque, comme dit la contrôleuse reunionnaise de sainte marie, il y a du bon fromage ! Elle nous tient la porte pour éviter que le train ne reparte sans nous. Ouf..

10mn plus tard, la gare de Deauville. Terminus du train. C’est la bonne cette fois ci

Nous trouvons sans problème la jolie maison louée. 4 chambres sur 2 étages. Quelques courses pour le soir plus un joli plateau de fruits de mer. Aller retour pour voir la mer et déjà le couvre feu.

Apéro champagne, repas. Et grandes discussions. Les jeux, la danse, le sport, ce sera pour demain.

La voix de Graine

Une échappée du confinement. Nous voici à la mer!
Ce matin, au réveil, mauvaise surprise, mon portable reste noir. Quel mauvais augure. Hier soir, il est tombé à plat sur l’écran…Une journée sans portable. Un avenir sans portable…
Pas le temps de s’attarder: Avertir les copines, finir de se préparer pour partir, acheter le pain, honorer mon RDV pédicure, et foncer à la gare. Pas de souci, nous sommes toutes bien à l’heure et le train aussi.
Dans le train, le papotage reprend ses droits. Un peu plus, nous passions le week-end à Pont l’évêque où nous sommes descendues sur le quai par erreur et distraction!
Ma copine me prête un portable. Mais, aïe, pas de mot de passe. Echec pour reconfigurer le portable à la boutique. Il est bloqué par l’entreprise. Un peu stressant une journée sans portable. Un test pour acter de ma dépendance.
Deauville, j’y suis venue plusieurs fois, avec mon mari, les enfants, ma copine. La mer, l’hippodrome, le festival du film américain…Deauville est bien vide aujourd’hui. Mais la mer est bien là, au loin au bout de cette immense plage, devant les cabines de bain aux noms d’acteur.
Des toasts avec des rillettes de la belle-îloise, du champagne, un plateau de fruits de mer magnifique et une longue soirée à parler de nous et des autres, de notre vie à venir, de nos projets….
Profiter de l’escapade, profiter du temps passé ensemble, qu’est ce qu’il y a de plus important?