La voix de Lilie

Au programme aujourd’hui, le tour de la ville, le téléphérique jusqu’à la kasbah pour sa vue panoramique et le souk.
Le tremblement de terre, c’était le soir du 21 fevrier 1960, pendant le ramadan. 80% de la ville a été détruite. 15000 victimes.
La ville a abandonné son ancien emplacement pour se redevelopper vers le sud.
En été il fait moins chaud qu’ailleurs au maroc, il y a beaucoup de monde car les marocains viennent ici pour avoir moins chaud.
La ville a beaucoup souffert du covid car elle vit essentielle du tourisme. Ça reprend doucement. Certains hôtels du bord de mer sont à l’abandon, c’est très triste.
Pour monter jusqu’à la kasbah, un téléphérique a été mis en service depuis à peine 1 an. Avec le vent qu’il y a encore aujourd’hui, la montée est impressionnante, la cabine tangue, on parle entre nous pour penser à autre chose !
En dessous, l’ancienne ville détruite. Des corps sont ensevelis à cet endroit, donc ce n’est plus constructible. Un reboisement de la zone est en cours.
La kasbah est une ancienne forteresse, partiellement détruite par le tremblement de terre et en cours de restauration. Le Maroc a une politique globale de restauration de son patrimoine. De là haut, la vue sur la ville et son immense plage est à tomber, si j’ose m’exprimer ainsi !
Dans la ville, une église protestante, et une catholique. L’avenue mohammed 5 qui va du nord au sud et sa parallèle qui traverse le centre ville, l’avenue Hassan2. Deux parallèles qui se rencontrent tout au sud de la ville !

Le roi Hassan 2 avait dit: le tremblement de terre est un destin, notre role est de reconstruire. Alors la ville moderne a été refaite selon les normes sismiques. Les noms des anciens quartiers ont été redonnés aux nouveaux.
La mosquée est très belle, dessus des motifs géométriques, jamais de personnage ou animal car autrefois il était interdit de représenter des êtres vivants.
Beaucoup de travaux en cours dans la vile. Certains cocasses comme ses immenses jardins en train d’etre refait à la binette, ou arrosés avec un petit tuyau.
Les mulets attelés, les charriots côtoient les voitures et les scooters.

Le souk d’Agadir est le plus grand souk de l’Afrique.
Il est entièrement ceint d’une muraille avec de superbes portes d’accès. Actuellement les abords sont en travaux. Il y a de tout à l’intérieur, c’est un dédale de tout. Des allées colorées, des senteurs d’épices, de fleurs.
Tous les stands sont tenus par des hommes. Peu de femmes et toutes habillées de long, toujours un foulard. Difficile de regarder sans être alpagués par les vendeurs.
Agadir c’est aussi l’huile d’argan. La cosmétique à base d’argan cuit et pressé, l’alimentaire à base d’argan cru et pressé.
Amalou: melange de miel d’oranger, d’huile d’argan et amandes écrasées. Sent bin l’amande, se mange comme le beurre de cacahuète, sur une tartine. Humm, il faut que je revienne en acheter.