La voix de Graine

Pour changer, aujourd’hui, le ciel est gris…Rassures-toi Lilie, un week-end ensoleillé, incluant le vendredi, s’annonce. Le soleil sera là pour accueillir ton petit qui va bien finir par arriver!

Aujourd’hui, je garde mon petit-fils. Ma belle-fille me l’amène un peu avant midi. En prévision, j’ai préparé le repas à l’avance pour être entièrement disponible pour lui. Mon mari est là aussi, il télétravaille. S’occuper de petit-fils, c’est du plein temps. Il déménage. Sa première activité est de rapatrier au salon ses jouets favoris: le camion, la machine à laver, le cheval à bascule qu’il appelle le bateau, le chariot pousseur. Il connaît bien la maison, il a ses repères. Il dit au revoir à sa mère déjà tout occupé à jouer.

Nous passons à table. Il ne mange guère. Mais le bidon a déjà l’air bien replet. Ce n’est pas la peine de s’inquiéter. Le petit déjeuner a dû être tardif ou copieux ou les deux à la fois. Dans sa chambre, il veut aller dans son lit, il adore. Sauf que c’est juste pour jouer à dire coucou, à se cacher. J’espère toujours qu’il va s’endormir d’un coup, mais ce n’est pas son genre. Après le lit, nous nous mettons au dessin. Je scotche sur le parquet une grande feuille (format raisin) récupérée de mes premiers travaux à l’atelier Martenot – du recyclage utile. Mon petit choisit ses couleurs, trace des traits, fait des cercles, fait des points. C’est étonnant de le voir faire. Ça dure un temps, puis il faut passer à autre chose. Je vois bien qu’il est fatigué. Je lui propose la poussette et la balade. Il n’est pas long à s’endormir. Comme il ne fait pas chaud, je le couvre et je le laisse dormir au square. Quand le square commence à se remplir d’enfants qui ont fini leur sieste, je rentre pour qu’il continue à dormir. Raté, il se réveille sitôt la porte de l’appartement franchie.

Nous prenons le goûter, petit-fils n’est toujours pas affamé, puis nous repartons au square pour jouer cette fois-ci. Depuis quinze jours, il a pris de l’assurance. Il gère très bien le tobbogan à présent. Il se tient pour monter, prend le temps de s’asseoir avant de glisser. Il avise une petite fille qu’il croit reconnaître, l’appelle, lui touche les cheveux, tente de lui faire un câlin.. Il n’arrête pas. J’ai du mal à dialoguer avec ma fille au téléphone et à le surveiller en même temps. Heureusement, mon mari a fini sa journée. Il vient me seconder.

C’est déjà la soirée. Le soleil arrive enfin, il est temps! Le président de mon association jacquaire m’appelle. Ce matin, je suis rentrée en conversation avec une journaliste du pélerin qui organise des conférences sur le chemin de St Jacques, en relation avec notre association. Je me suis portée volontaire pour participer à une table ronde sur le sujet « comment raconter son chemin ». Elle cherchait un bloggueur.

La voix de Lilie

Les valises sont bouclées, ne rien oublier des papiers pour traiter de loin, un regard sur la maison. Je suis triste de partir. Heureusement je vais retrouver mes enfants et ce tout petit qui va arriver.

Première étape de la route à Lyon dans un hôtel avec spa extérieur où l’on a nos habitudes. Cela fait quelques années que nous l’avons découvert et noys adorons nous y arrêter. Une bonne baignade dans les vasques extérieures avant d’aller dîner en ville. Ce soir ce sera la brasserie Georges. Tres vieille institution créée par un alsacien brasseur de bière. Bière et choucroutes pour ceux qui aiment et pour les autres, dont moi, toutes les spécialités lyonnaises et quelques classique de brasserie. Le restaurant est très vaste, très haut de plafond, ambiance Chartier. On y mange bien. Après le repas on serait bien allé promener mais nous sommes inquiet sans nouvelle de notre fils depuis 2 heures.

Nous rentrons à l’hôtel.

Petit fils numéro 3 est né ce soir. Il va bien mais il a besoin de soin en néonat. Nous avons finalement notre fils en fin de soirée pour nous rassurer.