La voix de Graine

1er dimanche du mois d’août 2021

Pendant que toi, Lilie, tu t’apprêtes un dire un au revoir formel à ton Papa en famille, les antillais et martiniquais se préparent à un nouveau confinement à partir de ce soir, et moi je me remets doucement de mes désordres internes en préparant le repas dominical .

Pas de jogging ce matin, je me contente d’une grosse heure de marche dans le quartier. Je vais jusqu’au marché de St Mandé pour acheter des fruits et de la salade. Au retour, j’identifie un nouveau lieu éphémère « wonderland » tout près de chez nous. A découvrir dès que possible, mais il n’ouvre qu’à partir de midi.

Ce midi, mon fils vient manger avec sa famille. Le repas est simple et c’est tant mieux, car les enfants n’ont pas faim; ils se sont gavés de pain au chocolat avant de venir. Vu que mon appétit n’est pas revenu à la normale, cela ne me touche guère et ça m’évite d’avoir à justifier mon manque d’appétit.

A 15 h 30, les enfants sont partis et nous voici à nouveau tranquilles en train de buller en regardant les JO. Sur la vitrine d’un agent immobilier, j’ai découvert ce matin un texte de Jean d’Ormesson  » le train de la vie ». Je recherche sur Internet ce texte qui m’a touchée au point d’avoir envie de le partager avec les graines.

En fin d’après-midi, je tire mon mari par la manche pour aller faire un tour à notre fameux « wonderland » voisin. Ce n’est pas le luxe, c’est juste un lieu où prendre un verre qui jouxte la petite ceinture. Quelques jeux pour les enfants, un squate park, des tables de ping-pong fabriquées avec des palettes, quelques stands de restauration, avec un maximum de mobilier en palettes…Il y a aussi quelques animations dont un cours de yoga le dimanche midi…Je trouve bien d’utiliser ces friches pour créer des lieux de convivialité. Vu les matériaux utilisés, ce lieu n’a pas coûté bien cher. J’ai vu que le dernier week-end de septembre, ils fêtent les 50 ans de Greenpeace.