Dernierjour dde randonnée aujourd’hui. Pas besoin de prendre la voiture, le parcours démarre devant l’appartement ! Car derrière, il y a une belle forêt dans laquelle se cache deux cascades et un observatoire sur le lac.
Le chemin démarre en montée vers le saut de la bourrique. Le chemin d’origine passe au fond des gorges, le long de la rivière, mais il est en travaux et interdit actuellement. Il faut emprunter le chemin forestier qui passe au dessus des gorges et du coup même si on ne profite pas du petit chemin en bas, on en a une belle vue d’en haut.
L’un ou l’autre débouche au pied du saut de la bourrique. Une très jolie cascade au fond d’une gorge. Ensuite le chemin continue en balcon au dessus d’un village, ou plutôt d’un quartier, traverse quelques maisons et remonte vers l’observatoire de la Merelle. Surprenant cet observatoire. Un pylone en bois ou plutôt en fer et béton recouvert de bois. Depuis son pied on a une très belle vue sur le lac 300m en dessous. Un escalier étroit en colimaçon permet de monter jusqu’à une passerelle à xxx m de haut. La montée donne déjà le vertige, mais la vue depuis la passerelle est aussi belle que vertigineuse !
La suite de la randonnée suit une rivière en descendant dans ou à côté de son lit, dans la pieraille, chemin technique comme ils l’affichent à l’entrée de ce type de chemin. On s’arrête devant une cascade, on passe sur des petits ponts. C’est technique et magnifique.
Arrivés en bas, il ne reste plus qu’à longer le lac sur 1 ou 2 km, s’arrêter prendre un pot dans une cabane au bord et rejoindre l’appartement.
Voilà la fin du séjour est arrivée. Les Vosges sont vraiment magnifiques. Elles donnent envie d’y revenir. Et pourquoi pas en hiver pour revoir ces endroits enneigés.
Cap sur le lac de Wildenstein pour monter au sommet du grand Ventron.
La randonnée démarre du barrage de Kruth-Wildenstein (du nom des 2 villes qui le borde au sud et au nord), on est à 500m d’altitude. Elle monte raide sur 4km à travers la forêt pour atteindre le sommet du petit Ventron à 1150m. Puis 1km5 plus loin, en passant à travers la chaume (un espace biologique préservé) pour atteindre celui du grand Ventron à 1204m. Il faut bien 2 h pour en venir à bout. Une table d’orientation à 360 degrés indique les villes au loin, Marseille 500km, Paris 300, Berlin 700, etc…
Le chemin redescend ensuite à travers la forêt jusqu’à un refuge en bord de rivière. Il suit ensuite la rivière qui s’écoule en sautant de roche en roche, faisant des cascades petites ou grandes selon la pente.
Devant la plus grande cascade, un pont permet de franchir la rivière, et bien sûr d’admirer la cascade, pour terminer la descente en lacets vers le lac. A la fin des lacets, un autre pont, une autre cascade de la rivière pour une dernière photo.
La randonnée se termine en longeant le lac sur toute sa longueur, d’abord par un petit chemin, puis sur une route interdite à la circulation.
La météo a prévu un temps magnifique aujourd’hui. Idéal pour aller jusqu’au Grand Ballon, nous qui n’avons pas vraiment pu profiter du ballon d’Alsace…
La route des crêtes a été tracée pendant la guerre de 14-18 pour relier les sommets Alsaciens tout en étant protégé de l’ennemi. L’Alsace se trouve toujours derrière la colline, la route passant sur la face avant de la colline. Voilà pour l’histoire.
Nous la prenons au col de la schlucht car nous avons déjà fait le haut jusqu’au col du bonhomme. Il fait beau, les points de vue sur les villages, les lacs en dessous sont splendides. Là une source, là un point de vue, tout est sujet à un arrêt. Pour faire les 40 km qui nous séparent du grand Ballon, on met plus d’une heure !
Au grand Ballon, un vent glacial nous surprend à la descente de la voiture ! Il faut être bien habillé, d’autant que le Ballon est à plus 1400m d’altitude, c’est le plus haut sommet du massif des Vosges. Ceci plus cela, il fait frais.
Une auberge avec terrasse panoramique promet de prendre un verre en distinguant au loin les alpes. Encore faut il que le temps soit très clair.
On part ensuite pour une randonnée de 15km qui commence par la montée au sommet du grand ballon. Un monument hommage au soldat de la grande guerre fait l’angle et domine la vallée. Une boule blanche (ballon, station météo ?) et deux pylônes garnis d’antennes marquent le sommet. Sous la boule, des plaques d’orientation permettent de situer les villes et les montagnes qui forment la ligne d’horizon. Et peut être la frontière ?
Puis le chemin descend en balcon permettant de profiter de la vue tout le long du parcours. En bas, un refuge avec tables de pique-nique nous accueille pour la pause de midi.
Le chemin passe par des prairies et traverse des pâturages, on croise des vaches allongées dans l’herbe, des salers, des chèvres et même deux Lamas dans un jardin. Au détour d’un virage, une biche nous observe puis repart en sautillant à notre approche.
Le chemin arrive à un village tout en bas et le reste du chemin se fera à remonter tout ce qu’on a descendu !
Heureusement les sous bois, les paturages, les chemins, les panoramas sont magnifiques.
Après 3 lacs hier, ce sont 3 Cascades au menu du jour !
Une bbelle randonnée de 14km, autour des 2 premières, puis une de 4km vers la 3ème. Le tout entre les averses qui menacent et tombent de temps en temps. Le chemin démarre en haut de la colline, dans les prairies. On croise des promeneurs à cheval. Puis le chemin part dans la forêt vers les cascades.
La grande cascade de Tendon fait 32m de haut. On arrive par le haut, puis on descend le long de la rivière jusqu’à sa base. Elle est impressionnante, surtout à cette époque de l’année où l’eau coule en abondance.
C’est dimanche et il est possible d’accéder aux cascades en voiture, donc on y croise du monde, puis dès que l’on reprend le chemin on se retrouve tranquille, pratiquement personne.
La petite cascade de Tendon comme son adjectif l’indique est moins haute que la précédente. Mais toute aussi belle. Un joli pont de bois en contrebas permet de franchir la rivière et d’admirer la cascade de plus près.
Le reste de la randonnée passe par des forêts, des prairies. Le chemin est beaucoup plus doux, moins abrupt que ces derniers jours. Plus de km, plus facile. La pluie arrive à 2, 3 km de l’arrivée, on sort la cape de pluie pour moi, le parapluie pour Mr Lilie. Très insolite la rando parapluie !
En repartant en voiture, nous passons par le village du Haut du Tot, plus haut village du département des Vosges. Tout petit village au sommet d’une colline avec une très belle vue. De là part un chemin qui descend sur 2km à la cascade de la Pissoire. Malgré nos 14km dans les pattes, nous y allons à pied. Une belle cascade, plus petite, assez large. Et un joli chemin pour en revenir.
Après ça, repos bien mérité ! Pourquoi pas un petit restau ce soir ? C’est dimanche après tout ! 😜
Le soleil a déjà disparu, le ciel est menaçant ce matin. La pluie est prévue vers 15h. Ça laisse un peu de temps pour aller randonner autour des lacs.
3 llacs, 3 ambiances. Lispach est une tourbière. Quesaco me direz vous ? Si dans un endroit il y a plus d’eau qui arrive que ce qu’il en part, et s’il y a plus de plantes qui meurent que ce que les microorganismes peuvent décomposer, alors les végétaux morts forment une couche sur l’eau sur laquelle pousse une nouvelle végétation. Cette tourbe flotte sur le lac, pas question de marcher dessus sous peine de couler au fond. De l’autre côté du lac, un tremplin de ski.
Longemer c’est le loisir, le sport. Camping, cibles de biathlon sur les bords, canoës, pistes de ski sur les pentes. Aujourd’hui il y a une sorte de pentathlon (ou quadriathlon ?). De nombreuses équipes y participent et nous les croisons le long de notre marche, ils font une partie de notre trajet en sens inverse. Bateau, VTT, tir sur cible, randonnée, ils dormiront bien ce soir !
Retournemer, c’est le tout petit lac privé, tranquille au coin de sa vallée. On y arrive côté ouest où la rivière tombe en cascade.
Ses 3 lacs sont alimentés par la Vologne, tristement célèbre, qui serpente tout le long du chemin et cascades sur les pentes dans un lit caillouteux.
La randonnée fait 15km. Vu le temps on a essayé de la raccourcir un peu en longeant le lac de Longemer au lieu de grimper dans la forêt au dessus. Bien nous en a pris car en arrivant au bord du lac de Longemer, un nuage noir se deverse en déluge de pluie. La superette du camping nous sert d’abri de fortune. Il n’est que 13h… On en profite pour déjeuner et prendre un café. 2 cafés en rando en 2 jours, extraordinaire ! Vers 14h, la pluis cesse, nous repartons.
Le reste de la randonnée sera plus au sec. À la fin, un chemin est interdit mais il n’est pas précisé de revenir en arrière. On prend donc le chemin qui part à côté et qui débouche sur un cul de sac infranchissable. Retour arrière ! En final les 15km y sont et il n’a pas (beaucoup) plu après 14h !
Visite de Gérardmer aujourd’hui. Il fait très beau et même enfin chaud. L’appartement est tout proche du bord du lac. Un chemin permet d’en faire le tour. Ce matin il y a un cours d’aviron, et plus tard quand nous reviendrons ce sera un cours d’optimiste. Il y a même des petites vedettes pour visiter le lac (mais on voit tout depuis le bord…), des pédalos, des petits bateaux électriques sans permis. Tout pour s’amuser sur le lac. Sans parler du casino implanté au bout du lac. En bifurquant à gauche de la pointe du lac (passant devant le casino), on rentre dans le centre ville. Deux grandes rues parallèles avec des boutiques. On y trouve beaucoup de magasins d’usines de linge de maison. C’est l’industrie locale historique de Gérardmer. Même détruite à 75% pendant la guerre, elle a pu se reconstruire et reconstruire ses usines textiles. Ses textiles sont réputés et de très bonne qualité. Bien entendu la qualité se paie… Il y a aussi les fabriques de sucreries: bonbons, sirops des Vosges. Je n’en ai pas goûté car je n’aime pas trop les bonbons, mais peut-être que j’en rapporterai pour offrir. Puis des boutiques de souvenirs.
Quelques restaurants traditionnels affichent une carte de plats vosgiens et alsaciens. Il faudra en essayer un avant de partir.
La ville en elle même n’est pas particulièrement belle car elle a été reconstruite après la guerre, elle manque de vieille ville ! Mais elle est assez animée, surtout en cette veille de week-end.
Dans l’après-midi nous partons faire une randonnée dans la forêt au dessus de la ville où l’on a de beaux points de vue sur le lac et la ville. C’est la première fois des vacances que je sors le short et le tee-shirt !
Le soir nous allons écouter de la musique dans un bar associatif très sympa. Le premier groupe qui joue fait de la musique rock douce, très agréable. Le 2 ème a raison de nos oreilles en 2 morceaux, c’est un groupe de métal. Joue très fort, chante très faux ! Faut aimer.
Il fait beau aujourd’hui, il faut en profiter pour faire une belle randonnée. Et l’une des plus belles (dixit les blogs) est celle du sentier des roches. Très prisée, souvent très fréquentée, mieux vaut la faire avant le week-end.
Elle part du col de la schlucht (ne me demandez pas de le prononcer…😱 ). Elle dévale la pente à flanc de montagne avec des barres de maintien dans les endroits les plus étroits, des escaliers de pierre, des roches à enjamber. C’est un parcours un peu acrobatique, pas une randonnée pépère ! C’est à la fois magnifique et vertigineux. Il faut sans cesse regarder où on pose les pieds dans les rochers et ne pas relacher son attention. Pour les photos, pour profiter du paysage, on s’arrête.
D’autres randonneurs font le parcours, dans un sens ou dans l’autre. On les croisera à plusieurs reprises au gré de nos arrêts respectifs.
Après plus d’une heure de descente, avec quelques arrêts photos, nous choisissons un beau tronc d’arbre au soleil au bord du chemin pour pique-niquer et profiter de la vue. Puis nous terminons la descente et arrivons à une ferme auberge. Il est rare d’avoir la chance de prendre un café dans nos randonnées toujours un peu paumées ! Là c’est le paradis. Boissons, restauration maison (bah on a déjà mangé, on s’y attendait pas !) et vue imprenable. On reste un moment au soleil avant de repartir.
Le chemin remonte aussi presque aussi fort qu’il est descendu. Heureusement le chemin est plus accessible, il remonte dans la colline, moins de rochers. Tout en haut, un col, puis le honheck et des points de vue sur la vallée. Le chemin passe au sommet de la colline en contournant le cirque que forment les falaises. Le vent souffle car plus rien pour l’arrêter. D’en haut on aperçoit l’auberge de ce midi. On s’arrête un moment sur un promontoire à l’abri du vent avec vue sur les falaises. Puis le chemin passe à travers les prairies et la forêt, le long de la frontière des départements des vosges et du haut rhin. Une borne frontière témoigne du passé où c’était la frontière Franco-allemande. Un belvédère installé en bord de falaise offre une vue sur la combe. On aperçoit des chemins qui montent à travers la forêt.
Le chemin se termine peut après avec l’arrivée au col où des auberges nous attendent pour une boisson bien méritée.
Dans les Vosges, énormément de lacs, étangs et cascades, à priori tous plus beaux les uns que les autres si on en croit les blogs sur Internet. Difficile de choisir. Après la région des 1000 étangs, aujourd’hui, ce sera les lacs. Bien sûr, pas le lac de Gérardmer qui est tout proche de l’appartement et qu’on peut admirer depuis notre fenêtre !
Une trentaine de kilomètre au nord de Gérardmer, se trouvent le lac blanc et le lac noir, en passant par le lac vert ! Peut-être au soleil on pourrait voir ces nuances de couleur, mais dans le gris, tout les lacs sont gris !
La randonnée de 10km, part du lac noir, monte vers au dessus du lac blanc, en fait le tour en balcon en passant par de splendides points de vue sur le lac et sur les chaînes de montagnes en fond de paysage. Puis il redescend au bord du lac blanc et enfin chemine tranquillement vers le lac noir.
Le temps est relativement beau, quelques éclaircies des passages de nuage mais pas de pluie. Le chemin est agréable et varié, il monte dans les rochers, dans la forêt passe sur la crête de la colline.
Les paysages sont grandioses. Les lacs entourés d’immenses murs de roches grises. Se sont des lacs artificiels utilisés pour la fabrication d’électricité dans les années 1900. Abandonnées depuis car ne répondant plus aux normes actuelles, les usines ont été démontées. Restent les lacs.
Pour rentrer à Gérardmer nous prenons le chemin des écoliers en remontant vers le col du bonhomme, puis en suivant de toutes petites routes qui traversent des forêts d’épiceas et des petits villages.
Enfin le ciel se dégage un peu et le soleil fait son apparition. Nous partons pour un randonnée autour du lac des corbeaux à une vingtaine de kilomètres de Bussang. Pour y aller, nous prenons de toutes petites routes qui offrent de très beaux panoramas sur la ville en contrebas. On distingue tous les sommets aujourd’hui. Sauf les plus hauts, au loin, qui restent dans la brume. La route passe à côté des cascades de saint Nicolas et de sa chapelle. Puis elle monte vers un col, longe un lac et redescend vers la Bresse, départ de notre randonnée. Tous ces villages sont des stations de sport d’hiver des Vosges. Souvent même les traces de randonnées passent sur les sentiers de raquette. Ce sera encore le cas aujourd’hui.
La randonnée démarre en bas de la colline, à l’entrée de la Bresse. Un chemin de pierres monte assez fort vers le lac des corbeaux. Nous sortons les batons pour alléger le travail de nos jambes ! Le soleil joue avec les nuages. Le paysage est très beau. Après 45mn de marche (et de montée) nous atteignons le lac des corbeaux. Entouré d’épiceas, on se croirait au canada. Le bord du lac est aménagé avec des bancs et tables de pique-nique. Un groupe de jeunes, une nonne, des promeneurs, y déjeunent. Pour ceux qui ne veulent pas marcher, on peut y venir en voiture. Nous ce n’est qu’une étape dans notre randonnée. Le tour du lac se fait en 15, 20mn. Ensuite nous repartons en grimpant, une grimpette très raide et assez longue dans la forêt au dessus du lac. On admire le lac d’en haut à chaque pause. Mais ça vaut le coup. Tout en haut, un belvédère face au lac offre une vue imprenable. C’est tellement beau que l’on y reste un moment, assis sur les rochers à contempler le lac tout en bas et les collines qui l’entourent.
Le retour se fait en pente douce jusqu’à l’autre côté du lac, puis en cheminant jusqu’à un petit étang. De là le chemin marqué sur la randonnée est différent de celui sur le terrain. Et pour cause, le chemin de la randonnée à été abandonné. Il est herbeux, gadouilleux et traversé d’arbres morts. Nous l’avons emprunté pour corser la fin du trajet ! Une descente terrible, heureusement courte, permet de rattraper le chemin « officiel » et de revenir au point de départ. Une belle randonnée, avec enfin, du beau temps.
Il est temps de rejoindre en voiture Gérardmer qui sera notre base pour les prochains jours.
Le ballon d’Alsace est à la jonction de 4 départements. Le haut Rhin, la haute Saône, les Vosges et le territoire de Belfort sans qu’on sache vraiment dans lequel des 3 derniers il se trouve.. Il fait parti du massif des Vosges voilà tout. Il a été la frontière Franco-allemande en d’autres temps.
Aujourd’hui nous avons décidé de faire la randonnée des points du vue. 10km au départ du ballon. Ce sera la randonnée de point de vue…Le beau temps annoncé n’est pas au rendez vous, il fait un brouillard à ne pas voir le bout de ses pieds, donc pour les vues, on repassera.
La balade est jolie pour autant. Elle serpente d’abord en descendant doucement sur un chemin forestier, au milieu des épicéas et jusqu’à un refuge de montagne dans lequel on peut s’abriter pour déjeuner, se réchauffer en faisant du feu ou même dormir. Puis le chemin passe par un étang, grimpe le long d’une immense cascade et atterrit au bord d’un deuxième étang. Des bancs et tables de pique nique disposés le long nous indiquent que l’endroit est fréquenté et doit être joli. Nous on ne distingue pas l’autre rive, des fantômes de sapin.
Le sentier remonte jusqu’au ballon, une belle table d’orientation d’où on ne voit toujours strictement rien !
Heureusement que le chemin en lui même était agréable.
A l’arrivée on peut se restaurer au chalet du ballon. Un chocolat chaud et une tarte aux myrtilles et nous voilà remis de nos efforts. Le tenancier nous dit que ce temps est habituel et qu’il n’a pas vu le soleil depuis l’an dernier à une ou 2 exceptions près. Donc rien à regretter. Voir le ballon ensoleillé, peut-être en début d’automne comme l’an dernier ?
Avant de rentrer nous poussons en voiture côté Alsace vers le site vestige d’un tunnel débuté en 1932 par la, sncf, abandonné en 1935 faute de crédits et réutilisé par les Allemands en 1944 pour en faire une usine souterraine d’armement construite par des déportés….
Il pleut ce matin. Quelle année horibilis. Au mois de juin… La randonnée dans les 1000 étangs tombe à l’eau !
Cap sur Belfort avec un petit arrêt sur le chemin pour visiter le site de notre dame du haut construite par le Corbusier. Toute en béton cela va de soi. Comme toujours chez le Corbusier, c’est particulier. Il a été contacté pour ce projet, ce n’était pas sa tasse de thé mais il a décidé de relever le défi. A côté on visite le bâtiment dédié aux ouvriers, dortoirs, cuisine, salle de vie.
A Belfort, c’est la vieille ville qui est intéressante. Une ville fortifiée par Vauban, une ville de garnison qui a conservé tout son patrimoine car elle a su le reconvertir pour le réutiliser. Bien sûr, on ne visite pas Belfort sans aller voir le lion de Bartholdi. Surprise, je n’aurais jamais imaginé qu’il soit placé au milieu d’une paroi de la citadelle. On l’aperçoit d’en bas, depuis une grande place où se tient aujourd’hui une sorte de kermesse. On y monte par un escalier latéral qui se termine par un tunnel qui débouche au dessus du lion. Aujourd’hui c’est le 1er dimanche du mois, tous les musées sont gratuits, sinon c’est payant. Nous visitons le musée de la guerre (bof pour moi tous ces objets créés pour se détruire les uns les autres…..), un étage consacré à Bartholdi avec de superbes sculptures en pierre ou bronze et quelques études préparatoires pour le lion. Dans sa 1ère version, le lion était acculé à la montagne, en perdition. Impensable. Bartholdi s’inspire de ses voyages et du sphinx pour la sobriété des lignes, lui donne un visage apaisé et tourne le lion fesses en direction de la prusse !
Après cette visite, nous partons pour le ballon d’Alsace dont nous ne verrons rien aujourd’hui à cause de la pluie et du brouillard et filons ensuite pour Bussang, terme de notre route.
Bussang petit village anciennement thermal qui a conservé son casino, une source d’eau pétillante (la source Marie) et toute proche de la source de la Moselle. Nous y faisons un tour, source de la moselle après la, source de la Saône il y a 2 jours.
De là nous montons au Drumont, sommet sur lequel on peut faire une jolie promenade avec vue jusqu’aux alpes. Aujourd’hui nous n’avons même pas la vue jusqu’à nos pieds…. On se rabat sur la ferme auberge où on prend un apéritif avec planche de charcuteries et de fromages maison. On en repart ragaillardis avec saucisson, fromages pour la semaine !
Les 100 balcons, les 1000 étangs, ici il y a beaucoup de chiffres. Et je n’ai compté ni les balcons, encore moins les étangs !
Le plateau des 1000 étangs, c’est un peu la Finlande, comme je n’ai pas plus été en Finlande qu’au Canada, je vais bien vouloir le croire. En tout cas on peut traverser le plateau de part en part en voiture sans voir un étang. Bon j’exagère un peu, on en aperçoit un ou 2 plus grands et plus proches que les autres. Pour en profiter, il faut chausser les chaussures de marche et partir en découvrir quelques uns à pied.
Il y a beaucoup de sentiers balisés, difficile de choisir. Pour nous ce sera le bois d’arfin. Départ d’un village qui s’appelle La mer. Il fait gris, le chemin est mouillé, l’herbe humide. On avance dans un paysage de sapins immenses et quelques fois on débouche sur un étang. Certains sont recouverts de verdure, de nénuphars, d’autres plus petits, presque à sec. Souvent une maison borde l’étang. Quelle belle vue pour ses habitants. Et souvent les étangs sont privés et non accessibles…
On s’arrête pour déjeuner sur un petit pont de pierre qui enjambe une rivière qui fait des cascades sur les rochers tellement elle coule fort. Le chemin suit la rivière et quelques fois nous devons la traverser en équilibre sur des pierres ou des troncs d’arbres posés à cet effet. D’où l’intérêt des batons de marche…
La pluie nous rattrape en fin de parcours. La voiture est en vue heureusement. Un dernier lac avec sa jolie maison en bordure et nous repartons.
Un samedi par mois Luxeuil organise les samedis de l’orgue. Un organiste vient jouer sur les grandes orgues de la basilique Saint Pierre (si si). Nous terminons notre après-midi en allant l’écouter. On rentre par le côté et on descend quelques marches pour arriver dans la basilique. L’orgue majestueux prend tout le mur opposé à l’hôtel, l’acoustique est excellente dans cette basilique gothique, on se laisse capter par le grandiose et la puissance de cet instrument d’un autre temps.
Le plateau du petit déjeuner nous attend sous le auvent de la cabane. Quel luxe de pouvoir prendre son café, de bonnes tartines beurrées, de la confiture maison, au chaud dans notre petite maison de bois. Moins glamour, les sanitaires pour prendre la douche, même si elles sont parfaites, propres, eau bien chaude. Il y a bien longtemps que je n’avais pas traversé un camping trousse de toilette sous le bras !
Au programme de cette journée, promenade sur les petites routes et visites au fil du chemin. Notre premier arrêt se trouve dans la forêt pour aller voir une source d’eau chaude. Tiède serait plus exact ! Puis la route empruntée un peu au hasard nous conduit vers une ancienne ferblanterie (fabrique de fer blanc). Le site se visite, il sert à la conservation du patrimoine. L’ancienne usine, l’église, les batiments d’habitation des ouvriers et des maitres. On peut se poser pour prendre un verre ou un encas. Ici est née en 1824, Julie Victoire, 1ère femme à avoir décroché le bac, et femme engagée pour l’égalité hommes femmes. Déjà !
De là un passage par une cascade, la route serpente au milieux des bois de sapins, le long d’une rivière, puis une petite ville. Bain les bains, ville thermale. Nous visitons à pied. Les anciens thermes romains sont fermés depuis plusieurs années. Les thermes actuels sont dans un très beau bâtiment. Derrière, un très grand parc est aménagé le long de la rivière, on peut y faire de grandes promenades.
De là, nous repartons vers Plombière les bains. C’est une ville en fond de vallée et l’arrivée par le haut est magnifique. Le centre ville est piéton, avec de très beaux, et très grands bâtiments, témoins d’un passé luxueux. Mais fini ! C’est la ville aux 100 balcons (ou à peu près !) en fer forgé, en bois. C’est très joli. Et vide aussi. Il est 13h30. Personne dans les rues, pas un magasin ouvert, pas un bar. Thermes fermés, définitivement pour l’un, ouvert que le matin pour les cures pour l’autre ! Jamais je n’ai marché dans une ville aussi morte ! Un vendredi midi… A priori les gens se reposent, elle doit s’animer plus tard. Pour autant, aucune sandwicherie ou même fast food. Rien. Et beaucoup de magasins vides, persiennes cloués. C’est sidérant.
Alors on repart, trouver une petite épicerie dans un village voisin, puis on file à Luxeuil-les-Bains, terme de notre journée.
Le temps nous a laissé tranquille jusque là, mais maintenant il pleut fort. Mouillés pour mouillés dans une ville thermale, on finit par 2h dans le spa des thermes de Luxeuil. Grande piscine d’eau chaude, jets d’eau. Petit, pas cher, très agréable.
Nous sommes arrivés hier à Contrexéville sous une pluie battante. Quel enfer la météo cette année. Notre première vision de la ville a été forcément impactée négativement ! D’un autre côté, tout tombe un peu en décrépitude, carreaux cassés, peintures écaillées, grisailles et mousses sur les murs. L’ombre de son faste d’antan, affiché sur les murs de la source.
Nous avons poussé jusqu’à Vittel où une l’accalmie nous a permis de visiter un peu plus sereinement. Quoique la signalisation dans cette ville soit vraiment nulle, nous avons fait 3 fois le tour avant de trouver l’entrée des thermes ! Thermes magnifiques au demeurant, avec un immense parc paysagé.
Heureusement ce matin, un rayon de soleil est apparu pour changer le décor. Nous commençons la journée par 2h au spa des thermes. Jaccuzzi extérieur sur le toit terrasse, piscine avec aquabike, trampoline (si, si), jets massants. Température de l’eau parfaite. Voilà pour la remise en forme !
L’eau coule de 2 sources dans le hall thermal, la source du pavillon (dans le pavillon) et la source souveraine dans le couloir. Elles sont en libre service. Un écriteau précise la limitation à 6 bouteilles par personne. Je trouvais ça curieux jusqu’à ce que je vois les gens arriver avec des montagnes de bouteilles vides ! Certains en remplissent plus de 20. Qu’en font ils ? J’espère que c’est pour la semaine…. Bref, moi avec ma gourde et mon 50cl de san pèlerino, je jouais petit !
Bouteilles remplies, sandwich avalé sur un banc dans le parc, nous partons à pied à travers le jardin russe (créé par une tante du tsar) jusqu’aux lacs de la folie. Un bel endroit qui rappelle les photos du Canada. L’été on y fait du pédalo, de l’accrobranche, du vélo. On peut en faire le tour mais nous manquons de temps, alors après un petit café en terrasse, nous repartons vers le centre ville.
La route thermale débute à Contrex, passe par Vittel (où bien entendu nous perdons les panneaux de la route thermale, 3 tours de vittel en plus !), sans compter la panne de voiture qui nous fait rebrousser chemin jusqu’au garage à Vittel…avant de repartir cahin caha. Vielle voiture… . Bref la route thermale va jusqu’à Plombière les bains. Nous la suivons sur une quinzaine de kilomètres avant de bifurquer sur une petite route au milieu des bois et des lacs qui mène à notre destination du jour, la Grange aux bois. C’est un parc avec de jolies cabanes en bois disséminées dans un magnifique jardin. Tout est fait maison ici, le décor, les cabanes, les tables, les coins repos, terrasses. Les cultures, les herbes aromatiques.
C’est très beau. Chaque cabane a sa « cabane au fond du jardin » individuelle ! Pour le reste, pas d’eau, sanitaires communs. C’est aussi un camping, même si en ce moment ce sont surtout les cabanes qui sont occupées.
Après notre installation et un temps de repos, nous partons pour la source de la Saône, tout près d’ici. Je ne savais pas que la Saône prenait sa source dans les vosges. La source se trouve dans un village, l’endroit est joliment aménagé.
Le soir en allant diner dans une auberge, nous prenons une petite route qui passe sous un ancien viaduc (surement une voie de train) et débouche sur une abbaye au bord d’un lac tellement belle que nous en restons époustouflés.