La voix de Lilie

Ce voyage ne se fait pas dans les meilleures conditions. Moral à zéro, chagrin au top niveau. Fermer la maison sans personne dedans, sans laisser ton eau et tes croquettes, verifier la propreté de ta caisse, et te caresser avant de partir. Ce voyage, je l’espère, permettra peut-être une transition.

Première étape, le parking voiture. Tous les parkings de l’aéroport etant pleins nous avons réservé un peu plus loin dans un parking privé. Tenu par des manouches, navette brinquebalante, on prend son temps, il faut presque une heure pour arriver à l’aéroport, au terminal opposé à celui de notre avion. On n’était déjà pas en avance, on est maintenant très très juste ! Arrivés dans la queue pour déposer les bagages, une foule immense. Je remets le masque. Pas envie d’attraper leurs microbes même si de toute évidence le covid a disparu des radars… Une hôtesse finit par appeler notre destination pour passer plus vite, c’est dire notre retard. Passage à la fouille et nous voilà enfin en zone d’embarquement.

Parkings pleins, files d’attente démesurées, monde, il est bien loin le temps du covid, le monde d’après est pire que le monde d’avant. Pourtant on y croyait…

1h30 de vol sans histoire et nous voilà sur le sol minorquais. Le temps est légèrement couvert, la moiteur me tombe dessus, 30 degrés, ressentis 37 !

Le trajet vers l’hôtel passe par des zones industrielles et commerciales, laides à souhait, comme on peut en voir un peu partout. L’île nous fera découvrir ses merveilles un autre jour.

En attendant on s’installe dans l’hôtel. La chambre est très propre, les piscines agréables, à l’eau salée et à bonne température. Les couleurs extérieures de l’hôtel sont d’un gout douteux, plaques vestes, jaunes, bleues, on se croirait dans les années 70. On profite un peu de la piscine, puis on descend voir la mer.

C’est la première fois depuis janvier que je la vois. J’adore la mer. Écouter le bruit des vagues, sentir le vent iodé. Là j’avoue, l’odeur est bizarre. Peut-être les algues qui s’échouent sur le bord de la plage ? Ou pire ? Une mouette promène de serviette en serviette en quête de nourriture. Elle n’est pas farouche, on voit qu’elle a l’habitude du monde. La mer est aussi chaude que la piscine. Je nage jusqu’à une bouée, je me laisse portée par l’eau salée. La mer m’a toujours bercée.

Le soir après le repas, nous allons faire un tour et nous sommes attirés par de la musique venant d’un autre hôtel. Nous nous glissons délicatement dans la place pour écouter. Un groupe de 3 chanteurs jouent des airs très rythmés des années 60 à 80. Ils dansent en même temps, c’est très agréable à voir et à entendre. On finit tous debout à danser avec eux.

Retour à notre hôtel où l’animation du soir, de style mixman avec une trompette est beaucoup beaucoup moins bien ! Qu’à cela ne tienne, on s’est bien amusé ce soir, allons dormir.